samedi 5 avril 2014

Vivement le printemps 2014 !




Depuis la fin du mois de novembre 2013 que la neige agrémente notre décor et encore aujourd’hui, le 4 avril 2014, les accumulations de neige sont bien présentes et les premiers phénomènes printaniers se manifestent seulement depuis quelques jours.  L’hiver 2013-2014  s’est démarqué autant par sa longévité que par ses périodes de vent et de froid intense.


Crédit photo: Pêche blanche Lac St-Jean
À la fin du mois de mars,  les glaces du Lac Saint-Jean ont été témoins du départ des cabanes utilisées pour la pratique de la pêche sous la glace (pêche blanche) pour des questions de sécurité.  Ces cabanes sont chaussées de patins (ou lisses)  ce qui permet de les traîner avec des motoneiges ou des véhicules utilitaires pour les ramener sur le ‘plancher des vaches’.  Celles-ci  sont des cabanes-traîneaux  tandis que d’autres sont munies de roues.

Ces jours-ci, à certains endroits,  on pourra observer la présence des puces des neiges.

Aujourd’hui quelques centres de skis ont annoncé leur fermeture jusqu’à l’hiver prochain. D’autres sont encore en fonction et reçoivent encore  les adeptes du plein air.

Les variations de température, les précipitations de neige, de pluie, de vent et  de grésil en alternance avec les journées ensoleillées, contribuent toutes à la fonte des neiges et au dégel. 

Bientôt nous commencerons à  faire nos prédictions sur la date du départ des glaces du Lac puisque celui-ci est prisonnier de ses glaces depuis la mi-décembre.

crédit photo: destination.ca

Et lorsque le Lac sera calé…. on ressentira assurément un réchauffement de la température.

Comme à chaque année, on a hâte de revoir les outardes et les oies blanches,  hâte de voir la pelouse reverdir, on espère qu’il n’y aura pas de période de gel au moment où les bleuets seront en fleurs et les pêcheurs, eux,  rêvent à leurs prochaines prises.

Après cet hiver  intense,  on admirera le réveil de la nature en espérant une belle saison estivale…. après tout, on l’aura bien méritée.

La  Jeannoise

 Suivi du départ des glaces du Lac St-Jean… pour très bientôt.

Pour la petite histoire et les statistiques du Départ des Glaces du Lac St-Jean : http://pages.destination.ca/mikee/glaces.html


 
Voici un article publié sur le journal Le Point du Lac St-Jean:
"Rivières sous surveillance dans le Haut du Lac" ( 8 avril 2014)
http://www.lepoint.ca/2014/04/08/rivieres-sous-surveillance-dans-le-haut-du-lac


Billets publiés sur le Blogue des Bleuets:
Puces des neiges
http://lesbleuetsdulacst-jeanqc.blogspot.ca/2013/03/connaissez-vous-les-puces-des-neiges.html

Printemps 2013 :
http://lesbleuetsdulacst-jeanqc.blogspot.ca/2013/11/un-brin-de-jasette.html

Départ des glaces : 6 mai 2013
http://lesbleuetsdulacst-jeanqc.blogspot.ca/2013/04/depart-des-glaces-du-lac-2013-suivi.html

Hiver intense (2014)
http://lesbleuetsdulacst-jeanqc.blogspot.ca/2014/03/un-hiver-intense-2013-2014.html




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samedi 15 mars 2014

Un hiver intense (2013-2014)


Au Lac St-Jean, la saison hivernale 2013-2014 est exceptionnelle, l’hiver s’incruste et le printemps tarde à s’installer.
Pendant la saison on a connu, des tempêtes de  neige qui nous ont laissé des accumulations importantes tout spécialement en décembre passé suivies des vagues de froid en alternance avec  des bourrasques de neige, des vents, des redoux, de la pluie verglaçante et aussi de plusieurs journées froides et ensoleillées.

À la mi-mars, nous pouvons profiter encore de tous les sports d’hiver.  Autant les amateurs de pêche blanche, de raquette, de ski, de motoneige peuvent profiter de cet hiver à rallonge.  Partout les sentiers de motoneige sont magnifiques et les conditions de ski agréables.  Le plaisir des journées plus longues et l’adoucissement des températures en après-midi permettent aux grands comme aux plus petits de jouer dehors plus longtemps.

Alors plutôt que de bouder cet hiver qui s’enracine, continuons à considérer cette fin de saison comme une alliée en attendant le vrai printemps.  Et pour appuyer le dicton populaire, disons que plus Pâques est tard, plus le printemps est tardif. Souvenons-nous qu’Ernest la mouffette du Zoo de St-Félicien était du même avis… lol

Une Vidéo à l’intention de tous ceux qui n’en peuvent plus de l’hiver… lol 
Également publié sur le Blogue des Bleuets:

Trottinette des neiges : http://lesbleuetsdulacst-jeanqc.blogspot.ca/2011/12/la-trottinette-des-neiges.html

http://lesbleuetsdulacst-jeanqc.blogspot.ca/2013/01/peche-blanche-sur-le-lac-saint-jean-en.html

Tourisme aventure et de plein air : http://lesbleuetsdulacst-jeanqc.blogspot.ca/2013/07/tourisme-daventure-et-de-plein-air-au.html

Ernest la mouffette : http://lesbleuetsdulacst-jeanqc.blogspot.ca/2013/02/nouvelle-de-derniere-heure-ernest-la.html


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mardi 11 mars 2014

Sirop de bouleau… une explosion de saveurs






Sirop de bouleau;  similitudes avec le sirop d’érable :
 

goutte d'eau de bouleau
Le sirop de bouleau est obtenu à partir de la sève du bouleau de la même manière que le sirop d'érable provient de la sève de l'arbre.

Les mêmes conditions météorologiques doivent être réunies pour favoriser la récolte de la sève de bouleau et celle d’érable :   Au printemps, un bon ensoleillement le jour et des températures froides pendant la nuit sont nécessaires pour pouvoir récolter la sève qui pourra être transformée en sirop.



 

Sirop de bouleau; différences avec le sirop d’érable :

La sève de bouleau va commencer à couler après la sève d'érable pendant une période d'environ 3 semaines.


En apparence le sirop de bouleau est d’une couleur très foncée et son goût assez prononcé plutôt  amer et épicé, ce qui  le distingue du sirop d’érable qui est plus sucré en bouche.  En plus de ses vertus thérapeutiques,  on aurait avantage à cuisiner avec le sirop de bouleau plutôt que de le consommer nature pour maximiser sa saveur.

Un producteur artisanal de sirop de bouleau déclare qu'avec 120 litres d'eau de bouleau il obtient 1 litre de sirop de bouleau ce qui justifie son prix qui est deux fois plus cher que le sirop d’érable.



Sirop de bouleau; particularité:


L'odeur du sirop de bouleau est particulière s’apparentant à celle du caramel avec un touche d'épices.  


Sirop de bouleau
(mise à jour 27 février 2020)

La bétulaie du nord   a été un producteur de sirop de bouleau pur, situé à Chibougamau, qui a opéré environ dans les années 2015-2017.   

L'Arboré, entreprise située à Saint-Félicien a également produit et mis en marché du sirop de bouleau dans les années précédentes.









Où se procurer du sirop de bouleau en 2020 ? 
(commande par internet)

* Gourmet Sauvage / sirop de bouleau, cliquez ICI .


* Appalache - Sirop de bouleau, cliquez ICI.




Nouveauté 2020: 

Parallèle 49 , un tout nouveau producteur situé au nord du Lac St-Jean qui  nous offrira son sirop de bouleau dès le mois d'avril prochain. 



Selon M. Carol Martel, propriétaire, le sirop de bouleau étant un produit avant tout destiné à la cuisine, une partie de sa première production sera disponible aux consommateurs dans différents point de vente et environ le quart sera réservé à la restauration de la région.



Bon succès à cette nouvelle entreprise régionale!  Et vive le sirop de bouleau! 

Pour rejoindre Parallèle 49, cliquez ICI.














VidéoComment faire du sirop de bouleau? 




VidéoSirop de bouleau L'Arboré



D’autres billets publiés ayant pour sujet le sirop de bouleau :
         (liens cliquables)

Mise à jour: 27 février 2020 
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lundi 3 mars 2014

Changement d'heure le 9 mars 2014



Changement d'heure au printemps 2014 au Québec: dans la nuit du 8 au 9 mars, on avance l'heure!
Le Huffington Post Québec  |  Publication:


 Source:  http://quebec.huffingtonpost.ca/2014/01/16/changement-heure-printemps-2014-quebec-8-mars-avance-heure_n_4610767.html


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100,000 Mercis!


                                               100,000  Mercis!
                                                                                  La Jeannoise


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mercredi 26 février 2014

Orphelinat agricole à Vauvert au Lac St-Jean ... un peu d’histoire.






Huit Frères Ouvriers de Saint-François-Régis exilés de la France débarquèrent au Québec en 1903.  Ils ont poursuivi leur voyage jusqu’à Roberval, d’où ils s’embarquèrent sur le bateau à vapeur ‘Le Nord’ pour arriver à la maison des colons à Péribonka le 29 juin.  Les frères ont défriché, cultivé les terres tout en étant préoccupés par l’orphelinat à venir qui était le but de leur communauté et leur raison d’être au Québec.  Ils habitaient alors à la ferme Beemer, canton Dalmas à Péribonka.


À l’automne 1905, la communauté a fait l’acquisition de plusieurs lots situés à 5 kilomètres du canton Dolbeau, sur la rive de la Grande Péribonka, face à Pointe-Taillon dans le canton Racine.  Sans tarder ils commencèrent à défricher…

La première bâtisse construite à Vauvert, à l’automne 1906, servait de cuisine, de dortoir et de chapelle.  

Le premier juillet 1907, l’orphelinat était terminé en bonne partie et les Frères pouvaient s’y installer.  Cette date a été reconnue comme celle de la fondation de l’Orphelinat Saint-Joseph-du-Lac situé sur le lot 7 du rang 1 au canton Racine.  À son ouverture officielle cette institution accueillait une douzaine d’enfants et bien d’avantage par la suite.

L’Orphelinat Saint-Joseph-du-Lac avait pour but de recueillir les orphelins et les enfants pensionnaires pour leur donner une éducation chrétienne et les former à la profession agricole ou industrielle.   L’orphelinat accueillait non seulement des orphelins mais aussi des garçons  dont les parents désiraient  faire donner une éducation et une formation professionnelle. L’âge d’admission des élèves variait entre 7 et 13 ans  et plusieurs quittaient vers 18 ans, après leur formation professionnelle.


Après la classe, selon leur force et leurs aptitudes, les élèves étaient formés aux travaux de défrichement,  de construction ainsi qu’aux différentes techniques agricoles, horticulture et soins aux animaux,  la conduite des machines agricoles etc..


En plus de posséder plusieurs bâtisses  dont l’Orphelinat,  le noviciat et des bâtiments de ferme, les Frères avaient la responsabilité du service postal.  C’est d’ailleurs lorsque le gouvernement  a doté l’établissement d’un bureau de poste que les terres des Frères ont pris définitivement le nom de Vauvert, le même nom qu’une région en France bien connue des Frères Ouvriers Saint-François-Régis.

La communauté tirait la majorité de ses revenus des produits de la ferme en faisant la culture de plusieurs variétés de céréales et de légumes, contribuant même à populariser la culture de la pomme de terre au Lac-Saint-Jean.  Ils s’adonnèrent  aussi à l’élevage de vaches, de moutons et de chevaux.


En février 1926, un incendie accidentel  a détruit complètement le bâtiment du juvénat-noviciat qui avait été construit en 1912.  Aucune perte de vie n’a été déplorée.  Les Frères Ouvriers ont entrepris immédiatement la construction d’un nouvel établissement.

À la suite de l’incendie,  Vauvert a subit les difficiles conséquences de la construction des grands barrages et du rehaussement du Lac St-Jean.

L’inondation de 1928 a eu des répercussions importantes pour les Frères.  Les meilleures terres agricoles étaient détruites par la crue des eaux, les Frères pouvaient difficilement subvenir aux besoins de leur communauté.  Ils n’ont pas eu d’autre choix que de penser à changer de lieux.  Ce fut des années de sacrifices et de durs labeurs.

En 1936, la Compagnie Duke-Price a offert une compensation aux Frères Ouvriers Saint-François-Régis.

En 1938,  les frères ouvriers ont déménagé à Saint-Louis-de-Bagot, puis la communauté a fusionné le 21 novembre 1959 à celle des Frères maristes.  Tous les établissements des Frères à Vauvert ont été définitivement fermés, démolis ou vendus. Les Frères Ouvriers ont dû tout recommencer à leur nouvelle demeure de Bagotville.

Par la suite, dans les années 1960 plusieurs terrains de Vauvert se sont vendus pour la villégiature sur le bord du Lac St-Jean. Présentement plus de 500 chalets se regroupent dans ce site naturel enchanteur.

Aujourd’hui,  il  reste seulement quelques sections des fondations  pour témoigner  de l’existence de cet orphelinat des Frères Saint- François-Régis de Vauvert… plusieurs qualifient ces vestiges du passé chargé d’histoire comme étant les ‘ruines des Frères’ situées tout près de la chapelle Notre-Dame de Vauvert.

C’est un bref résumé  du début du XXe siècle lorsque les Frères ouvriers de St-François-Régis, sont venus s’établir et y ont fondé un l’orphelinat agricole au canton Racine  (Vauvert). (Ce secteur fait maintenant partie de la ville fusionnée qu’est Dolbeau-Mistassini)

« Au Lac-Saint-Jean, les garçons orphelins peuvent être envoyés à l’orphelinat agricole des frères de Saint-François-Régis. Cette communauté religieuse arrive en 1903 à Péribonka, mais les frères ne s'installent définitivement sur les terres de Vauvert qu’en 1907. La première année, l'orphelinat reçoit 6 enfants, en 1908-1909 on en compte 14, alors qu'en 1909-1910, le compte passe à trente. Les garçons proviennent de diverses localités de la région. Le programme d'éducation est strict et basé sur une discipline rigoureuse. Pendant l'année scolaire, des cours sont dispensés aux orphelins. Au cours de l’été, ils participent davantage aux divers travaux agricoles.

La communauté tire la majorité de ses revenus des produits de la ferme. Elle fait la culture de plusieurs variétés de céréales et de légumes. Elle contribue même à populariser davantage la culture de la pomme de terre au Lac-Saint-Jean. Dans leur jardin expérimental, où les terres sont sablonneuses, les frères avaient observé les possibilités qu’offrait cette culture. Les frères s’adonnent aussi à l’élevage de vaches, de moutons et de chevaux. Mais bien des difficultés mettent la communauté à l’épreuve. Les années de la Première Guerre mondiale (1914-1918) sont synonymes de grands maux ainsi que les années qui précèdent la grande crise économique des années 1930. Ils sont aussi affectés par le rehaussement des eaux du lac Saint-Jean en 1926. Les difficultés continuelles poussent finalement les religieux à déménager dans le rang Saint-Louis, près de Bagotville et de Chicoutimi. Dès 1938, les bâtiments de Vauvert sont définitivement fermés. » 








Les résidents de Vauvert (Dolbeau-Mistassini) tiennent à  préserver l’histoire.
Chapelle Notre-Dame de Vauvert
Suite à une initiative de feu Donatien Dumais (lequel fut pensionnaire chez les Frères lorsqu’il avait 13-14 ans et témoignait des bons enseignements  reçus) qui a été un donateur majeur pour la préservation et la rénovation de la chapelle de Vauvert, la Ligue des propriétaires de Vauvert parraine l’évènement Un apéro à Vauvert.
Les résidents  de Vauvert veulent conserver leur chapelle et au besoin la rénover. La Ligue caresse aussi le projet de faire de cette chapelle un lieu de rassemblement à l’année, notamment pour l’utiliser aussi comme salle pour des loisirs.
La ligue a la volonté de faire de la chapelle  un lieu récréotouristique grâce notamment à la riche histoire de la communauté des Frères ouvriers Saint-François-Régis.





Tableau de Noël Boily, huile reproduisant la croix construite 
par les Frères Saint-François-Régis de Vauvert:


                              Note de l’artiste :
Cette croix aurait été construit par les Frères de St-François-Régis ;
Cette nouvelle communauté est arrivée en
1903 à Péribonka (secteur Vauvert ) fonder un orphelinat pour garçon; en 1938 ils ont
transféré leur communauté au chemin St-Louis
(aujourd’hui chemin du plateau ) à Ville de la Baie.

Aujourd’hui il reste que cette
croix en haut des terres, à l’orée des bois, isolée oubliée et en voie de
disparition.
Il y a quelques années le dernier
des frères est décédé et cette communauté n’existe plus.
P.S.
À voir en bas du cadre un morceau
de bois de cette croix.

Huile sur panneau de bois signé Noël Boily



Sources :   
L’œuvre des Frères Ouvriers de Saint-François-Régis à Vauvert au Lac-Saint-Jean 1903 à 1938,  des Éditions Déclic enr.






          liens cliquables:

Le bon chocolat des Pères Trappistes … le monastère d’hier à aujourd’hui.



Des sœurs cloîtrées (Carmélites) à Dolbeau-Mistassini












mise à jour: 11 février 2018
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