mercredi 28 mai 2014

Jamais se baigner avant la St-Jean-Baptiste; réalité ou superstition? + Message de Bienvenue

Comme plusieurs Bleuets, lorsque nous étions jeunes nos parents nous disaient de ne pas nous baigner dans les eaux du Lac St-Jean avant la Saint-Jean-Baptiste (24 juin de chaque année). 

Malgré l’interdiction, ça nous arrivait de faire ‘trempette’ avant la date  permise et nous étions persuadés que nos parents ignoraient notre désobéissance.

Aujourd’hui, avec le recul, je crois bien que les parents nous avaient observés  et toléraient notre insubordination avec un petit sourire au coin  des lèvres.

À cette époque on ne nous a jamais parlé de stratification thermique.

Voici un article du journal Progrès-Dimanche, daté du 26 avril 1998, qui explique le phénomène printanier qui rendrait la qualité de l’eau plus risquée pour notre santé lors de notre baignade avant la Saint-Jean-Baptiste:


Voici la transcription du texte:

Ne pas se baigner avant la Saint-Jean, réalité ou superstition?

Il vous est sûrement déjà arrivé de vous baigner dans un lac dont l'eau de surface était chaude, mais où vos orteils trempaient dans l'eau beaucoup plus froide.  Les gens disent qu'ils ont "frappé un courant froid".  Les scientifiques parlent plutôt de stratification thermique.  Ce phénomène s'explique du fait que les eaux de surface, réchauffées par le soleil, restent sur le dessus et ne se mélangent pas avec l'eau froide, plus lourde qui se trouve en dessous.  Il en résulte une zone d'eau de surface chaude et une zone d'eau profonde très froide.  Ces deux zones ne se mélangent pas.  L'étroite frontière entre les eaux froides et chaudes s'appelle "thermocline"; ce terme souligne le changement rapide de température.
Les eaux de surface et les eaux profondes sont deux mondes séparés.  Tout ce qui tombe dans les eaux profondes y reste prisonnier et se décompose.  Au printemps et à l'automne , avec le réchauffement et le refroidissement annuels, pendant quelques jours les eaux de surface et les eaux profondes se mélangent.  Ce brassage printanier ou automnal ramène en surface les boues contaminées des zones profondes.  Cette période modifie la qualité de l'eau, rendant la baignade plus risquée.  C'est l'époque des gastro-entérites et des problèmes cutanés.
Après quelques jours, la séparation entre les eaux de surface et les eaux profondes va réapparaître.  Dans nos régions, le brassage printanier des eaux a lieu au mois de mai et dure une dizaine de jours.  En se baignant après le 24 juin, nous sommes donc sûrs que la thermocline est rétablie et que les eaux de surface ont eu le temps de se purifier.

Laval Duchesne, Cégep de Saint-Félicien
Extrait du journal Progrès Dimanche, 26 avril 1998.



Réflexion faite, si nous avions su ça dans notre jeunesse… 
on se serait probablement baigné quand même… lol











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En vous souhaitant une belle visite virtuelle au Lac Saint-Jean. Au revoir et au plaisir de vous lire! 



La Jeannoise


Mise à jour: 27 mai 2020.



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