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jeudi 1 décembre 2016

Parc Régional des Grandes Rivières / Message de bienvenue




Crédit photo: Le Point du Lac Saint-Jean

 La destination incontournable du tourisme d’aventure et 
d’écotourisme est située au nord du Lac Saint-Jean.



Puisque la forêt et l’eau sont en abondance dans notre région, plusieurs activités en lien avec la nature sont offertes tout spécialement dans notre Parc Régional des Grandes Rivières en bordure des rivières Mistassini et Mistassibi.

Le Parc des Grandes-Rivières du lac Saint-Jean met en valeur les grandes rivières d’où sont arrivés les colonisateurs et offre maintenant  un éventail  de circuits pédestres et de vélo de montagne dont l’accès est gratuit et où les chiens en laisse sont admis. On y retrouve aussi des pistes de ski de fond et de raquette ainsi que des sentiers de quad et de motoneige ainsi que des belvédères qui mettent en valeur la beauté des paysages, on y retrouve des panneaux d'interprétation sur la faune  la flore et l'histoire de la région ainsi que des campings rustiques. De plus,  lors d’un séjour dans ce parc, vous croiserez peut être une de nos grandes bleuetières odorantes et colorées (en saison).    
Pour compléter l’offre touristique d’activités plein air, des pourvoyeurs proposent également des séjours en canot-camping, kayac, rafting et en traîneau à chien...  

Été comme hiver ce grand terrain de jeu n’attend que vous pour venir profiter au maximum des grands espaces.



Crédit photo: Normand Hunter -  Rivière Mistassini, 9ième Chute.

Caractéristiques du Parc Régional des Grandes Rivières :
1.    Protection et mise en valeur des ressources naturelles du territoire.
2.    Plusieurs sites et des circuits diversifiés de qualité.
3.    Vocation villégiature et récréative dans une démarche de développement durable.
                       4.  Pratique du tourisme d’aventure et de plein air pendant 4 saisons.



(lien cliquable)

(lien cliquable)






Coordonnées Parc Grandes Rivières MRC Maria-Chapdelaine :

Parc régional des Grandes-Rivières
173, boulevard Saint-Michel 
Dolbeau-Mistassini (Québec) G8L 4N9


Sources :







Également publié sur le blogue des Bleuets : Bonnes références pour un séjour plein-air, d’aventure ainsi qu’à vélo…. 




(liens cliquables)

















Le blogue des Bleuets compte maintenant 132 abonnés!

Merci à Florent Robertson, Maryse Belley ainsi qu'à Steeve pour vos inscriptions à ce site et  c’est avec un grand plaisir que je  déroule le tapis rouge pour vous accueillir sur le blogue des Bleuets du Lac Saint-Jean.  

Vous pouvez parcourir le contenu du blogue à votre convenance et marquer votre réaction suite à la lecture de chacun des billets publiés (en cochant une des trois cases, juste en bas de cette publication) ainsi que laisser vos commentaires si vous le désirez.

Un petit raccourci pratique: Après avoir pris connaissance d'un billet, un seul clique sur la photo de présentation, en haut de la page active (sur la phrase *Le blogue des Bleuets du Lac Saint-Jean*) pour revenir directement aux publications des plus récentes  aux plus anciennes.

En vous souhaitant une belle visite virtuelle au Lac Saint-Jean et un beau mois de décembre!

Au revoir et au plaisir de lire vos commentaires!









jeudi 7 novembre 2013

Fabien Girard… un passionné des plantes de la forêt boréale!


Biologiste, chercheur, transformateur,
communicateur, vulgarisateur 
et épicier de la forêt boréale;
c’est lui Fabien Girard:

  
Depuis quelques années,  en marge de la crise forestière, Fabien Girard met en valeur  la  découverte de produits non ligneux comestibles tels que plantes et racines de la forêt boréale, dont certaines deviendront des épices et des tisanes.  Au Québec,  des produits comestibles se comptent par centaines  et les plus connus sont le sirop d’érable et les bleuets, lesquels génèrent des revenus économiques considérables. Alors notre visionnaire innove dans l’industrie agroalimentaire et médicinale pour plus de diversité. 
M. Fabien Girard a publié deux bouquins sur le sujet : Le secret des Plantes ‘Flore et minéraux’ ainsi que Le secret des Plantes 2.

(Secrets des plantes : saveurs, élixirs et fragrances de la flore boréale.)

Biographie de l'auteur

Diplômé du Cégep de Saint-Félicien en Technique en milieu naturel, puis de l'Université du Québec à Chicoutimi, le biologiste Fabien Girard est né au Saguenay en 1975. Dès sa tendre enfance, ses parents se rendent compte qu'il a un intérêt certain pour les plantes. Ils décident de stimuler cette curiosité. Puis à l'adolescence, monsieur Girard prend les routes qui le conduiront peu à peu à développer son talent et surtout à le partager avec les autres, entre autres, grâce au Cercle des jeunes naturalistes. Il travaille d'abord plusieurs années dans le nord du Lac-Saint-Jean, plus précisément chez Produits du bois, une filiale de la Coopérative forestière Girardville,  dont il a la responsabilité du département de recherche. À la coopérative de Girardville, par diverses opérations et techniques de laboratoire, il expérimente et extrait des essences végétales à partir de la matière première contenue dans les racines, les tiges, les feuilles, les arbres et les fleurs de la forêt boréale. À l'étape finale de leur transformation, ces essences se retrouvent sous forme d'huiles essentielles, d'onguents, de brumisations, de granules, de farines, de crèmes ou de poudres. Ses recherches ambitieuses lui ont d'ailleurs permis de remporter le prestigieux prix Alphonse-Huard en 2009, dans le cadre du Mérite scientifique régional, ainsi que le titre de personnalité forestière de l'année au Saguenay-Lac-Saint-Jean, trois ans plus tard.


Ses ouvrages parus en 2008 et en 2013, Secrets de plantes I et Secrets de plantes II sont le fruit de plusieurs années de recherche, de découvertes et surtout d'une passion qui ne cesse de grandir au fil des ans. Soulignons que monsieur Girard enseigne maintenant au Cégep de Saint-Félicien et qu'il accepte de donner des conférences sur les sujets traités dans ses deux ouvrages.




  
"Fabien Girard avait eu l'occasion de discuter avec le Dr Richard Béliveau du potentiel anticancéreux des plantes de la forêt boréale."  
(Dr Richard Béliveau, chercheur sur le traitement et la prévention du cancer)


Publié le 09 septembre 2013
Propriétés des plantes contre le cancer
La passion de Fabien Girard au service de la médecine

Le biologiste Fabien Girard, qui travaillait jusqu'à tout récemment à la Coopérative forestière de Girardville à l'élaboration des produits d'Origina, vient d'être engagé par le docteur Richard Béliveau pour faire partie de son équipe de recherche sur le traitement et la prévention du cancer.
 
crédit photo Jimmy Desbiens

Myriam Gauthier
Le Quotidien
(Chicoutimi) La passion du biologiste Fabien Girard pour les plantes de la forêt boréale l'amènera bientôt à Montréal, où il participera activement aux recherches du docteur Richard Béliveau, spécialisé dans le traitement et la prévention du cancer.
Celui qui est le père des produits d'Origina, commercialisés par la Coopérative forestière de Girardville, fait depuis peu partie de l'équipe de recherche du docteur au Centre de cancérologie Charles-Bruneau de l'Hôpital Sainte-Justine.
« Nous expérimentons des extraits de plantes sauvages sur des lignées de cellules cancéreuses de différents organes du corps humain, pour dire enfin aux Québécois qu'on a tout ici pour aider les gens d'ici, explique Fabien Girard. Cet hiver, nous aurons déjà une meilleure idée des plantes sur lesquelles nous concentrerons les recherches. » Le cancer du cerveau serait l'un des cancers ciblés par l'équipe de recherche.
Le Cégep de Saint-Félicien a approché Fabien Girard au printemps, lui demandant d'enseigner l'option cueillette et traitement de champignons forestiers de l'Attestation d'études collégiales en gestion et service de produits fins.
En mai, il a donc quitté la Coopérative forestière de Girardville après avoir travaillé pendant 13 ans à élaborer des épices et des produits cosmétiques à partir de plantes issues de la forêt boréale. Il souhaitait relever de nouveaux défis, d'autant plus que les recherches scientifiques entourant le développement des produits d'Origina sont terminées.
La directrice des ventes et du marketing chez d'Origina, Élise Lavoué, a indiqué au Quotidien que l'entreprise compte continuer à commercialiser de nouveaux produits liés à ces recherches et qu'elle se concentre à la fois sur le développement de produits transformés.
Cet automne, le biologiste agira aussi comme chargé de projets pour le programme Techniques du milieu naturel offert par le Cégep de Saint-Félicien. « Je vais me donner peut-être un an, en étant au cégep et en travaillant d'ici pour le laboratoire, avant de quitter pour Montréal pour y être probablement quelques années », précise M. Girard.
Fabien Girard était en contact depuis quelques années avec le docteur Richard Béliveau, notamment connu pour son livre Les aliments contre le cancer publié en 2006 aux Éditions du Trécarré. Fabien Girard avait à ce moment eu l'occasion de discuter avec lui du potentiel anticancéreux des plantes de la forêt boréale.
« Il m'avait dit qu'un jour nous pourrions faire un projet de recherche ensemble, et ça vient de se concrétiser avec le titulaire de recherche, ajoute M. Girard, visiblement heureux des nouveaux défis qui l'attendent. Tout se place bien, avec mon nouveau livre Secrets de plante 2 qui est bien reçu, et avec les projets qui se placent; on voit que les gens démontrent un intérêt grandissant envers les richesses offertes par nos forêts, autres que le deux par quatre. »


D’Origina : Une gamme de 21 épices
 en provenance de la forêt boréale;
 des produits biologiques et proches de vos valeurs!

BOUTIQUE EN LIGNE:  www.dorigina.com 
COMMANDE PAR TÉLÉPHONE DISPONIBLE : 418-258-3451 POSTE 241
PAGE FACEBOOK, cliquez  ICI.






Mise à jour 2020


jeudi 15 août 2013

Connaissez-vous les "’machines à bleuets"?


La cueillette des bleuets à la main est toujours pratiquée pour récolter de bons bleuets prêts à la consommation ainsi que pour faire nos réserves personnelles mais pour la cueillette commerciale on utilise maintenant les "cueilleuses de bleuets’’.

"machine à bleuets"


Pour citer Wikipedia, une cueilleuse à bleuets, est un instrument qui a été inventé et adopté par des résidents du Lac-St-Jean au Québec afin de faciliter la cueillette de bleuets en forêt ou en bleuetière.

Il en existe plusieurs sortes: manuelle, semi-automatique et automatique, ainsi que différents formats. Les cueilleuses semi-automatiques et automatiques sont aussi appelées machines à bleuets.


Historique
La cueillette de bleuets est pratiquée depuis plusieurs années au Lac-St-Jean. Au début, les gens récoltaient les bleuets à la main dans les bois. Par la suite, lorsqu'est survenue l'achat massif des bleuets, certains se sont mis à utiliser un récipient de bois muni de tiges métalliques, formant ainsi un peigne, afin de récolter plus rapidement les bleuets, cette invention est appelée peigne à bleuets et nécessite l'usage des mains.

(À noter que la cueillette à la main se pratique encore en forêt et en bleuetière)


Ce n'est qu'en 1986 que René Girard, un résidant de Saint-Méthode, inventa la première machine à récolter les bleuets qu'il fût breveté en 1989. [   Les débuts de la machine n'ont pas été faciles pour les gens de la région, les gens ont boycotté l'invention et même menacé l'inventeur, à l'époque ont croyait qu'une machine qui accélère la récolte de bleuets allait diminuer le prix d'achat de ceux-ci. Malgré les difficultés rencontrées par M. Girard, certaines personnes ont commencé à produire et à commercialiser des copies de machines à bleuets. Ces copies se sont avérées payantes pour leurs inventeurs qui utilisent des matériaux moins dispendieux que le fer utilisé par René Girard à l'époque. Le faible coût de fabrication et de vente à propulser la machine à bleuet au sommet et maintenant ont retrouve plusieurs types de machines sur le marché : des machines automatisées et des machines manuelles. Certaines sont fabriquées pour s'appareiller à un tracteur à gazon, tandis que d'autres sont encore fabriqués selon le modèle de M. René Girard.

D'autres modèles ont vu le jour depuis et des matériaux plus rigides et durables, comme le plastique, sont utilisés. Les peignes à bleuets sont maintenant faits de broches métalliques ancré profondément dans un récipient de plastique formant un peigne avec réservoir. Un autre modèle, qui s’appelle patte d'ours dû à sa forme, s'utilise avec les mains et nécessite un récipient externe comme un seau. Ce modèle comprend des tiges métalliques incorporés dans un manche de plastique creux en forme ovale d'une extrémité et courbées à environ 15° de l'autre.


Principe
La cueilleuse de bleuets se passe comme on passe la tondeuse : elle est munie de ce que l'on appelle un peigne, constitué de plusieurs tiges de métal fondues dans le plastique ou soudées contre une plaque de fer, qui, en passant dans un plant de bleuets, ramassera tous les bleuets, ou presque. Arrivés au bout du peigne, où se situe l'embout de plastique ou de métal, les bleuets se détacheront du plant pour rouler dans une boîte à bleuets. Lorsque la boîte est pleine, il suffit de la charger dans une remorque ou de laisser la boîte par terre dans le champs puis de remettre une boîte vide dans la machine.




VIDÉO:  Cueillette 'au peigne'  en forêt
                                        https://www.youtube.com/watch?v=zGpECTit1Qw   





Cueilleuse  manuelle

Les cueilleuses manuelles sont sans contredit les plus vieilles machines à bleuets qui existent. Il existe deux modèles, soit le peigne et la patte d'ours.

Le peigne est composé d'un récipient de plastique rectangulaire auquel on a intégré des tiges métalliques. Lorsque les bleuets sont pris entre les tiges du peigne et que le cueilleur donne un coup de poignet vers le haut, les bleuets tombent dans le fond du récipient de plastique.




La patte d'ours, quant à elle, est formée d'un manche de plastique surmonté d'un morceau de plastique creux et ovale ressemblant à une patte d'ours auquel est intégrée des tiges métalliques courbées à environ 15°. L'utilisateur agrippe les plants de bleuets puis donne un petit coup de poignet afin de faire tomber le petit fruit bleu dans un récipient, habituellement un seau de 5 gallons auquel on a fixé une poignée.

Les cueilleuses manuelles sont généralement utilisées en forêt étant donné que le terrain n'est pas propice à l'utilisation de cueilleuses automatiques ou semi-automatiques.


    



Cueilleuse semi-automatique
Ce modèle ressemble à une tondeuse, il est construit avec deux roues de vélo surmontées d'un conteneur, pour mettre des boîtes à bleuets, et d'une poignée. Un peigne est ajouté en bas. Grâce à un mouvement de levier, les bleuets sont acheminés dans les boîtes. Ces modèles, très populaires dans les années 1980 et 1990, et encore au début des années 2000, sont conduits comme l'on conduit une tondeuse et les embouts de métal forment un peigne permettant de cueillir les bleuets sans effort, les bleuets vont ensuite tomber dans une boîte à bleuets à l'aide du principe du levier. Ce modèle est encore très populaire dû au faible coût de fabrication, d'utilisation ainsi qu'à la facilité d'utilisation
pouvant être utilisé autant par les enfants que les adultes.  Bien que certaines personnes les utilisent en forêt, elles sont conçus et majoritairement utilisées en bleuetières. Elles sont privilégiées par les familles qui récoltent avec des enfants ainsi que par les personnes qui ne veulent tout simplement pas utiliser une cueilleuse automatique.




Cueilleuse de bleuets  Simard



Cueilleuse automatique


La cueilleuse automatique peut s’accrocher à un tracteur à pelouse (il est nécessaire d'enlever les lames auparavant pour ne pas endommager les plants de bleuets).


Certains modèles ont un peigne qui vibre pour faciliter le détachement des bleuets d'avec le plant, par la suite, le bleuet est acheminé vers les boîtes par vibration. D'autres modèles plus sophistiqués font tomber les bleuets sur un convoyeur qui achemine le bleuet vers une boîte à bleuet ou autre contenant, une fois le contenant plein il est remplacé par un vide, parfois automatiquement, via plusieurs convoyeurs et boutons.
Une compagnie de Saint-Félicien a fabriqué un modèle industriel qui s'ajuste sur les tracteurs de série F de Kubota.
Ce type de cueilleuse est utilisé en bleuetière étant donné qu'il n'est pas facile, voir impossible, à manier entre les arbres et sur les terrains très accidentés des forêts.
Bien que certains modèles soient construits par des particuliers dans leurs garages puis vendus localement, bien souvent par le biais d'annonces, certaines entreprises du Lac-St-Jean en fabriquent.


Fabricants


 Sources:   des extraits de  http://fr.wikipedia.org/wiki/Cueilleuse_%C3%A0_bleuets
                                           Autres



                          
VIDÉO: M. René Girard, inventeur de la machine à bleuets
https://www.youtube.com/watch?v=qjaN7gOJcj4




Voici  le lien pour une publication du journal Progrès-Dimanche,
le 8 novembre 2009, titrée
« René Girard, le père de la machine à récolter les bleuets »


 
Un grand merci et hommage à
Monsieur René Girard
(de St-Méthode)
qui a révolutionné
l’industrie du bleuet
en  inventant  la
‘’machine à bleuets’’ !



VIDÉO:Les Bleuets Sauvages du Québec: Un monde de Différence
 https://www.youtube.com/watch?v=RXEU-6aXHII





Pourquoi pousse-t-il autant de bleuets au Lac Saint-Jean?

La réponse sur une publication du BLOGUE des Bleuets: