Bienvenue sur le blogue des Jeannois!!! - - -
On surnomme les 'Bleuets' les
personnes qui habitent au Lac Saint-Jean, une composante d'une des régions administratives du Québec
soit celle du Saguenay/Lac Saint- Jean(Québec,Canada). - - -
Le Bleuet c'est aussi un petit fruit bleu. - - -
Bienvenue aux 'Bleuets' qui sont nés
ou qui ont déjà habité au lac Saint-Jean! - - -
Bienvenue également à ceux qui s'intéressent à notre région!
Georgy4,vous êtes bienvenue sur le blogue des Bleuets !
C’est avec
un grand plaisir que je déroule le tapis rouge pour vous. Vous pouvez parcourir
le contenu du blogue à votre convenance et marquer votre réaction suite à la
lecture de chacun des248 billets publiés et laissez vos commentaires si
vous le désirez.
Au revoir, au plaisir de vous lire et
bonne fin d’été!
La
cueillette des bleuets à la main est toujours pratiquée pour récolter de bons
bleuets prêts à la consommation ainsi que pour faire nos réserves personnelles mais
pour la cueillette commerciale on utilise maintenant les "cueilleuses de bleuets’’.
"machine à bleuets"
Pour citer Wikipedia, une cueilleuse
à bleuets, est
un instrument qui a été inventé et adopté par des résidents du Lac-St-Jean
au Québec
afin de faciliter la cueillette de bleuets en forêt ou en bleuetière.
Il en existe plusieurs sortes:
manuelle, semi-automatique et automatique, ainsi que différents formats. Les cueilleuses semi-automatiques et automatiques
sont aussi appelées machines à
bleuets.
Historique
La cueillette de bleuets est pratiquée depuis
plusieurs années au Lac-St-Jean. Au début, les gens récoltaient les bleuets à la
main dans les bois. Par la suite, lorsqu'est survenue l'achat massif
des bleuets, certains se sont mis à utiliser un récipient de bois muni de tiges
métalliques, formant ainsi un peigne, afin de récolter plus rapidement les
bleuets, cette invention est appelée peigne
à bleuets et nécessite l'usage des mains.
(À noter que la cueillette à la main se pratique encore en forêt et en bleuetière)
Ce n'est qu'en 1986 que René
Girard, un résidant de Saint-Méthode, inventa la première machine à
récolter les bleuets qu'il fût breveté en 1989. [Les
débuts de la machine n'ont pas été faciles pour les gens de la région, les gens
ont boycotté l'invention et même menacé l'inventeur, à l'époque ont
croyait qu'une machine qui accélère la récolte de bleuets allait diminuer le
prix d'achat de ceux-ci. Malgré les difficultés rencontrées par M. Girard,
certaines personnes ont commencé à produire et à commercialiser des copies de
machines à bleuets. Ces copies se sont avérées payantes pour leurs inventeurs
qui utilisent des matériaux moins dispendieux que le fer utilisé par René
Girard à l'époque. Le faible coût de fabrication et de vente à propulser la
machine à bleuet au sommet et maintenant ont retrouve plusieurs types de
machines sur le marché : des machines automatisées et des machines
manuelles. Certaines sont fabriquées pour s'appareiller à un tracteur à gazon,
tandis que d'autres sont encore fabriqués selon le modèle de M. René Girard.
D'autres modèles ont vu le jour
depuis et des matériaux plus rigides et durables, comme le plastique, sont
utilisés. Les peignes à bleuets sont maintenant faits de broches métalliques
ancré profondément dans un récipient de plastique formant un peigne avec réservoir.
Un autre modèle, qui s’appelle patte
d'ours dû à sa forme, s'utilise avec les mains et nécessite un
récipient externe comme un seau. Ce modèle comprend des tiges métalliques
incorporés dans un manche de plastique creux en forme ovale d'une extrémité et
courbées à environ 15° de l'autre.
Principe
La cueilleuse de bleuets se
passe comme on passe la tondeuse : elle est munie de ce que l'on
appelle un peigne,
constitué de plusieurs tiges de métal fondues dans le plastique ou soudées
contre une plaque de fer,
qui, en passant dans un plant de bleuets, ramassera tous les bleuets, ou
presque. Arrivés au bout du peigne, où se situe l'embout de plastique ou de
métal, les bleuets se détacheront du plant pour rouler dans une boîte à
bleuets. Lorsque la boîte est pleine, il suffit de la charger dans une remorque
ou de laisser la boîte par terre dans le champs puis de remettre
une boîte vide dans la machine.
Les cueilleuses manuelles sont sans contredit les plus
vieilles machines à bleuetsqui existent. Il existe deux modèles, soit
le peigne et la patte d'ours.
Le peigne est composé d'un récipient de plastique
rectangulaire auquel on a intégré des tiges métalliques. Lorsque les bleuets
sont pris entre les tiges du peigne et que le cueilleur donne un coup de
poignet vers le haut, les bleuets tombent dans le fond du récipient de
plastique.
La patte d'ours, quant à elle,
est formée d'un manche de plastique surmonté d'un morceau de plastique creux et
ovale ressemblant à une patte d'ours auquel est intégrée des tiges métalliques
courbées à environ 15°. L'utilisateur agrippe les plants de bleuets puis donne
un petit coup de poignet afin de faire tomber le petit fruit bleu dans un
récipient, habituellement un seau de 5 gallons auquel on a fixé une poignée.
Les cueilleuses manuelles sont
généralement utilisées en forêt étant donné que le terrain n'est pas propice à
l'utilisation de cueilleuses automatiques ou semi-automatiques.
Cueilleuse
semi-automatique
Ce modèle ressemble à une
tondeuse, il est construit avec deux roues de vélo surmontées d'un conteneur,
pour mettre des boîtes à bleuets, et d'une poignée. Un peigne est ajouté en
bas. Grâce à un mouvement de levier, les bleuets sont acheminés dans les
boîtes. Ces modèles, très populaires dans les années 1980
et 1990,
et encore au début des années 2000, sont conduits comme l'on conduit
une tondeuse et les embouts de métal forment un peigne permettant de cueillir
les bleuets sans effort, les bleuets vont ensuite tomber dans une boîte à
bleuets à l'aide du principe du levier. Ce modèle est encore très populaire dû
au faible coût de fabrication, d'utilisation ainsi qu'à la facilité
d'utilisation
pouvant être utilisé autant par les enfants que les adultes.Bien que certaines personnes les utilisent en forêt, elles sont conçus
et majoritairement utilisées en bleuetières. Elles sont privilégiées par les
familles qui récoltent avec des enfants ainsi que par les personnes qui ne
veulent tout simplement pas utiliser une cueilleuse automatique.
Cueilleuse de bleuets Simard
Cueilleuse
automatique
La cueilleuse automatique peut
s’accrocher à un tracteur à pelouse (il est nécessaire d'enlever les lames
auparavant pour ne pas endommager les plants de bleuets).
Certains modèles ont un peigne
qui vibre pour faciliter le détachement des bleuets d'avec le plant, par la
suite, le bleuet est acheminé vers les boîtes par vibration. D'autres modèles
plus sophistiqués font tomber les bleuets sur un convoyeur
qui achemine le bleuet vers une boîte à bleuet ou autre contenant, une fois le
contenant plein il est remplacé par un vide, parfois automatiquement, via
plusieurs convoyeurs et boutons.
Une compagnie de Saint-Félicien a fabriqué un modèle
industriel qui s'ajuste sur les tracteurs de série F de Kubota.
Ce type de cueilleuse est
utilisé en bleuetière étant donné qu'il n'est pas facile, voir impossible, à
manier entre les arbres et sur les terrains très accidentés des forêts.
Bien que certains modèles
soient construits par des particuliers dans leurs garages puis vendus localement, bien souvent par le biais d'annonces, certaines entreprises du Lac-St-Jean
en fabriquent.
'La cueillette des bleuets 2013' bat son plein. La récolte des bleuets sauvages en forêt ainsi qu'en bleuetière est commencée, depuis la mi-juillet, dans certains secteurs de la région du Lac Saint-Jean et prendra fin en septembre.
Plusieurs bleuetières touristiques vous invitent à cueillir vous-même ces petits fruits sucrés et savoureux. On vous dirigera dans les vastes champs afin de vous assurer une cueillette abondante. Dans la région, on retrouve plusieurs bleuetières ouvertes au grand public, notamment au Musée Louis-Hémon à Péribonka, à la bleuetière touristique de Dolbeau-Mistassini, celle de Sainte-Marguerite-Marie, de Saint-Augustin d'Almas, de Saint-François de Salles et plusieurs autres... Pour les gens qui désireraient acheter des beaux bleuets cueillis à la main, vous pouvez vous présenter dans les kiosques ainsi qu'à l'accueil des bleuetières touristiques. 2013 ne sera peut être pas une année record en ce qui concerne la quantité... mais pour ce qui est de la qualité celle-ci est garantie puisque les bleuets sont particulièrement savoureux cette année. Pour ce qui est des statistiques nous attendrons la fin de la saison pour faire le bilan.
...Souhaitons que mère nature collabore pour permettre aux cueilleurs d'avoir une bonne récolte...
DES BLEUETS et des PRODUITS DU BLEUETS, OÙ S'EN PROCURER?
Souvent confondus, le bleuet et sa cousine la myrtille ont une apparence
semblable, mais se retrouvent dans des régions distinctes. Le bleuet est un
fruit indigène du nord-est de l’Amérique du Nord, tandis que la myrtille est
présente non seulement en Europe, mais également sur la côte ouest du Canada et
des États-Unis. Il est toutefois fort possible qu’historiquement, les deux
variétés partagent une origine commune et qu’elles aient été disséminées dans
différentes régions par les oiseaux.
Récoltés depuis des millénaires, le bleuet et la myrtille n’ont toutefois été
domestiqués qu’au début du 20e siècle.
Tout Savoir sur
L'aliment
Histoire
Le bleuet : fruit divin des Amérindiens
Le bleuet était
très prisé des Amérindiens, pour qui il représentait un véritable cadeau envoyé
par les dieux pour sauver leurs familles de la famine. Cru ou cuit pendant
l’été, séché ou conservé dans la graisse pendant l’hiver, le bleuet était
consommé non seulement dans les desserts, mais également dans les soupes, les
ragoûts et diverses autres recettes traditionnelles.
Les Amérindiens utilisaient aussi le bleuet dans plusieurs préparations
médicinales. En infusion, les racines de bleuet étaient notamment utilisées
comme relaxant pendant la grossesse tandis que les feuilles servaient plutôt à
tonifier l’organisme et réduire les coliques chez les enfants.
Production
Les bleuets du Canada
Au palmarès mondial
de la production de bleuet, le Canada occupe le second rang, après les
États-Unis. À eux seuls, ces deux pays totalisent près de 90 % de la production
mondiale. Le Québec est quant à lui le plus grand producteur de bleuets
sauvages.
Très importante dans la région du Saguenay / Lac Saint-Jean – au point où les
habitants sont surnommés « les bleuets » —, la production de ce petit fruit
aurait été favorisée par l’immense incendie de forêt qui a dévasté les deux
tiers de la région en 1870.
Santé
Les autres propriétés du bleuet
En plus de son
potentiel antioxydant et anticancer, il semble que le bleuet aurait aussi des
propriétés antidiabétiques.
Le bleuet serait aussi utile contre les maladies cardiovasculaires, notamment
en réduisant le taux de « mauvais cholestérol. »
En raison de son action antioxydante, le bleuet pourrait aussi aider à ralentir
la progression de certaines maladies liées au vieillissement, par exemple la
maladie d’Alzheimer ou la maladie de Parkinson.
Un extraordinaire potentiel antioxydant
Comme d’autres
petits fruits tels que la canneberge et la fraise, le bleuet est extrêmement
riche en antioxydants. Dans le cas précis du bleuet, ce potentiel antioxydant
serait surtout attribuable à sa forte teneur en anthocyanidines, les molécules
responsables de sa belle couleur bleue.
Parmi tous les petits fruits, le bleuet est celui qui remporte la palme d’or
des antioxydants, devant la canneberge, la mûre et la framboise.
De manière générale, les molécules antioxydantes telles que les anthocyanidines
du bleuet protègent les cellules du vieillissement en limitant les dommages
causés par les radicaux libres.
Des effets anticancer
Même si les
recherches sur les propriétés anticancéreuses du bleuet en sont à leurs débuts,
certaines études scientifiques suggèrent que les anthocyanidines contenues dans
le bleuet auraient aussi un important potentiel anticancer.
Les anthocyanidines, ainsi que d’autres molécules présentes dans le bleuet,
freineraient la progression du cancer en bloquant le développement des
vaisseaux sanguins alimentant les cellules cancéreuses. Ce processus, qu’on dit
antiangiogénique prive les cellules cancéreuses de leur approvisionnement en
oxygène et en molécules nutritives.
Le potentiel anticancer du bleuet s’expliquerait aussi par son action
anti-inflammatoire.
Pour en
savoir plus
Béliveau, Richard, Les
aliments contre le cancer, chapitre 11, éditions Trécarré, 2005.
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