« La traverse des lutins » traverse l'imaginaire
Parents et enfants séduits par la nouvelle histoire
La nuit dernière, il a dû s'en passer de bien
belles à la Quincaillerie BMR Tremblay-Laroche de Métabetchouan—Lac-à-la-Croix.
D'abord, sur le coup de 18 h, plus de 200 parents et enfants assistaient au
lancement du livre de Nadia Perron et Régis Tremblay « La traverse enchantée »
qui raconte la vraie histoire des lutins. Sur les centaines de lutins présents,
aucun ne bougeait. Mais, quand la visite a quitté le magasin et que l'on a
éteint les lumières, attention, les lutins s'en sont donnés à cœur joie.
L'engouement envers le phénomène des lutins ne
cesse de croître d'année en année. Cependant, la vraie histoire des lutins a
débuté il y a cinq ans à Métabetchouan—Lac-à-la-Croix alors que les petits
enfants du copropriétaire de la quincaillerie, Régis Tremblay, ont découvert
des traces dans la neige à l'entrée du magasin.
Un premier lutin avait réussi à se faufiler dans le
magasin et les employés ont multiplié les pièges pour tenter de l'attraper.
Les lutins restent complètement immobiles le jour.
Cependant, la nuit, ils se déplacent partout, sont coquins et font des blagues.
Les employés ont cependant découvert que les lutins
adorent le chocolat et on a même imaginé une recette de galettes à lutin pour
faciliter leur capture. Et ça, c'est la magie.
On n'achète pas un lutin, il faut le capturer !
Régis Tremblay et Nadia Perron
Un 2e livre
« L'an dernier, c'était La grande aventure d'Orion
et cette année, c'est La traverse enchantée, c'est la vraie histoire des
lutins… Quand on a fondé l'histoire avec Régis Tremblay, c'est vraiment ce qui
s'est passé pour vrai dans notre coin ici, Ce que je raconte, c'est ce qui est
arrivé. Moi, j'ai fait les dessins de base et une illustratrice infographiste a
recréé les personnages. J'avais déjà tout monté le manuscrit » raconte
l'auteure de ce 2e tome Nadia Perron.
Décoratrice à la quincaillerie, Nadia Perron a été
de toutes les démarches pour créer ce monde des lutins.
« Lui (Régis Tremblay) a fait la première chasse
aux lutins avec ses petits-enfants. C'était des traces de chat qu'il y avait
par terre. Son petit-fils a demandé, c'est quoi et il a dit que c'était des
traces de lutin… Ça l'a parti comme ça. Il y a cinq ans, les premières années
que l'on faisait ça, le monde nous prenait pour des malades moi et Régis. Moi,
je suis quelqu'un qui dessine et fait plein de choses. Ils sont venus me
chercher pour faire plein de choses. J'ai créé la caverne, le courrier du Lutin
coquin, le premier petit compte et après, j'ai écrit mes livres » raconte Nadia
Perron.
Le premier livre, tiré à 2500 exemplaires, s'est
venu comme une trainée de poudre et tout s'annonce qu'il en soit de même pour
le second.
En fait, les demandes viennent de partout ailleurs
au Québec, des Maritimes et même de la Colombie-Britannique.
« J'ai des téléphones de partout
et je ne fournis pas à envoyer des livres. J'essaie d'en distribuer partout où
je peux. C'est en demande, c'est fou… Je dirais même que l'on est comme un peu
dépassé tellement c'est rendu gros » — Nadia Perron
« J'ai des téléphones de partout et je ne fournis
pas à envoyer des livres. J'essaie d'en distribuer partout où je peux. C'est en
demande, c'est fou… Je dirais même que l'on est comme un peu dépassé tellement
c'est rendu gros. Un simple jeu que l'on faisait ici avec les enfants du coin,
c'est devenu énorme » de poursuivre l'auteure.
Nadia Perron tient également à démystifier une
chose très importante par rapport aux lutins: « Ici, vous voyez les lutins et
il n'y a pas de prix. Ils attendent de se faire capturer. Un lutin, ça ne
s'achète pas, ça s'attrape donc, tu ne peux pas avoir de prix sur les lutins.
Quand la personne a attrapé un lutin, elle l'amène à la maison, mais attention.
Le jour, il est figé, mais la nuit, c'est un malcommode et le 24 décembre, il
retourne retrouver le Père Noël qui a besoin d'eux pour distribuer les cadeaux.
Le 25 décembre, il n'y aura plus un seul lutin ici. Normalement, ils arrivent
avec la première neige », précise Nadia Perron
C'est donc toute la féerie des lutins que raconte «
La traverse enchantée ».
Et ce monde imaginaire cesse de l'être quant au
matin, les enfants découvrent les mauvais coups que les lutins ont faits
pendant la nuit.