Ce matin, nous venons de passer à l’heure d’été….
Nous avons dormi une heure de moins.
Pour ou contre les
changements d’heure? Les opinions sont
partagées.
Plusieurs déplorent les pertubations de l'horloge biologique.
Ici, au Québec une
pétition sera présentée à l’Assemblée nationale.
Voici un article pour plus d’informations :
Site
de l’Assemblée nationale
Pétition
contre le changement d’heure
Publication
6 mars 2013
À quelques
jours de l'entrée en vigueur de l'heure
avancée, une Lévisienne a réussi à convaincre une députée péquiste de parrainer
une pétition en ligne inusitée sur
le site de l'Assemblée nationale pour
réclamer l'abolition du changement d'heure.
Les
Québécois, rappelons-le, devront à nouveau avancer leur montre et leurs
horloges d'une heure en fin de semaine. L'heure avancée sera effective au petit
matin dimanche. Une habitude ancrée depuis des décennies qui n'a plus sa raison
d'être selon Valérie Harvey, une écrivaine de la Rive-Sud qui cherche à ouvrir
le débat sur la question.
Après avoir
tenté sa chance auprès de nombreux députés - et essuyé plusieurs refus - Mme
Harvey a convaincu la députée péquiste Carole Poirier (Hochelaga-Maisonneuve)
de parrainer la pétition électronique avant de refiler le dossier à sa consœur
Denise Beaudoin (Mirabel) qui a pris le relais.
Impact sur la santé humaine
La pétition,
mise en ligne le 28 février, suggère l'abandon du changement d'heure au Québec,
comme «en Saskatchewan, en Russie ou au Japon», considérant que ça «perturbe le
rythme du sommeil, amenant des troubles d'insomnie, de la fatigue et du stress
qui affectent la santé et augmentent le nombre d'infarctus», peut-on lire.
Stress pour les vaches
L'instigatrice
de la pétition, qui a recensé plusieurs études et créé un site Web sur le
sujet, déplore aussi que le changement d'heure «stresse les animaux et diminue
la production laitière des vaches, entraînant des pertes de revenus pour les
éleveurs». Autre effet négatif allégué: les perturbations pour les «grands
malades» qui doivent suivre un horaire strict dans la prise de leurs
médicaments.
«Y a-t-il
quelqu'un qui trouve des points positifs? Ça fait longtemps que j'y pensais,
mais depuis que j'ai un bébé, ça a quand même plus d'impact qu'avant. J'ai beau
essayer de lui expliquer au bébé qu'on fait un changement d'heure, mais il ne
comprend pas, lui», lance-t-elle sur un ton léger en entrevue.
Mme Harvey
convient qu'il y a des sujets «tellement plus importants dans la vie». Elle
compare son irritation liée aux changements d'heure à un «caillou dans un
soulier» dont elle souhaite se débarrasser. «On chiale, on chiale, mais
personne ne fait rien», dit-elle dans un blogue.
Environ 70
personnes avaient signé la pétition mercredi, en milieu de soirée.
Appui de la députée?
Nous n'avons
pu nous entretenir avec la députée de Mirabel qui est actuellement en Allemagne
avec une délégation de parlementaires. Impossible de savoir, donc, si elle
appuie officiellement l'idée. Quand un député parraine une pétition, il
s'engage à la déposer à l'Assemblée nationale, mais ça ne signifie pas pour
autant qu'il endosse son contenu. Un de ses collaborateurs, joint à son bureau
de comté, ignorait tout de cette pétition.
Pour la
petite histoire, dans les années 20, les villes décidaient elles-mêmes si elles
changeaient l'heure. Il pouvait donc y avoir un décalage horaire entre deux
municipalités voisines.
La province
de Québec avait adopté une loi sur le «temps réglementaire» en 1966 afin d'uniformiser
la pratique. Elle s'arrime depuis belle lurette aux décisions des États-Unis
sur la question. La prolongation des heures d'ensoleillement et l'économie
d'énergie ont toujours été invoquées pour justifier le changement d'heure.