dimanche 19 mai 2013

Pouding au pain aux bleuets et sauce à l'érable


Ingrédients
750 ml (3 tasses) de lait
15 ml (1 c. à soupe) d’essence de vanille
2,5 à 5 ml (1/2 à 1 c. à thé) de muscade moulue
2 litres (8 tasses) de pain croûté rassis, coupé en cubes 
60 ml (1/4 tasse) de beurre mou
250 ml (1 tasse) de sucre
4 œufs, légèrement battus
500 ml (2 tasses) de bleuets frais
ou
1 boîte de 300 g de bleuets surgelés

Sauce à l’érable
250 ml (1 tasse) de sirop d’érable
250 ml (1 tasse) d’eau
125 ml (1/2 tasse) de sucre
45 ml (3 c. à soupe) de beurre mou
45 ml (3 c. à soupe) de farine
  


1 .  Préchauffer le four à 180°C (350°F).

2 .  Dans un grand bol, mélanger le lait, l’essence de vanille et la muscade. Incorporer le pain et laisser tremper 5 minutes.

3 .  Dans un autre bol, à l’aide d’un batteur électrique, battre en crème le beurre et le sucre. Ajouter les œufs et mélanger jusqu’à ce que le mélange blanchisse, soit environ 5 minutes. Incorporer au mélange de pain. Terminer en incorporant délicatement les bleuets.

4 .  Verser le pouding dans un plat en pyrex de 2 litres (8 tasses). Cuire au centre du four environ 1 h 15 ou jusqu’à ce que le pouding soit légèrement gonflé et doré. Servir tiède.

Sauce à l’érable
1 .   Dans une petite casserole, porter le sirop d’érable, l’eau et le sucre à ébullition. Faire mijoter 5 minutes. Dans un bol, mélanger le beurre et la farine à la fourchette. Ajouter peu à peu le beurre manié à la préparation précédente. Remuer jusqu’à épaississement.

2 .   Accompagner le pouding de la sauce à l’érable chaude.

Une recette de Ricardo.  



                           

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Au revoir et au plaisir de vous lire.
                                                                




samedi 18 mai 2013

Jour des Patriotes




Le Drapeau utilisé par les patriotes du Bas-Canada de 1832 à 1838
Il est encore régulièrement utilisé aujourd'hui lors de la Fête nationale du Québec 
et de la Journée nationale des patriotes.




La journée des Patriote; jour férié.

 La journée des Patriotes est une fête nationale québécoise qui a lieu annuellement le lundi qui précède le 25 mai, marquant le premier long weekend  de la saison estivale.

Instaurée sous le gouvernement péquiste de Bernard Landry en 2003, elle remplace ce qui était jusque-là la Fête de Dollard. Cette journée est célébrée au même moment dans le reste du Canada sous le nom de fête de la Reine, en l'honneur de la Reine Victoria.

Bien qu'une journée des patriotes existe depuis 1982, plusieurs organisations dont la Société Saint-Jean-Baptiste ont milité pour que celle-ci obtienne un caractère plus officiel en devenant un congé férié.



Le jour des Patriotes… Ouvert ou Fermé?



La Journée nationale des patriotes étant un congé férié, les travailleurs se doivent d'obtenir un congé ou une compensation.


La plupart des services sont néanmoins maintenus, les commerces, épiceries et pharmacies étant ouverts selon les horaires habituels tandis que  les banques et le service des postes sont fermés.







La Journée nationale des patriotes est un jour férié et chômé au Québec le lundi qui précède le 25 mai de chaque année
Instaurée en novembre 2002 et célébrée pour la première fois en mai 2003, cette journée vise à « souligner l'importance de la lutte des patriotes de 1837-1838 (Rébellion des Patriotes) pour la reconnaissance de leur nation, pour sa liberté politique et pour l'établissement d'un gouvernement démocratique». 
Avant 2003, le lundi précédant le 25 mai de chaque année était la Fête de Dollard, instituée dans les années 1920 afin de concurrencer la fête de la Reine (Victoria Day)
Source : Wikipedia

Au delà de l'histoire, au Québec, pour plusieurs "les Patriotes" représente un congé qui s'ajoute à la fin de semaine, ce qui donne 3 jours de congé…. 

Le prochain long congé de 3 jours sera celui de la Saint-Jean Baptiste en juin…. 

Vive les fins de semaines à rallonge !


Bonne fin de semaine!



mercredi 8 mai 2013

Revenons sur "la Tragédie du Lac St-Jean"


Dans le passé, la construction de barrage a causé beaucoup de controverse...

Encore aujourd'hui, la gestion de notre Lac n'est vraiment pas idéale...


Étant donné que l'histoire est ce qu'elle est, voici des extraits de Wikipédia qui nous font bien comprendre l'ampleur de cette "tragédie":


Inondation à Roberval en 1928
Tragédie du lac Saint-Jean
La tragédie du lac Saint-Jean est le nom donné  par les cultivateurs de l'endroit à l'époque aux événements ayant survenu suite à l'érection d'un barrage au niveau de la Grande-Décharge de la rivière Saguenay à la fin des années 1920. Le lac est alors monté à un niveau considérable, inondant à jamais des centaines d'hectares de terres cultivables le long de la rive. La lutte de ces cultivateurs pour revenir au  statu quo a été un échec.


Configuration géographique
À l'endroit où les eaux du lac Saint-Jean pénètrent dans la rivière Saguenay, l'île d'Alma sépare celle-ci en deux bras nommés la Petite-Décharge au sud et la Grande-Décharge au nord. Avant la construction des barrages, les deux Décharges étaient d'étroits goulots parsemés d'îles, de rochers et de chutes d'eau. La Grande-Décharge avait un débit un peu plus important et pouvait donc intéresser particulièrement les compagnies hydro-électriques au début du XXe siècle. Un peu en avant de la Grande-Décharge, se trouvait l'île Maligne, dénommée ainsi à cause des difficultés qu'on avait autrefois à l'aborder. Sa longueur était d'environ 1,5 km de long. La Grande-Décharge se terminait à la Chute-à-Caron à l'extrémité est de l'île d'Alma.

Origines de l'affaire
Préparation de la construction des barrages le long de la Grande-Décharge et  début de l'expropriation des fermiers dont les terres seront affectées par la montée des eaux.



construction centrale Ile Maligne (1924) 


Tragédie de 1926
La centrale hydroélectrique de l'île Maligne est inaugurée au printemps 1926. Elle est constituée de 8 barrages et de 12 turbines que la Duke Price a pu finalement ériger sur la Grande et la Petite-Décharge, et est considérée alors comme la plus grosse usine d'électricité en Amérique du Nord. Une ligne de transmission se dirige vers l'aluminerie d'Arvida, et une autre vers le moulin à papier de Dolbeau. De plus, la Shawinigan Water and Power Company en construira une troisième qui reliera l'usine à la ville de Québec[9].

Les barrages entrent en action le 24 juin 1926, avant même que la compagnie n'ait fait les expropriations nécessaires. En quelques jours, les terres riveraines du lac Saint-Jean sont inondées comme lors des grandes crues du printemps.

 Il y a également de nombreux dégâts dans les paroisses au nord du lac[].

Un comité de défense des cultivateurs est formé….les  propriétaires de terrains demandent réparation. Les villages les plus atteints sont Roberval, Chambord, Saint-Jérôme, Saint-Méthode, Saint-Gédéon et Saint-Prime. Les deux-tiers de la paroisse se Saint-Méthode ont disparu.

Le 7 mars, le gouvernement Taschereau fait adopter une loi donnant les terres inondées à l'Alcan et supprimant tout recours aux anciens propriétaires pour se les faire restituer. La compagnie doit cependant payer un certain dédommagement aux propriétaires lésés. Une commission d'arbitrage est nommée afin de fixer le prix des terres expropriées.

Le comité de défense doit se limiter au problème des compensations. Alcan est prête à offrir la valeur marchande des terres, alors que les cultivateurs demandent la valeur productive. Une partie d'entre eux refusent donc l'offre de la compagnie, qui aurait équivalu environ au quart de ce qu'ils demandaient et préfèrent la poursuivre devant les tribunaux.

La tragédie de 1928
Après un hiver très neigeux, le printemps 1928 est extrêmement pluvieux. Le 23 mai, le maire de Saint-Méthode, qui constate que les eaux montantes du lac peuvent devenir très dangereuses, rencontre un représentant de l'Alcan pour que la compagnie l'aide à évacuer la population menacée. Celui-ci lui répond qu'elle ne fournira rien gratuitement mais qu'elle est prête à lui louer des chaloupes[12]. Le 25 mai, l'échelle du moulin à scie de Roberval indique que les eaux ont monté de plus de 20 pieds. Le lendemain, l'échelle indique 21.5 pieds et le quai de Roberval est à deux pieds sous l'eau

Le 28 mai, l'échelle indique 23 pieds. Plusieurs rues de Roberval sont maintenant submergées. Le lendemain, l'hôpital de la ville est complètement isolé et Saint-Félicien est inondé[17]. L'Alcan consent à ouvrir les vannes de la Grande-Décharge afin de faire baisser le niveau d'eau. Elle ne peut cependant ouvrir celles de la Petite-Décharge car la municipalité voisine d'Alma craint de se faire envahir par les 5 millions de billots de bois qui reposent dans la rivière[2].

Le 30 mai, la pluie continue de tomber et l'échelle de Roberval indique 23,5 pieds. Roberval est maintenant complètement isolée et toute l'économie jeannoise est paralysée[18]. Le 1er juin, il arrête finalement de pleuvoir et les eaux commencent à baisser. Le lendemain, les vents violents indiquent que la menace n'est pas complètement disparue. Le chemin de fer est brisé. Saint-Méthode, que les terres basses rendaient particulièrement fragiles, est complètement évacuée. Toute la récolte riveraine du lac Saint-Jean est perdue. Ce n'est que le 4 juin que l'eau finit par baisser[16].

Après une rapide enquête, le gouvernement Taschereau octroie 28 000 $ au comté pour effectuer les réparations, ce qui sera loin de contenter les cultivateurs lésés[19].

Les suites
Les procès des cultivateurs contre la Duke Price débutent en 1929 et ne sont qu'une source de déception pour eux. En général, les tribunaux rendent en effet un jugement favorable à la compagnie c'est-à-dire qu'elle n'a qu'à payer la valeur marchande des terres disparues et non la valeur productive[19]. Certains cutivateurs emmènent leur cause jusqu'en Comité judiciaire du Conseil privé, qui préfère ne pas rendre de jugement sur cette affaire[19].

Le comité de défense des cultivateurs se retrouve bientôt endetté et en faillite. Onésime Tremblay lui-même, symbole de la défense des intérêts des fermiers jeannois, est obligé de vendre sa terre[].

Aujourd'hui, la tragédie du lac Saint-Jean est l'objet d'une certaine controverse. Les uns croient que le développement hydro-électrique était nécessaire à l'économie de la région; les autres soutiennent que le lac Saint-Jean a perdu ses plus belles terres agricoles dans l'affaire[].

Source:  Des extraits de Wikipedia




 Pour d'autres informations:


lien cliquable





Mise à Jour / 12 mai 2015

Un film de l'ONF "Le combat d'Onésime Tremblay" 
par Jean-Thomas Bédard explique très bien le 
désastre et ses conséquences...




Cliquez ICI pour visionner ce film.


Même s'il  n'est pas récent, on y retrouve plusieurs réponses aux questions et  il dresse un portrait juste d'un  "sujet sensible" aux Jeannois.
Personnellement, j'ai trouvé le film très bien documenté et très bien fait. À voir et à partager!


La Jeannoise







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http://www.facebook.com/LaPageDesBleuetsDuLacSaintJean

    

samedi 27 avril 2013

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samedi 20 avril 2013

D'hier à aujourd'hui ....sur le site du Trou de la Fée de Desbiens















En 1920 et plus, c’était une centrale hydroélectrique.

Aujourd’hui , c’est site touristique et historique.

Spectaculaire et grandiose, le Parc de la caverne du « Trou de la Fée » est un vaste territoire en pleine nature dont les principaux attraits sont la caverne et le canyon de la rivière Métabetchouane.

Reconnu merveille naturelle, le parc de la caverne « Trou de la Fée », offre un environnement typique des plus beaux paysages du Québec.

 
Il faut se rappeler que le site touristique de la “Caverne du Trou de la Fée” était à l’origine une centrale hydro-électrique.  En 1920 on retrouvait une conduite similaire à celle qu’on peut voir maintenant, pour amener l’eau à la petite centrale hydroélectrique en aval de la chute Martine.
Rappelons qu’au départ, l’attrait principal du site était la fameuse Caverne du Trou de la Fée. Cependant, au fil des années et des visites, plusieurs éléments se sont ajoutés.

C’est donc dans le but d’attirer de nouveaux visiteurs et même d’en faire revenir, que l’on a déboursé quelque 1,5 million de dollars afin de créer de nouvelles installations audacieuses et inventives.  
En 1920, des hommes avec des chevaux ont construit des amenés d’eau et une centrale hydro-électrique afin de produire leur propre énergie.

En 1922, un barrage fut construit sur la chute Martine et la même année, une centrale hydroélectrique fut édifiée en aval du barrage. Le barrage était muni d’une chaufferie au charbon qui servait à contrôler la crue du printemps en dégelant les glaces qui s’accumulaient en bordure des écluses. D’ailleurs, un canal d’amenée d’eau reliait le barrage à la turbine, située dans la centrale. L’électricité produite (100 kilowatts l’heure) était transportée jusqu’à l’usine de la St. Raymond Paper Ltd, servant à alimenter des meuneries ainsi qu’une usine de filtration d’eau.

Plus tard, en 1942, la St. Raymond devient la seule propriétaire de la centrale.

 Les deux employés affectés à la centrale, habitaient avec leurs familles dans le bâtiment qui sert aujourd’hui de maison d’accueil au site.

Tout près de la vieille centrale, le parc de la caverne du Trou de la Fée, situé dans un canyon, offre des plus beaux paysages du Québec. Vous pouvez y découvrez la rivière Métabetchouane avec ses chûtes, ses cascades.  

Depuis 1967, plus rien n’a servi et les vestiges sont restés tandis que les amenés d’eau ont été laissés à l’abandon. On a donc décidé de respecter le même tracé de ces amenés en grossissant le diamètre et les visiteurs pourront maintenant vivre l’expérience de marcher à l’intérieur de ce parcours. Ils auront donc droit à des points de vue de la rivière qui leur étaient jusqu’ici inaccessibles.

Aujourd’hui reconnu merveille naturelle, le parc de la caverne « Trou de la Fée », offre un environnement typique des plus beaux paysages du Québec. Explorez le canyon. Profitez de la promenade de la conduite d’amenée d’eau et des passerelles accrochées aux de caps de roc. Découvrez la rivière Métabetchouane avec ses chûtes, ses cascades, les vestiges d’une centrale hydroélectrique datant des années 20 et la diversité de son couvert forestier. Au parc de la caverne, laissez-vous séduire par le panorama, charmé par nos chauves-souris en captivités et enchanté par le sentier de la coulée verte. Et vivez de belles sensations sur 350 mètres de tyroliennes à 50 mètres de hauteur.  Vous serez étonnés, éblouis et fascinés par les parcours de conception originale.
     




  


Centre d’histoire et d’archéologie de la Métabetchouane:
  



Parc de la Caverne du Trou de la Fée
http://www.cavernetroudelafee.ca/                            
                 







Une cachette pour éviter la conscription… 

et l'apparition d'une image d'une fée...


Dans les débuts de la seconde guerre, celle de 1939-1945, les Canadiens pouvaient se joindre à l’armée sans y être forcé, ils étaient donc des soldats volontaires.  
Plus tard, étant donné le manque d’effectif, le gouvernement obligea les Canadiens à s’enrôler.  
Plusieurs hommes qui ne voulaient pas aller à la guerre se cachaient. Certains se sont cachés dans la grotte à Desbiens au Lac Saint-Jean.

Il y a aussi une légende qui fait référence à une  "coloration sur la paroi rocheuse d’une des trois chambres composantes de cette grotte" qui  aurait été perçue comme une image de fée aux yeux des hommes qui se sont cachés dans la caverne pour éviter la conscription.  Ça serait l’apparition de cette fameuse fée qui leur aurait indiqué la fin des hostilités.





Sur le blogue des Bleuets, vous pourrez lire aussi:
Mise à jour 30 mai 2019.
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