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dimanche 22 septembre 2013

La pépinière de Normandin


Vue aérienne Pépinière de Normandin


À l’origine, soit en 1927, la pépinière agissait comme pépinière secondaire de repiquage dont les semis provenaient de pépinières principales; 266 000 plants de résineux étaient alors repiqués. C’est en 1972 que des plants sont directement ensemencés à la pépinière de Normandin. En 1984, la production en récipients débute. En 1996, une première livraison de peuplier hybride est effectuée.
 


Quelques caractéristiques 
de la pépinière de Normandin :

Emplacement
Située à mi-chemin entre Saint-Félicien et Normandin, en bordure de la route longeant la rivière Ashuapmushuan.


Superficie : 
265 hectares, dont 7 hectares pour la production de peuplier hybride, 22 hectares pour la production en récipients, 28 hectares cultivables et disponibles pour des besoins de production ultérieurs, 76 hectares en vergers à graines, plusieurs hectares pour des dispositifs de recherche et le reste est couvert de forêt naturelle.






Infrastructures
40 serres-tunnels non chauffées, 80 aires de culture, 3 secteurs avec structures d’ombrières (1 ha), 5 vergers à graines (semences), une vingtaine de bâtiments abrités, 3 stations de pompage.

De plus, on compte 26 km de chemin, 23 km de brise-vent, 2 bassins pour l’irrigation via un réseau de conduites de 38 km.


Ressources humaines : 
jusqu’à 125 personnes travaillent en période de pointe, dont 90 employés saisonniers, principalement des aides et des ouvriers sylvicoles.

Budget annuel :
 environ 2 millions $ annuellement, incluant des activités de production de semences, de services régionaux et de recherche.

Objectif de production annuelle :
 environ 16 millions de plants sont produits annuellement.

Types de production :
la production en récipients dans différents modèles (de 25 cm3 à 310 cm3) pour la culture des résineux de petite dimension (PPD), moyenne dimension (PMD) et forte dimension (PFD).
Une production de plants à racines nues (plants cultivés sur des plates-bandes au sol) pour la culture des peupliers hybrides.

Essences produites :
  • Résineux : épinette noire, épinette blanche, épinette de Norvège et pin gris. Occasionnellement du mélèze et du pin rouge.
  • Feuillus : Peuplier hybride
Clientèle : pour la région du Saguenay-Lac-St-Jean. Production pour les programmes d’aménagement forestier associés au Ministère (CAAF, agences en forêt privée, Mois de l’arbre).
Autres services : production de semences, collaboration avec des centres de recherche forestière, service d’entreposage de matériel régional et centre de transit de plants.






Ø  Site internet ville de Normandin en cliquant ICI.  










Également publié sur le Blogue des Bleuets:









jeudi 15 août 2013

Connaissez-vous les "’machines à bleuets"?


La cueillette des bleuets à la main est toujours pratiquée pour récolter de bons bleuets prêts à la consommation ainsi que pour faire nos réserves personnelles mais pour la cueillette commerciale on utilise maintenant les "cueilleuses de bleuets’’.

"machine à bleuets"


Pour citer Wikipedia, une cueilleuse à bleuets, est un instrument qui a été inventé et adopté par des résidents du Lac-St-Jean au Québec afin de faciliter la cueillette de bleuets en forêt ou en bleuetière.

Il en existe plusieurs sortes: manuelle, semi-automatique et automatique, ainsi que différents formats. Les cueilleuses semi-automatiques et automatiques sont aussi appelées machines à bleuets.


Historique
La cueillette de bleuets est pratiquée depuis plusieurs années au Lac-St-Jean. Au début, les gens récoltaient les bleuets à la main dans les bois. Par la suite, lorsqu'est survenue l'achat massif des bleuets, certains se sont mis à utiliser un récipient de bois muni de tiges métalliques, formant ainsi un peigne, afin de récolter plus rapidement les bleuets, cette invention est appelée peigne à bleuets et nécessite l'usage des mains.

(À noter que la cueillette à la main se pratique encore en forêt et en bleuetière)


Ce n'est qu'en 1986 que René Girard, un résidant de Saint-Méthode, inventa la première machine à récolter les bleuets qu'il fût breveté en 1989. [   Les débuts de la machine n'ont pas été faciles pour les gens de la région, les gens ont boycotté l'invention et même menacé l'inventeur, à l'époque ont croyait qu'une machine qui accélère la récolte de bleuets allait diminuer le prix d'achat de ceux-ci. Malgré les difficultés rencontrées par M. Girard, certaines personnes ont commencé à produire et à commercialiser des copies de machines à bleuets. Ces copies se sont avérées payantes pour leurs inventeurs qui utilisent des matériaux moins dispendieux que le fer utilisé par René Girard à l'époque. Le faible coût de fabrication et de vente à propulser la machine à bleuet au sommet et maintenant ont retrouve plusieurs types de machines sur le marché : des machines automatisées et des machines manuelles. Certaines sont fabriquées pour s'appareiller à un tracteur à gazon, tandis que d'autres sont encore fabriqués selon le modèle de M. René Girard.

D'autres modèles ont vu le jour depuis et des matériaux plus rigides et durables, comme le plastique, sont utilisés. Les peignes à bleuets sont maintenant faits de broches métalliques ancré profondément dans un récipient de plastique formant un peigne avec réservoir. Un autre modèle, qui s’appelle patte d'ours dû à sa forme, s'utilise avec les mains et nécessite un récipient externe comme un seau. Ce modèle comprend des tiges métalliques incorporés dans un manche de plastique creux en forme ovale d'une extrémité et courbées à environ 15° de l'autre.


Principe
La cueilleuse de bleuets se passe comme on passe la tondeuse : elle est munie de ce que l'on appelle un peigne, constitué de plusieurs tiges de métal fondues dans le plastique ou soudées contre une plaque de fer, qui, en passant dans un plant de bleuets, ramassera tous les bleuets, ou presque. Arrivés au bout du peigne, où se situe l'embout de plastique ou de métal, les bleuets se détacheront du plant pour rouler dans une boîte à bleuets. Lorsque la boîte est pleine, il suffit de la charger dans une remorque ou de laisser la boîte par terre dans le champs puis de remettre une boîte vide dans la machine.




VIDÉO:  Cueillette 'au peigne'  en forêt
                                        https://www.youtube.com/watch?v=zGpECTit1Qw   





Cueilleuse  manuelle

Les cueilleuses manuelles sont sans contredit les plus vieilles machines à bleuets qui existent. Il existe deux modèles, soit le peigne et la patte d'ours.

Le peigne est composé d'un récipient de plastique rectangulaire auquel on a intégré des tiges métalliques. Lorsque les bleuets sont pris entre les tiges du peigne et que le cueilleur donne un coup de poignet vers le haut, les bleuets tombent dans le fond du récipient de plastique.




La patte d'ours, quant à elle, est formée d'un manche de plastique surmonté d'un morceau de plastique creux et ovale ressemblant à une patte d'ours auquel est intégrée des tiges métalliques courbées à environ 15°. L'utilisateur agrippe les plants de bleuets puis donne un petit coup de poignet afin de faire tomber le petit fruit bleu dans un récipient, habituellement un seau de 5 gallons auquel on a fixé une poignée.

Les cueilleuses manuelles sont généralement utilisées en forêt étant donné que le terrain n'est pas propice à l'utilisation de cueilleuses automatiques ou semi-automatiques.


    



Cueilleuse semi-automatique
Ce modèle ressemble à une tondeuse, il est construit avec deux roues de vélo surmontées d'un conteneur, pour mettre des boîtes à bleuets, et d'une poignée. Un peigne est ajouté en bas. Grâce à un mouvement de levier, les bleuets sont acheminés dans les boîtes. Ces modèles, très populaires dans les années 1980 et 1990, et encore au début des années 2000, sont conduits comme l'on conduit une tondeuse et les embouts de métal forment un peigne permettant de cueillir les bleuets sans effort, les bleuets vont ensuite tomber dans une boîte à bleuets à l'aide du principe du levier. Ce modèle est encore très populaire dû au faible coût de fabrication, d'utilisation ainsi qu'à la facilité d'utilisation
pouvant être utilisé autant par les enfants que les adultes.  Bien que certaines personnes les utilisent en forêt, elles sont conçus et majoritairement utilisées en bleuetières. Elles sont privilégiées par les familles qui récoltent avec des enfants ainsi que par les personnes qui ne veulent tout simplement pas utiliser une cueilleuse automatique.




Cueilleuse de bleuets  Simard



Cueilleuse automatique


La cueilleuse automatique peut s’accrocher à un tracteur à pelouse (il est nécessaire d'enlever les lames auparavant pour ne pas endommager les plants de bleuets).


Certains modèles ont un peigne qui vibre pour faciliter le détachement des bleuets d'avec le plant, par la suite, le bleuet est acheminé vers les boîtes par vibration. D'autres modèles plus sophistiqués font tomber les bleuets sur un convoyeur qui achemine le bleuet vers une boîte à bleuet ou autre contenant, une fois le contenant plein il est remplacé par un vide, parfois automatiquement, via plusieurs convoyeurs et boutons.
Une compagnie de Saint-Félicien a fabriqué un modèle industriel qui s'ajuste sur les tracteurs de série F de Kubota.
Ce type de cueilleuse est utilisé en bleuetière étant donné qu'il n'est pas facile, voir impossible, à manier entre les arbres et sur les terrains très accidentés des forêts.
Bien que certains modèles soient construits par des particuliers dans leurs garages puis vendus localement, bien souvent par le biais d'annonces, certaines entreprises du Lac-St-Jean en fabriquent.


Fabricants


 Sources:   des extraits de  http://fr.wikipedia.org/wiki/Cueilleuse_%C3%A0_bleuets
                                           Autres



                          
VIDÉO: M. René Girard, inventeur de la machine à bleuets
https://www.youtube.com/watch?v=qjaN7gOJcj4




Voici  le lien pour une publication du journal Progrès-Dimanche,
le 8 novembre 2009, titrée
« René Girard, le père de la machine à récolter les bleuets »


 
Un grand merci et hommage à
Monsieur René Girard
(de St-Méthode)
qui a révolutionné
l’industrie du bleuet
en  inventant  la
‘’machine à bleuets’’ !



VIDÉO:Les Bleuets Sauvages du Québec: Un monde de Différence
 https://www.youtube.com/watch?v=RXEU-6aXHII





Pourquoi pousse-t-il autant de bleuets au Lac Saint-Jean?

La réponse sur une publication du BLOGUE des Bleuets:




mercredi 10 juillet 2013

Agrotourisme au Lac Saint-Jean


Voici de bonnes adresses pour vos visites agrotouristiques :


Saint-Ambroise (Région: Saguenay-Lac-Saint-Jean)

Autocueillette de fraises cultivées en gouttières à 1,20 mètre du sol. Plusieurs variétés disponibles en serres, sans pesticide, de mai à septembre. Autocueillette de camerises également Suite

Catégorie: Ferme agrotouristique   



Labrecque (Région: Saguenay-Lac-Saint-Jean)

Bleuetière située à proximité de la ville, au cœur du Saguenay-Lac-Saint-Jean. L'endroit est tranquille et facile d'accès. Sur place, toilettes et téléphone. Apportez votre pique-nique Suite

Catégorie: Ferme agrotouristique 



Saint-François-de-Sales (Région: Saguenay-Lac-Saint-Jean)

Rendez-vous à la bleuetière touristique de Saint-François-de-Sales pour y cueillir vous-même les réputés bleuets du lac Saint-Jean. Un personnel qualifié vous dirigera dans les vastes Suite

Catégorie: Ferme agrotouristique


Dolbeau-Mistassini (Région: Saguenay-Lac-Saint-Jean)

La Magie du Sous-bois est un centre écologique de ressourcement et de culture de petits fruits. Quelque six kilomètres de sentiers pédestres en boucle avec interprétation de la flore, Suite

Catégorie: Ferme agrotouristique 



Dolbeau-Mistassini (Région: Saguenay-Lac-Saint-Jean)

Catégorie: Ferme agrotouristique



Saint-Henri-de-Taillon (Région: Saguenay-Lac-Saint-Jean)

Ferme située sur les abords du lac Saint-Jean. Profitez de l occasion de prendre contact avec la vie agricole et de jeter un regard sur les hommes et les femmes qui y vivent depuis Suite

Catégorie: Ferme agrotouristique







Métabetchouan-Lac-à-la-Croix (Région: Saguenay-Lac-Saint-Jean)

Cette ferme laitière, qui compte 350 bêtes de race Ayrshire, vous propose de découvrir ses installations à la fine pointe de la technologie, dont l'étable à logettes à stabulation libre, Suite

Catégorie: Ferme agrotouristique 



Saint-Prime (Région: Saguenay-Lac-Saint-Jean)

Petite entreprise maraichère biologique située à Saint-Prime, sur les rives du lac Saint-Jean et aux abords de la Véloroute des Bleuets. En saison, la ferme ouvre ses portes aux visiteurs, Suite

Catégorie: Ferme agrotouristique




Source : http://www.bonjourquebec.com/   









Vignobles situés au Lac St-Jean, cliquez ICI.









MISE À JOUR: 29 SEPTEMBRE 2019