Qui
sont les Moniales Carmélites?
Monastère actuel des Carmélites |
Elles sont des sœurs contemplatives.
Les Carmélites sont retirées afin de s'adonner à la prière
continuelle. Elles vivent dans un
silence constant.
Par définition, les sœurs cloîtrées se lèvent très tôt, prient beaucoup et
s’occupent des tâches du jardin, de la maison et vivent avec leurs revenus qui
sont constitués en majeure partie de dons, des travaux de couture, de la confection de chapelets en
bois de rose et de la vente de pain d’autel (hosties) qu’elles distribuent aux
paroisses.
La congrégation de Dolbeau a été fondée en 1957. Le monastère de
Dolbeau-Mistassini est un carmel ‘réfugié’
puisqu’il trouve ses racines au Nord-Vietnam.
Le carmel a occupé
trois emplacements différents à Dolbeau depuis sa fondation en 1957.
Le premier monastère (1957 à 1961) était situé en plein centre-ville, sur la 6ième avenue et le terrain entièrement clôturé attirait l’attention et différait du voisinage.
Le premier monastère (1957 à 1961) était situé en plein centre-ville, sur la 6ième avenue et le terrain entièrement clôturé attirait l’attention et différait du voisinage.
Le deuxième
monastère (1961 à 1967) qui a abrité les Carmélites était à la sortie de Dolbeau vers Albanel, sur le boulevard Wallberg, dans un ancien
édifice jusqu’à ce qu’elles fassent construire un tout nouveau bâtiment tout près de leur deuxième
monastère.
Présentement situé sur le boulevard Wallberg, à la sortie de Dolbeau-Mistassini vers
Albanel, entre la route régionale et la rivière Mistassini, le troisième monastère des religieuses Carmélites est visible de la piste cyclable de la Véloroute des
Bleuets ainsi que de la route 169.
Nouvel emplacement |
Monastère actuel (3ième) |
Les religieuses Carmélites sortent rarement
du carmel (leur monastère) du boulevard Wallberg soit seulement pour voter, pour aller à l'hôpital... Une personne extérieure à la communauté
s'occupe de l'épicerie et des courses.
Elles vivent donc une
vie de prière, de silence et de travail. Elles ne mangent pas de viande, sauf
en cas de nécessité. Elles vivent dans la chasteté et la pauvreté. Elles ont internet (surtout pour envoyer et
recevoir des courriels de Rome) et la télévision. Elles allument la télévision pour les grands
événements seulement, comme pour ceux télévisés au Vatican ou lors du
tremblement de terre à Haïti ou autres faits particuliers.
Un de leur travail (fabrication hosties) |
Origine de
la communauté des Carmélites déchaussées :
Les Carmélites forment un ordre
mendiant cloîtré venu d'Europe. Ses origines remontent au XIIe siècle, alors
que des pèlerins fondent un établissement d'ermites sur le mont Carmel, en
Palestine, où le prophète Élie s'était réfugié selon l'Ancien Testament.
Prenant le nom de Notre-Dame du Mont-Carmel, cet ordre quitte la Terre sainte
au cours du siècle suivant pour s'établir en Europe. En 1452, l'ordre féminin
des Carmélites est organisé. Sa règle monastique est toutefois réformée par
sainte Thérèse d'Avila, en 1562. Connues sous le nom des Carmélites
déchaussées, ces religieuses contemplatives se consacrent essentiellement à la
stricte observance de la prière, du silence et du travail manuel.
Les démarches pour amener les Carmélites déchaussées à Montréal sont entreprises en 1854 par Mgr Ignace Bourget, évêque du diocèse. En 1873, Marie-Luce-Hermine Frémont, une jeune fille de Québec aspirant à la vie contemplative, est envoyée au monastère de Reims, en France, pour être formée. Mais la première carmélite canadienne décède avant de revenir établir un Carmel au pays. C'est donc un groupe de religieuses du monastère de Reims, sous la direction de mère Séraphine du Divin Coeur de Jésus (Adéline Lucas), qui fondera l'ordre à Montréal en 1875. D'abord logées dans un bâtiment de la rue Notre-Dame, les Carmélites emménagent dans un nouveau monastère sur l'avenue du Carmel en 1896.
Au cours du XXe siècle, les Carmélites déchaussées essaiment dans la province de Québec. Elles fondent des monastères à Trois-Rivières (1929), Québec (1950), Danville (1957), Dolbeau (1957) et Tewkesbury (1983).
Les démarches pour amener les Carmélites déchaussées à Montréal sont entreprises en 1854 par Mgr Ignace Bourget, évêque du diocèse. En 1873, Marie-Luce-Hermine Frémont, une jeune fille de Québec aspirant à la vie contemplative, est envoyée au monastère de Reims, en France, pour être formée. Mais la première carmélite canadienne décède avant de revenir établir un Carmel au pays. C'est donc un groupe de religieuses du monastère de Reims, sous la direction de mère Séraphine du Divin Coeur de Jésus (Adéline Lucas), qui fondera l'ordre à Montréal en 1875. D'abord logées dans un bâtiment de la rue Notre-Dame, les Carmélites emménagent dans un nouveau monastère sur l'avenue du Carmel en 1896.
Au cours du XXe siècle, les Carmélites déchaussées essaiment dans la province de Québec. Elles fondent des monastères à Trois-Rivières (1929), Québec (1950), Danville (1957), Dolbeau (1957) et Tewkesbury (1983).
Extrait de : http://www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca/rpcq/detail.do?methode=consulter&id=8475&type=pge#.UiaytCO1Zjo
Bref historique :
La vie des religieuses s'y
déroule dans la paix et la contemplation jusqu'en 1931. Le déclenchement de la
guerre sino-japonaise en 1931, et les conflits successifs se sont achevés par
la signature du traité de Genève en 1954, traité qui allait diviser le Vietnam
en deux, toutes circonstances qui obligèrent la communauté à quitter leur beau
pays. La communauté se réfugie d'abord
en France pour un séjour de trois ans. Voyant l'impossibilité de retourner au
Vietnam la communauté cherche un lieu où s'établir et c'est un concours de
circonstances tout à fait providentielles qui amène les seize carmélites de
Hanoï à Dolbeau, situé dans le diocèse de Chicoutimi, au nord de la province de
Québec.
LA COMMUNAUTÉ :
Depuis notre
implantation en terre canadienne, les soeurs décédées ont été remplacées au fil
des ans par du sang canadien venu de différentes provinces: Québec, Ontario et
Alberta, deux soeurs sont originaires de la région du Lac Saint- Jean, et par
deux soeurs d'origine vietnamienne. La communauté se compose actuellement de 5
soeurs vietnamiennes et de 7 soeurs canadiennes.
TRAVAIL :
VIE
FRATERNELLE :
Les deux récréations quotidiennes qui réunissent toute la communauté sont l'occasion de partage et d'échange fraternel.. Récréations qui se prolongent à l'occasion des grandes fêtes telles Noël, Pâques et le Têt (Nouvel An chinois)... La joie simple des enfants de Dieu est aussi une caractéristique des colombiers de sainte Thérèse et on peut dire qu'elle est toujours présente lorsque nous nous réunissons "en famille". Théâtre "maison", ski de randonnée, patinage, promenade, ou pique-nique près de la rivière Mistassini qui longe notre grand terrain, sont quelques unes de ces activités qui contribuent à garder notre cœur jeune et vigilant pour le service du Seigneur.
PARTICULARITÉ :
Chaque jour,
l'Office de Tierce est récité avec la participation des fidèles avant la
célébration de l'Eucharistie.
Source : http://www.lecarmel.org/communautes/soeurs/carmelites-de-dolbeau.php
Orphelinat agricole à Vauvert au Lac
St-Jean ... un peu d’histoire
Le
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Épicéa
aux saveurs de la Boréalie et le Centre Augustinien…
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Fabrication et réparation de ‘’Jésus de cire’ / transmission du patrimoine religieux
Héritage des communautés religieuses
Mise à jour: Février 2018
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