(Source: Radio-Canada) Après avoir fait l'acquisition d'une centaine de lots agricoles au Lac-Saint-Jean, la Banque Nationale et l'investisseur privé Éric Dubé suspendent leurs achats de terres.
Le porte-parole de l'institution financière,
Claude Breton, indique que la banque a choisi de conclure les transactions en
cours depuis près de 18 mois, mais ne fera plus de nouvelles offres d'achat.
« Il est hors de question d'aller ailleurs si
ce n'est pas un modèle gagnant, précise M. Breton. Les gens ont des
appréhensions, ce sont des remarques pertinentes et on les entend. »
La Banque Nationale souhaite cultiver les terres dans le but de faire des
rendements. Elle espère toutefois que le temps d'arrêt lui permettra de trouver
un terrain d'entente satisfaisant pour ses propres intérêts et ceux des
producteurs.De son côté, le président de la Fédération de l'Union des producteurs agricoles du Saguenay-Lac-Saint-Jean, André Fortin, est soulagé de la tournure des événements, même si la banque ne se retire pas complètement du marché.
« Il peut y avoir d'autres organisations, d'autres institutions financières qui viennent dans la région, souligne M. Fortin. C'est important qu'on regarde le contrôle qu'on peut mettre. »
Les producteurs applaudissent aussi la décision de la banque. « Si on veut prendre de l'expansion, on ne sera pas capable de concurrencer une banque, affirme l'un d'eux. Elle nous finance, mais elle achète aussi. C'est problématique. »
« Ça fait monter la valeur des terres, ajoute un autre agriculteur. Ce n'est pas bon pour ceux qui veulent agrandir. Si c'est trop cher, ce ne sera pas achetable. »
Le 17 avril dernier, le ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation, Pierre Corbeil, a annoncé la réalisation d'une étude sur l'acquisition des terres agricoles au Québec.
Source : http://actualites.sympatico.ca/nouvelles/regions/agriculture_lac-saint-jean_la_banque_nationale_nachetera_plus_de_terres_agricoles/706751ee
Mise à jour - 25 mars 2013
Par Radio-Canada le 24 mars, 2013
Le
président de l’UPA du Saguenay-Lac-St-Jean salue la volonté de Québec de
protéger les terres agricoles
La volonté du
gouvernement Marois de considérer le sol agricole québécois comme une ressource
naturelle qu'il faut protéger et mettre en valeur réjouit le président régional
de l'UPA, Yvon Simard.
Vendredi, le
ministre de l'Agriculture François Gendron a présenté, devant 80 représentants
du secteur bioalimentaire, les grandes lignes de sa future politique et a
entendu les commentaires sur la meilleure façon de la mettre en oeuvre.
Le ministre
s'est dit disposé à renforcer les pouvoirs de la Commission de protection du
territoire agricole.
Pour le
président régional de l'UPA, le milieu agricole ne peut qu'appuyer cette
volonté de Québec de protéger les terres:
« Le ministre va
s'assurer que les terres demeurent le patrimoine du Québec. Tant et aussi
longtemps qu'il va favoriser ça, on va être derrière lui. On ne veut pas que ça
serve à la spéculation. On veut que ça serve aux Québécois pour se nourrir »,
a-t-il affirmé.
Terres agricoles
achetées par la Banque Nationale
Yvon Simard
s'interroge sur ce que va faire la Banque Nationale avec les 10 000 âcres de
terres agricoles qu'elle a achetés au Saguenay-Lac-Saint-Jean en 2011 et 2012.
Il espère que
l'institution financière ne laissera pas en friche ces 10 000 âcres de terres.
Si c'est le cas, ce sera néfaste pour le milieu rural.
« Dans un mois,
on va commencer à penser à semer et on ne sait pas qui va cultiver les terres,
s'il y a possibilité de les louer. Ça nous préoccupe. Ces terres-là ne sont pas
cultivées cette année. Il y a un impact économique pour la région. C'est du
travail dans les champs qui ne se fera pas. C'est du monde qui ne travaillera
pas », souligne-t-il.
Le président régional de l'UPA affirme que la
Banque nationale ne répond pas aux appels de son organisation depuis quelques
semaines.
Mise à jour - 28 avril 2013
Publié le
28 avril 2013
Par Louis
Potvin (Le Quotidien)
Acquisition
des terres controversées de la Banque Nationale
Charles Sirois, producteur
agricole
(Saint-Félicien) L'homme d'affaires originaire de Chicoutimi
Charles Sirois se lance dans le domaine de l'agriculture. Avec un associé, ils
achètent toutes les terres agricoles appartenant à la Banque Nationale.
En effet, l'entreprise Pangea terres agricoles, propriété
de Serge Fortin et Charles Sirois, va s'accaparer environ 5000 acres de
superficies de terres appartenant à la Banque Nationale.Ce billet donne suite à Agriculture / L’achat massif des terres agricoles au Lac St-Jean; devrions-nous nous inquiéter?