Marie-Nicole Lemieux une contralto canadienne, née à Dolbeau-Mistassini au Québec. Elle est reconnue pour sa voix rare
et sa personnalité charismatique.
Biographie
Marie-Nicole Lemieux a fait
ses études au conservatoire de musique de Chicoutimi et au conservatoire
de Montréal. En 1999, elle remporte le Grand prix Hydro-Québec du «
Festival de musique du Royaume »1 à Saguenay. Elle
connaît le succès en 2000 grâce au Concours musical international Reine
Élisabeth de Belgique, où elle remporte le Prix de la Reine Fabiola (1er prix) et le prix spécial du lied. Elle
est la première Canadienne à remporter cet honneur, ce qui lui ouvre la
reconnaissance internationale. Marie-Nicole Lemieux se produit, en récital, à
l’opéra et en concert, partout dans le monde, notamment en Amérique du Nord et
en Europe, où elle y connaît un grand succès.
Elle a chanté sous
la baguette de chefs réputés, tels qu’Alain
Altinoglu, Charles Dutoit, Bernard Haitink, Bernard Labadie, Sir Neville Marriner, Kurt Masur, Marc Minkowski, Kent Nagano, John Nelson, Michel Plasson, Sir Simon Rattle, Marc Soustrot, Jean-Christophe
Spinosi, Yoav Talmi, Pinchas Zukerman. En outre, Marie-Nicole Lemieux est fréquemment invitée par de nombreux
festivals internationaux de grande renommée.
Sur scène, elle
interprète notamment les œuvres de Debussy (Geneviève, dans Pelléas
et Mélisande), de Gluck (Orfeo, dans Orfeo ed
Euridice), de Haendel (Bradamante, dans Alcina ; Jules César et Cornelia, dans Giulio Cesare; Unulfo et Eduige
dans Rodelinda), de Mozart (la Troisième Dame dans Die
Zauberflöte), de Rossini (Isaura, dans Tancredi),
de Verdi (Mrs. Quickly dans Falstaff),
de Vivaldi (Griselda, dans l’œuvre du même nom ; Orlando, dans Orlando furioso), pour n’en
nommer que quelques-unes.
En 2005,
Marie-Nicole Lemieux a fait ses débuts au Staatsoper Berlin, participant à Il Ritorno d'Ulisse in Patria,
de Monteverdi, et a incarné le rôle de Mitrena dans la création mondiale de
l’opéra Motezuma, de Vivaldi, au centre culturel De Doelen, à Rotterdam. En 2006, Mme Lemieux a fait ses débuts comme soliste aux États-Unis :
d’abord en récital au Kansas puis à titre de soliste invitée avec le Los
Angeles Philharmonic Association. En 2007, elle interprète le rôle titre dans
le chef-d’œuvre de Händel, Giulio Cesare, à l’Opéra de Nancy, en France. Mme Lemieux
a passé la majeure partie de l’année 2008 en Europe, où elle s’est produite
notamment au Staatsoper de Berlin (Geneviève, dans Pelléas et Mélisande) ; au Concertgebouw
d’Amsterdam (Orlando Furioso avec le Venice Baroque Orchestra) ; au
Théâtre des Champs Élysées où elle a reçu un accueil triomphal (Mrs. Quickly,
dans Falstaff); au Festival
d’Orange (Faust de Gounod)
; au Théâtre
de la Monnaie de Bruxelles de nouveau dans Pelléas et Mélisande ; au Capitole
de Toulouse dans le rôle de la Sphinge (Œdipe de George Enesco). De retour
brièvement au Québec, Mme Lemieux
a participé à un concert avec l’Orchestre Symphonique de Montréal et à un récital à la Société musicale André Turp. En 2009, elle chante en
Europe (à Vienne, à Munich et au prestigieux festival
de Glyndebourne en Angleterre puis a effectué un retour au
Canada (Festival de Lanaudière, Opéra de
Montréal et divers concerts). Ses nombreux projets de
2010 vont conduire Marie-Nicole Lemieux en Europe et en Amérique du Nord,
notamment pour Falstaff au Théâtre des Champs Élysées ; La Passion selon Saint-Mathieu au Concertgebouw, dirigée par Bernard
Labadie ; La Messe en si
mineur de Bach à Washington avec le National Symphony Orchestra ; Ariane et Barbe-Bleue de Dukas à Amsterdam ; un concert avec Les
Violons du Roy à Québec ; et beaucoup d’autres.
En août 2008 elle
est dame Marthe dans le Faust de Charles Gounod, aux côtés de Inva Mula (Marguerite), Roberto Alagna (Faust), René Pape (Méphistophélès), donné aux Chorégies
d'Orange. À l'été 2010, elle se produit en Espagne en récital ainsi que dans le rôle
titre de Orlando Furioso de Vivaldi.
Prix prestigieux
En 2000,
la contralto Marie-Nicole Lemieux devient la première canadienne à remporter le
Prix de la Reine Fabiola (1er Prix) ainsi que le Prix Spécial du Lied au
Concours Musical International Reine Élisabeth de Belgique. Ce prix prestigieux
l'a fait connaître du milieu international et lui a permis de se produire tant
en récital qu'à l'opéra et en concert avec les plus grands orchestres.
Depuis, elle a interprété des œuvres de Beethoven,
Berlioz, Debussy, Gluck, Händel, Haydn, Honegger, Koechlin, Mahler, Monteverdi,
Mozart, Rossini, Verdi, Vivaldi et Wagner ainsi que de grandes œuvres du
répertoire français. Elle chante sur les plus grandes scènes du monde : le
Staatsoper de Berlin et le Staastoper de Vienne; le Concertgebouw d'Amsterdam;
le Théâtre des Champs Élysées à Paris; le Walt Disney Concert Hall de Los
Angeles; le Théâtre de la Monnaie de Bruxelles; le Staastoper de Munich; Covent
Garden à Londres, et sous la direction de chefs tels que (pour ne citer qu'eux)
Antonio Pappano, Kurt Masur, Pavo Järvi, Daniele Gatti, Bernard Labadie, Kent
Nagano, Yoav Talmi, Fabien Gabel, Alan Curtis et Jean-Christophe Spinosi.
Marie-Nicole
Lemieux a reçu au printemps 2010 un Doctorat
Honoris Causa de l'Université du Québec à Chicoutimi et en mars
2012, elle a était faite Chevalier
de l'Ordre de la Pléiade, ordre de la Francophonie et du
dialogue des cultures, par l'Assemblée parlementaire de la Francophonie.
Vidéo: Marie-Nicole Lemieux / La voix humaine ♥♥♥
La bella canto de Marie-Nicole Lemieux
Le mardi
10 juillet 2012
Le public québécois aura la chance de renouer
avec l'une des plus belles voix du Québec ce week-end, celle de la contralto
Marie-Nicole Lemieux. La chanteuse lyrique revient chez elle dans sa province
natale après une tournée européenne bien remplie. Elle chantera en compagnie de
l'orchestre I Musici au Festival international de Lanaudière et au Festival
international du Domaine Forget, dont elle est l'ambassadrice.
Elle donne des récitals cet été, mais elle profite aussi de son passage au Québec pour prendre quelques jours de repos. La meilleure façon pour elle de couper avec son monde lyrique, où le décorum est à l'honneur, est de faire du camping en roulotte. « Le camping, c'est le meilleur moyen d'être mobile, tout en étant chez moi. J'ai besoin d'être dans mes affaires, c'est pour cette raison que j'ai une roulotte. Après des tournées sans fin, ça fait du bien d'être chez soi.
Elle donne des récitals cet été, mais elle profite aussi de son passage au Québec pour prendre quelques jours de repos. La meilleure façon pour elle de couper avec son monde lyrique, où le décorum est à l'honneur, est de faire du camping en roulotte. « Le camping, c'est le meilleur moyen d'être mobile, tout en étant chez moi. J'ai besoin d'être dans mes affaires, c'est pour cette raison que j'ai une roulotte. Après des tournées sans fin, ça fait du bien d'être chez soi.
Marie-Nicole Lemieux, la divine diva
À 31 ans, la contralto
séduit les foules à travers le monde. Pourtant, la star de l'art lyrique
s'étonne encore du glamour entourant sa carrière.
PAR Mariève Desjardins
«C'était un rêve de fillette d'avoir des
robes de princesse», admet en rigolant cette magasineuse invétérée. Tantôt
frivole, tantôt intense, Marie-Nicole
Lemieux est une femme caméléon: «Je peux écouter du Malher et ensuite
danser la salsa. Et je peux être aussi débordante de joie que tourmentée.
Chanter la douleur me permet d'explorer mes zones d'ombre.»
Jeune, elle écoutait des airs d'opéra en cachette. C'était son petit morceau de paradis, sa nourriture spirituelle. Déjà, ce qui la touchait le plus n'était pas la pureté de l'organe vocal des cantatrices. «J'aime mieux entendre une voix éraillée où on sent des tripes. Tu as beau avoir une voix parfaite, si tu n'as pas d'âme, reste chez toi!» déclare avec fougue la chanteuse, qui vibre aussi en écoutant les chansons de Ferré.
Jeune, elle écoutait des airs d'opéra en cachette. C'était son petit morceau de paradis, sa nourriture spirituelle. Déjà, ce qui la touchait le plus n'était pas la pureté de l'organe vocal des cantatrices. «J'aime mieux entendre une voix éraillée où on sent des tripes. Tu as beau avoir une voix parfaite, si tu n'as pas d'âme, reste chez toi!» déclare avec fougue la chanteuse, qui vibre aussi en écoutant les chansons de Ferré.
Site web de Marie-Nicole Lemieux :
Publié le 27 février 2013,
Journal de Montréal
Après Londres et MilanMarie-Nicole Lemieux séduit Paris
Marie-Nicole
Lemieux incarne Mrs Quickly dans l’opéra Falstaff de Verdi, présenté à l’Opéra
Bastille de Paris jusqu’au 24 mars.
C’est avec un rôle qu’elle connaît bien que Marie-Nicole Lemieux a fait sa rentrée à l’Opéra Bastille à Paris lors de la première de Falstaff, de Verdi. La contralto québécoise reprend son rôle fétiche de Mrs Quickly dans le célèbre opéra comique du compositeur italien.
Après Covent Garden à Londres et La Scala à Milan, Marie-Nicole Lemieux incarne à nouveau l’espiègle Mrs Quickly dans cette comédie lyrique mise en scène par Dominique Pitoiset à l’Opéra Bastille et présentée jusqu’au 24 mars prochain (pour neuf représentations).
Une nouvelle production pour la Québécoise donc, présentée pour la première fois en 1999 à Paris, mais un même rôle avec lequel elle évolue avec une aisance déconcertante. Tantôt mutine et taquine, tantôt malicieuse et joueuse, son rôle de Mrs Quickly lui permet de jouer beaucoup sur scène avec des mimiques et une gestuelle qui font souvent rire.
Faire rire en chantant
Ça tombe bien parce que c’était justement le but de Verdi en composant cet ultime opéra: faire rire en chantant. Ce que Marie-Nicole Lemieux réussit haut la main avec cette voix chaude et profonde qui s’amuse au gré des situations improbables dans lesquelles se retrouvent les différents personnages.
Cet opéra de Verdi qui se déroule à Windsor en Angleterre raconte l’histoire de Sir John Falstaff qui, ruiné et pour se procurer de l’argent, décide de séduire deux riches bourgeoises en même temps. Il leur écrit donc à chacune une lettre, mais les deux femmes se connaissent et s’aperçoivent qu’elles ont reçu la même missive.
Elles décident alors de se venger en mandatant leur confidente, Mrs Quickly, pour remettre à Falstaff un message où elles lui font croire qu’elles sont éprises de lui. Mais le mari jaloux de l’une d’elles découvre la lettre et décide de rendre visite à Falstaff sous une fausse identité.
De la vengeance à la farce
La pièce devient donc une vraie farce où chacun souhaite se venger pour sauver son honneur. Mais comme le chante le chœur à la fin du spectacle, face au public : «Tout dans le monde est farce. L’homme est né farceur; dans son cerveau vacille toujours sa raison. Tous dupés!»
Marie-Nicole Lemieux n’incarne peut-être pas le premier rôle féminin, mais son interprétation a particulièrement séduit le public parisien.
Des plus aimées
À la fin du spectacle, lorsque les artistes se présentent sur scène à tour de rôle pour saluer, on peut facilement entendre au nombre d’applaudissements les préférences des spectateurs. Mercredi soir, Marie-Nicole Lemieux a été sans contredit l’une des plus applaudies, avec Ambrogio Maestri qui incarne le rôle-titre et Elena Tsallagova (Nannetta).
Falstaff sera diffusé en direct le 12 mars prochain dans plusieurs salles de cinéma en France et dans le monde et sera également projeté dans les cinémas français UGC en juillet prochain.
Marie-Nicole Lemieux présentera également un récital à l’Amphithéâtre de l’opéra Bastille, le 7 mars prochain, avec des œuvres de Lekeu, Chausson, Mahler et Elgar. Alors que son nouveau disque d’airs d’opéra de Gluck, Haydn et Mozart, enregistré à Québec avec les Violons du Roy sortait hier en France, la chanteuse lyrique sera l’invitée de France Musique toute la journée du 14 mars prochain. La Québécoise a manifestement le vent en poupe en ce début 2013.
Source : http://www.journaldequebec.com/2013/02/27/marie-nicole-lemieux-seduit-paris
Marie-Nicole Lemieux est une fille de
chez-nous, une fille aimable et cordiale
dont le sourire est contagieux. Malgré
son grand talent de cantatrice de renommée mondiale, elle demeure une fille
toute simple et sympathique.
En plus d’avoir un horaire
professionnel très chargé et d’être une maman, elle veille à entretenir les liens avec
ses proches, soit sa famille et ses amis personnels.
Elle
continue à récolter des hommages et des récompenses, et elle est vraiment une
femme de cœur avec une personnalité très
attachante.
Marie-Nicole est une ambassadrice pour
sa région natale et nous la remercions sincèrement.
Tous les Jeannois sont fiers de toi
Marie-Nicole! xx
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