mercredi 25 septembre 2013

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  Métabetchouan - verdure et lac St-Jean en automne
 
 
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dimanche 22 septembre 2013

La pépinière de Normandin


Vue aérienne Pépinière de Normandin


À l’origine, soit en 1927, la pépinière agissait comme pépinière secondaire de repiquage dont les semis provenaient de pépinières principales; 266 000 plants de résineux étaient alors repiqués. C’est en 1972 que des plants sont directement ensemencés à la pépinière de Normandin. En 1984, la production en récipients débute. En 1996, une première livraison de peuplier hybride est effectuée.
 


Quelques caractéristiques 
de la pépinière de Normandin :

Emplacement
Située à mi-chemin entre Saint-Félicien et Normandin, en bordure de la route longeant la rivière Ashuapmushuan.


Superficie : 
265 hectares, dont 7 hectares pour la production de peuplier hybride, 22 hectares pour la production en récipients, 28 hectares cultivables et disponibles pour des besoins de production ultérieurs, 76 hectares en vergers à graines, plusieurs hectares pour des dispositifs de recherche et le reste est couvert de forêt naturelle.






Infrastructures
40 serres-tunnels non chauffées, 80 aires de culture, 3 secteurs avec structures d’ombrières (1 ha), 5 vergers à graines (semences), une vingtaine de bâtiments abrités, 3 stations de pompage.

De plus, on compte 26 km de chemin, 23 km de brise-vent, 2 bassins pour l’irrigation via un réseau de conduites de 38 km.


Ressources humaines : 
jusqu’à 125 personnes travaillent en période de pointe, dont 90 employés saisonniers, principalement des aides et des ouvriers sylvicoles.

Budget annuel :
 environ 2 millions $ annuellement, incluant des activités de production de semences, de services régionaux et de recherche.

Objectif de production annuelle :
 environ 16 millions de plants sont produits annuellement.

Types de production :
la production en récipients dans différents modèles (de 25 cm3 à 310 cm3) pour la culture des résineux de petite dimension (PPD), moyenne dimension (PMD) et forte dimension (PFD).
Une production de plants à racines nues (plants cultivés sur des plates-bandes au sol) pour la culture des peupliers hybrides.

Essences produites :
  • Résineux : épinette noire, épinette blanche, épinette de Norvège et pin gris. Occasionnellement du mélèze et du pin rouge.
  • Feuillus : Peuplier hybride
Clientèle : pour la région du Saguenay-Lac-St-Jean. Production pour les programmes d’aménagement forestier associés au Ministère (CAAF, agences en forêt privée, Mois de l’arbre).
Autres services : production de semences, collaboration avec des centres de recherche forestière, service d’entreposage de matériel régional et centre de transit de plants.






Ø  Site internet ville de Normandin en cliquant ICI.  










Également publié sur le Blogue des Bleuets:









jeudi 12 septembre 2013

D'où viennent ces noms ?





Delisle (Saint-Coeur-de-Marie) :

Le nom Delisle tire son origine du canton De l'Ile inscrit par l'arpenteur Duberger dans son rapport d'arpentage du canton en 1861.

Mistook, nom donné quelquefois à l'endroit où se situe le territoire de Saint-Coeur-de-Marie vient de la langue montagnaise et signifie "bois", "morceau de bois". Les habitants de Delisle s'appellent des Mistoukois. 

L'Ascension de Notre-Seigneur :

Le nom lui a été donné le 8 juin 1916, jour de l'octave de L'Ascension. "Cette dénomination se révèle d'autant plus justifiée que l'église paroissiale a été érigée sur une élévation, comme le souligne Hormidas Magnan" (Dict. des noms de lieux, 352).

Saint-Henri-de-Taillon :

Le nom lui vient du premier prêtre à desservir la future paroisse, l'abbé Henri Cimon en 1888-1889. Quant au nom Taillon, du nom du canton, il est nommé en l'honneur de Louis-Olivier Taillon, premier ministre du Québec en 1887 et en 1892-1896.
Quant au nom populaire La Pipe 
il signifie une escale pratiquée par les anciens canotiers. "Cette escale était ce que nos bateliers appellent "une pipe", c'est-à-dire la distance au bout de laquelle ils s'arrêtent et se reposent. Ils parlaient de pipe parce que, à l'instant où ils arrêtent, chaque homme qui fume, et il n'y en a pas qui ne le font pas, allume aussitôt sa pipe et fume avec vigueur pendant environ cinq minutes. Puis ils repartent avec une grande ardeur et, apparemment, reposés" (Jacob Mountain, dans Saguenayensia, mai-juin 1969, p. 76)

Sainte-Monique-de-Honfleur :


Le nom Honfleur veut rappeler le nom de la ville de Honfleur d'où parti Samuel de Champlain pour la Nouvelle-France en 1603.

Il veut perpétuer également la mémoire du passage en Normandie en 1898, d'Adélard Turgeon, ministre de la Colonisation de la province de Québec alors en mission de propagande pour la Société de Colonisation et de Rapatriement du Lac-Saint-Jean en vue d'attirer de colons français au Québec.

Sainte-Monique est la mère de Saint-Augustin (nom de la paroisse voisine).

Alma :

C'est pour commémorer la victoire des Alliés (Français, Anglais, Turcs) contre les Russes sur le fleuve Alma, en Crimée le 20 septembre 1854 que Duberger l'inscrit dans son rapport d'arpentage de 1861. Il se rappelle alors qu'il arpentait ce territoire lors de cette victoire. La bataille s'est déroulée sur les rives du fleuve Alma, près de Sébastopol dans une région de vergers.

Alma signifie "pomme" en langue tatare. Les habitants se nomment des Almatois.

Saint-Bruno :

Le nom de Saint-Bruno évoque le souvenir de Bruno Leclerc, premier desservant de la future paroisse durant les années 1885-1891. L'abbé Leclerc est alors curé de la paroisse d'Hébertville.

Les habitants sont des Brunois.

Hébertville et Hébertville-Station :

C'est à Nicolas-de-Tolantin Hébert (1810-1888)que l'on doit le nom d'Hébertville C'est en effet le curé Hébert et l'Association des comtés de l'Islet-Kamouraska qui, les premiers, sont venus défricher le territoire.

Quant à Hébertville-Station, on la distingue de sa compagne située à quelques kilomètres à sa gare le long du chemin de fer Canadien National.

Les habitants sont des Hébertvillois.

Les habitants d'Hébertville-Station sont des Hébertstalois(se).

Lac-à-la-Croix :

On lui doit ce nom à cause de l'apparence des quatre lacs situés près du village et qui sont regroupés en forme de croix.

Les habitants sont des Lacroisiens.

Saint-Gédéon-de-Grandmont :

La municipalité de Saint-Gédéon doit son nom à Gédéon Ouimet, procureur-général du Québec, lors de son voyage à cet endroit en 1869. Quant à Grandmont, il évoque le nom d'un contremaître de Price, Joseph Grandmont, qui y fait des chantiers en 1860.

Les habitants sont des Saint-Gédéonnais.

Métabetchouan : (anciennement Saint-Jérôme) :

Le nom Métabetchouan peut signifier "arrivée, aboutissement du courant", ou "le gros, le dernier", la partie de la rivière qui en est la fin, le point où elle a fini de grossir, meta ayant le sens de "gros", de "fin" où ça finit, où tout est accumulé.

Ce nom évoque l'idée du fait de ramasser tout bagage, matériel, où même idée, pensée; avant d'aller plus loin, de se livrer, de se communiquer. Ceci correspond à la description de la rivière Métabetchouane dans ce qui caractérise sa dernière partie: un courant rapide qui ramasse ses eaux en un étang, qui se recueille avant de se verser doucement dans le lac Saint-Jean. (Tremblay, Victor, Le poste de Métabetchouan).

A noter que le nom de la rivière s'écrie avec un "e" à la fin: Métabetchouane.

Les habitants sont des Métabetchouanais.

Desbiens :

Desbiens doit son nom à Louis Desbiens qui y exploite une scierie dès 1896.

Les habitants sont des Desbienois.

Chambord :

Ce nom de Chambord aurait été suggéré par l'arpenteur Pascal-Horace Dumais. "Dumais recevait de nombreux journaux de France et il a pu se passionner pour les manifeste remarquables et la popularité de Henri de Bourbon (1820-1883), comte de Chambord et prétendant au trône de France qui, vers 1870, estimait le moment venu de rétablir la royauté" (Dictionnaire des noms de lieux, p. 118).

Les habitants sont des Chambordais.

Lac-Bouchette :

En 1828, une équipe d'explorateurs, sous mandat de la Chambre d'Assemblée du Bas-Canada, explore le Saguenay et le Lac-Saint-Jean pour y tracer les meilleures routes, analyser les sols, et si elles sont susceptibles de culture, d'inventorier la faune et la flore ainsi que le potentiel minier. Une partie de l'expédition part de Trois-Rivières, remonte la Saint-Maurice,franchit la ligne de partage des eaux et redescend jusqu'au lac Saint-Jean en passant par un lac que l'on nommera Bouchette en l'honneur d'un membre de l'équipe, Joseph Bouchette ainsi que du père de ce même Bouchette, également prénommée Joseph, lui aussi arpenteur et géomètre.

Les habitants se nomment des Lac-Bouchettiens.

Val-Jalbert :

Municipalité nommé en hommage à Damase Jalbert qui y construit une usine de pulpe au pied de la chute.

Roberval :

Le nom est donné en l'honneur de Jean-François de la Rocque, sieur de Roberval (1500-1560), premier lieutenant-général du roi en Nouvelle-France (1541).

Les habitants sont des Robervalois.

Saint-Prime :

Le nom est donné à la paroisse en l'honneur du curé de Notre-Dame de Roberval, Prime Girard, qui vient y donner la mission aux nouveaux colons en 1863-1871 Saint-Prime et son frère Saint-Félicien subiront le martyr à la fin du IIIe siècle.

Saint-Félicien : Frère de Prime, martyrisé sous l'empereur romain Maximien.

Les habitants sont des Félicinois.

La Doré :

Le doré est un poisson habitant le lac Saint-Jean et ses tributaires. On a donné son nom à un de ces tributaires où il est particulièrement abondant : la rivière aux Dorés. Mais par une contraction admise en géographie, on l'appelle "La Doré" comme on dira la Mistassini ou la Péribonka. L'article "la" se rapporte au mot "rivière" qui est sous entendue et "Doré" est le nom du poisson appliqué à la rivière mais demeurant masculin. La paroisse catholique prendra le nom de Notre-Dame-de-la-Doré.

Les habitants s'appellent des Doréens.

Saint-Méthode :

La paroisse et la municipalité seront mises sous le patronage de Saint-Méthode, frère de Saint-Cyrille (Saint-Cyrille-de-Normandin). Portant le titre d'apôtre des Slaves, les frères introduiront le christianisme en Hongrie, en Pologne, en Crimée et en Dalmatie. Il est à noter que Saint-Cyrille est l'inventeur de l'alphabet russe dite alphabet cyrillique.

Les habitants sont des Méthodois.

Normandin :

La municipalité a été nommée en l'honneur de Joseph-Laurent Normandin, ingénieur royal, qui trace les limites du Domaine de Roy (le pays du Saguenay), en 1732.

On nomme les habitants, des Normandinois.

Saint-Thomas-Didyme
: Le patronyme Saint-Thomas origine de Michel-Thomas Labrecque, alors évêque de Chicoutimi. Didyme désigne le nom du curé de Saint-Cyrille-de-Normandin qui dessert la communauté de 1921 à 1925.

Les habitants s'appellent des Didymiens.

Albanel :

Le nom veut commémorer la mémoire du père Charles Albanel (vers 1616-1696), missionnaire et explorateur jésuite . En 1671-1672 il se rend à la Baie James en passant par le Saguenay et la rivière Mistassini.

Les habitants s'appellent les Albanélois.

Girardville :

La municipalité doit son nom grâce au canton Girard, du nom d'un ancien député du Lac-Saint-Jean, Joseph Girard (1853-1933). Il siègera à l'Assemblée législative de 1892 à 1900 et à la Chambre des Communes de 1900 à 1908.

Les gens se nomment Giradvillois.

Dolbeau :

On a voulu mettre à l'honneur le père Jean Dolbeau (1586-1652), récollet, premier missionnaire chez les Montagnais du Saguenay à Tadoussac en 1615.

Les habitants sont des Dolbiens.

Mistassini :

Le nom Mistassini signifie en langue montagnaise "Grosse roche". Le père Laure, missionnaire au Saguenay explique le lieu: "C'est dans cet endroit (région du lac Mistassini) qu'habitent les Mistassinis ou en français les Mistassins. Ce nom, composé de "Micha", grand et "Assini", pierre, vient d'une grosse roche qui se rencontre dans la rivière des Mistassins. Les sauvages avaient en vénération ce rocher. C'eût été un crime pour eux de passer auprès sans y laisser quelques marques de leur superstition envers "Tchigishes", le dieu du beau et du mauvais temps qui, selon leurs fables, y avait sa demeure de prédilection. D'ordinaire, leur offrande consistait en un peu de tabac, une galette ou quelques os de castors ou de poissons, qu'ils déposaient respectueusement sur ce rocher. Mais d'autres sauvages, plus dévots envers leur calumet ou leur pipe qu'envers leur dieu, enlevaient en passant le tabac offert au bon ou mauvais génie qui n'avait pas eu soin de profiter de la piété de ses adorateurs".

C'est la aussi qu'ils prétendent que lors du déluge le grand canot vint s'échouer sur une haute montagne qu'ils montrent. Certains même affirment comme un article de leur foie y avoir vu souvent un vieil homme d'une hauteur démesurée, lequel armé d'arcs et de flèches se promène aux environs et semble garder les respectables débris de ce canot dont, à ce qu'ils prétendent, restent encore quelques vestiges incorruptibles...

Les habitants sont des Mistassiniens ou Mistassins.

Sainte-Jeanne-d'Arc :

Le nom lui est donné en hommage à Sainte-Jeanne-d'Arc nouvellement canonisée. On nomme les habitants Jeannedarcois.

Péribonka :

Nom d'origine amérindienne signifiant "rivière qui fait son chemin dans le sable" ou "où le sable se déplace". En effet, cette rivière est peu profonde surtout à la hauteur de la ville de Péribonka. Des habitants demeurant anciennement à Jeanne d'Arc (Pointe-Taillon) pouvait se rendre à Péribonka en traversant la rivière à cheval ou même à pied durant l'été. L'exhaussement des eaux du lac ne nous permet plus de vérifier cette constatation, ayant aussi relevé le niveau de la rivière.

Les habitants s'appellent des Péribonkois.



Extraits de:  ‘Je viens du Lac St-Jean, pas du Saguenay’ 14 janvier 2010   et  autres.                            





Mots d'origine amérindienne

Ashuapmuchuan (rivière)
Là où l’on guette l’orignal

Babiche :

Petit fil / coupé fin / corde
La babiche est constitué d’intestins et autres parties des animaux que les amérindiens utilisent pour fabriquer les raquettes.

Canada
Village là où j’habite
Ilnu / Ilunatsh (singulier/pluriel)

Ilnu / Ilunatsh (singulier/pluriel)
Nom amérindien des Montagnais, signifie Homme

Mashteuiatsh (municipalité)
Là où il y a une pointe

Métabetchouan (rivière et municipalité)
Courant qui se jette dans le lac

  • Mistassini (ville et rivière)
    Grosse roche

·         Ouananiche (salmo salar ouananiche - saumon d’eau douce)
Égaré / en-dehors de son milieu
(Poisson typique d’ici, truite qui aurait évoluée suite au retrait des eaux salées pour devenir la Ouananiche. Voir rubrique « Fjord, unique en son genre » et « Lac Saint-Jean, véritable mer intérieure » pour plus de détails).

·          

·         Ouiatchouan (rivière et ancien nom de la communauté de Mashteuiatsh)
Remous

·         Péribonka (rivière et municipalité)
Rivière creusant le sable

  • Piékuagami (nom amérindien du Lac Saint-Jean)
    Lac peu profond

·         Québec (province et ville)
Rétrécissement / escarpement

Extraits de     http://www.saguenaylacsaintjean.ca/fr/informations/mots_amérindiens

 
http://www.facebook.com/LaPageDesBleuetsDuLacSaintJean?ref=hlX"*