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jeudi 21 juin 2012

Nos champignons forestiers….un potentiel énorme



Publié le 30 mai 2011 à 05h00 | Mis à jour le 30 mai 2011 à 12h01
Les champignons forestiers du Québec, une richesse inexploitée
Claudette Samson
Le Soleil

(Québec) Les champignons forestiers du Québec offrent un potentiel économique aussi mirobolant qu'inexploité. Cette situation pourrait changer à moyen terme, cependant, alors que naissent de petites entreprises et qu'un cégep commence même à offrir un cours de cueilleur professionnel.

Le conseiller pédagogique Bernard Naud, du Cégep de Saint-Félicien, n'en est pas revenu lui-même : après avoir annoncé localement la création de ce cours, ce printemps, il a reçu plus de 400 demandes d'inscription de toute la province!

Malheureusement, dit-il en entrevue téléphonique, il n'y avait que 80 places disponibles pour l'attestation d'études collégiales de 195 heures. Les premiers étudiants sont à la tâche depuis le début mai.

C'est un groupe de travailleurs forestiers qui a été privilégié pour cette première promotion. Bien que le cours se termine à la fin juin, les élèves auront des travaux durant tout l'été et l'automne, pour couvrir l'éventail des saisons de production. À la fin de leur formation, ils sauront reconnaître une vingtaine d'espèces poussant dans la région du Lac-Saint-Jean.
Un potentiel énorme

Il ne sera pas question seulement de végétaux, explique Bernard Naud, mais aussi abondamment de sécurité. La formation inclut une attestation de premiers soins en forêt de la Croix-Rouge, une autre en hygiène et salubrité du ministère de l'Agriculture, l'art de l'orientation avec boussole et GPS, etc.

Et, bien sûr, la reconnaissance des peuplements forestiers où faire les meilleures cueillettes. Pour l'heure, le potentiel des champignons forestiers québécois est largement sous-exploité. Selon Aldeï Darveau, professeur responsable du cours de Saint-Félicien, celui-ci serait de 100 millions $ par année.

Il y a deux variables importantes à considérer, selon lui, pour bâtir une véritable industrie à partir de cette ressource renouvelable : avoir une masse critique de cueilleurs bien formés, et développer une structure de commercialisation qui permette de compétitionner le marché des champignons sauvages importés, en assurant l'approvisionnement.

L'intérêt pour la cueillette est définitivement là, dit-il. Hormis le cours du cégep, divers groupements offrent des formations, qui sont fort populaires.

Quant à la mise en marché, elle s'organise peu à peu, dit-il, avec la création de regroupements.

L'Agence de gestion intégrée des ressources, au Lac-Saint-Jean, étudie justement la possibilité de mettre sur pied une coopérative de solidarité intégrant les cueilleurs et les commerçants, a indiqué Luc Simard, biologiste au sein de ce groupement.

À son avis, le développement du marché est un autre défi. «Les Québécois sont méfiants et voient encore ça [les champignons sauvages] comme un poison», constate-t-il. Mais comme cela s'est fait pour les bières ou pour les fromages, Luc Simard croit que l'intérêt des consommateurs ira en grandissant dans le futur.

Vidéo / Combien valent les champignons sauvages?




 
Transformation: Champignons Nordiques mise sur le champignon forestier
2012-06-20 14:08:22
(Source: Radio-Canada) Une première entreprise d'achat et de transformation de champignons forestiers, Champignons Nordiques, voit le jour au Saguenay-Lac-Saint-Jean.
L'entreprise se donne comme mission de structurer la cueillette en forêt, de faire l'achat de la récolte et de transformer les champignons forestiers.
Champignons Nordiques souhaite ensuite vendre ses champignons sur le marché québécois et le marché international.
Créée par deux entreprises d'économie sociale de Saint-Thomas-Didyme et de La Doré, Champignons Nordiques opérera un poste d'achat fixe au centre de transformation alimentaire de Normandin.
De juillet à octobre, elle déplacera un camion réfrigéré au nord du Lac-Saint-Jean pour acheter la récolte des 300 cueilleurs formés à cette fin.
Chaque kilo de champignons peut rapporter en moyenne dix dollars. La forêt régionale regorgerait de champignons tels que des morilles, des pleurotes et des chanterelles.
Le projet représente un investissement de 50 000 $

  Voir l'article au









        Également publié sur le blogue des Bleuets:








dimanche 3 juin 2012

Le mois de l’arbre et des forêts….un grand succès régional (Édition 2012)


Mai, Mois de l’arbre et des forêts : un grand succès régional    

L’Association forestière Saguenay–Lac-St-Jean (AFSL)
LBR.ca - Saguenay, le 1er juin 2012 – L’Association forestière Saguenay–Lac-St-Jean (AFSL), en collaboration avec le ministère des Ressources naturelles et de la Faune (MRNF), vient de clore le Mois de l’arbre et des forêts.

C’est sous le thème Je choisis la forêt que plus de 185 activités se sont déroulées dans les différentes municipalités de la région. Organisées par le milieu et supportées par l’AFSL, ces activités visent à célébrer l’importance de la forêt dans notre milieu. Grâce à l’implication croissante des divers intervenants du milieu (écoles, organismes, municipalités, entreprises), l’objectif est atteint : offrir aux gens une activité dans chaque municipalité!

Cette année, l’Association forestière a choisi la municipalité de Saint-Thomas-Didyme comme ville hôte de la Fête régionale pour la mise en valeur de la forêt et de ses activités. Lors de l’évènement, près de 150 personnes ont pu se familiariser avec différents aspects du milieu forestier : cueillette de champignons, transformation du bois, valorisation des ressources forestières.

Au cours du mois, 90 000 plants ont été distribués par le Ministère des Ressources naturelles et de la Faune et l’AFSL à la population régionale et au milieu scolaire. Un support a été offert par les spécialistes de l’Association forestière qui ont animé plus de 50 ateliers sensibilisant directement plus de 5000 personnes à l’importance de notre ressource forestière dans toutes les sphères de notre quotidien.

Merci à tous les bénévoles, aux municipalités, aux établissements d’enseignement, aux Centres de la Petite Enfance (CPE) et aux entreprises qui, par leur précieuse collaboration et leur participation, nous ont permis d’offrir à la population une foule d’activités dans le cadre du Mois de l’arbre et des forêts.

L’AFSL se réjouit de l’ampleur régionale du Mois de l’arbre et des forêts. Les gens d’ici sont fiers et choisissent la forêt!

Forêt et bois, une culture à retrouver, la recette fonctionne!

Nouveauté
Pour connaître les activités de l’AFSL, veuillez consulter le site Internet officiel au www.afsaglac.com. De plus, venez visiter notre nouvelle page Facebook (Facebook/Association forestière Saguenay-Lac-Saint-Jean) pour connaître les dernières nouvelles, visionner des photos de nos évènements et discuter avec nous.

Fondée en 1942, l’Association forestière Saguenay–Lac-St-Jean est un organisme sans but lucratif voué à l’éducation, l’information et la sensibilisation de la population régionale à l’importance de la forêt et de son développement durable.

Source : Stéphanie Pelchat, responsable des communications

Association forestière Saguenay–Lac-St-Jean
 
Extrait de :     http://www.lbr.ca/index.php?pageID=5&idA=18799








dimanche 19 février 2012

Les 5 grandes centrales hydroélectriques du Lac St-Jean

Barrage Ile Maligne (1924)     
Centrale de l’Île Maligne (1924) 
(Rio Tinto)                     
La Centrale hydroélectrique de l'Île Maligne est située à 
Alma, au Québec.
La centrale d'une puissance installée de 402 
mégawatts, entrée en service en 1926.


Hauteur de chute 
Capacité installée révisée (juin 2008)
Débit maximal
Superficie du réservoir
33.5 m
448 MW
1 525 m³/s
1 053 km²





Chute du Diable (1952)
Chute du Diable (1952)
(Rio Tinto) 




Hauteur de chute 
Capacité installée révisée (juin 2008)
Débit maximal

Superficie du réservoir
33.5 m
224 MW
850 m³/s
47 km²





Chute  à la Savane (1953)   








Chute à la savane (1953)
(Rio Tinto)

Hauteur de chute 
Capacité installée révisée (juin 2008)
Débit maximal
Superficie du réservoir
33.5 m
245 MW
810 m³/s
18.5 km²




Chute des Passes (1959)
(Rio Tinto)



Chute des Passes (1959)

Hauteur de chute 

Capacité installée révisée (juin 2008)
Débit maximal
Canal d'amenée
 

Canal de fuite
 

Superficie du réservoir
max. 195.1 m
min. 143.3 m
 
833 MW
570 m³/s
longueur 9.3 km
diamètre 10.3 m
longueur 2.5 km
diamètre 14.6 m
316 km²


Barrage Péribonka 4 (2004) :
(Hydro-Québec)

Péribonka 4 (2004)


Barrage
Type : barrage poids
Hauteur : 80 m
Longueur : 630 m

Réservoir
Volume : 1000 Mm³
Surface : 3200 ha

Centrale
Turbine : 3
Puissance installée : 405 MW



      



Parlons de la  Rivière Péribonka...

La rivière Péribonka est une rivière longue de 451 kilomètres (selon certains source, 547 kilomètres, mais il se peut, cette longueur comprend ses affluentes?) qui naît dans les monts Otish, au-delà du 52e parallèle et se jette dans le grand lac Saint-Jean, dans sa section nord, à l’extrémité de la pointe Taillon. La Péribonka est un des principaux cours d’eau qui alimente le lac Saint-Jean.

Son nom dérive de la langue montagnaise, où le vocable pelipaukau signifie «rivière creusant dans le sable» ou «eau qui fait se déplacer le sable».

La municipalité de Péribonka se trouve sur le bord de cette rivière, près de l’embouchure.

Le long de la Péribonka, on retrouve quatre centrales hydroélectriques, dont trois sont privées et appartiennent à l’aluminerie Alcan. Les trois centrales de l’aluminerie ont été construites dans les années 1950, il s’agit des installations suivantes : Central de la Chute-du-Diable (érigée en 1952); Centrale de la Chute à la Savane (1953); Centrale de la Chute des passes (1959). De son côté, Hydro-Québec a aménagé la centrale de la Péribonka, à l'intersection avec la rivière Manouane. Cette centrale est d’une capacité de 385 MW.



La rivière offre une excellente opportunité de pratiquer le kayak. En fait, peu fréquentée jusqu’en 1996 à cause du flottage du bois, aujourd’hui, elle est devenue l’une des destinations prisées de kayakistes.

Le chemin des Passes-Dangereuses suit la rivière et permet d’y avoir accès.

De la coupe forestière s’y fait depuis très longtemps, mais un Comité pour la sauvegarde de la Rivière Péribonka (CSRP) fait des démarches pour y interdire ou limiter les activités industrielles. Selon le CSRP, a lieu une dramatique destruction du potentiel récréotouristique de la rivière Péribonka. Le ministère des Ressources naturelles et de la Faune maintien, de sa part considère que les coupes forestières n’influent pas négativement sur la région. En tout cas, la coupe forestière fait l’objet d'une controverse.

Le parc national de la Pointe-de-Taillon se trouve dans l'estuaire de la rivière.

Cette région a été immortalisée dans le roman Maria Chapdelaine, de l'écrivain français Louis Hémon, écrit au début du XXe siècle.


 

     




À noter que les Centrales hydroélectriques  "Chute du Diable",  "Chute à la Savane", "Chute des Passes" ainsi que "Péribonka 4" sont sur la Rivière Péribonka 
tandis que 
la "Centrale Île Maligne" est sur la Grande Décharge à Alma.

Les barrages de "Chute du Diable", "Chute à Savane", "Chute des Passes" et "Centrale Île Maligne" appartiennent à Rio Tinto 

tandis que 
"Péribonka 4" appartient à Hydro Québec.






L'histoire de la Centrale de l’Île Maligne: 


(Alma)



Sa construction a commencé en 1923 et se termine en 1925. Après deux ans de travaux, c’est la fête ! Sous les applaudissements de la foule, une énorme turbine vient de produire ses premiers kilowatts. Au mois de mai, on installe sept autres turbines et, à la fin de l’année 1925, la Centrale de l’Isle-Maligne devient la plus puissante usine d’électricité du monde. Elle produira 402 mégawatts d’électricité, un record que battra la centrale de Shipshaw, qui entrera en service pendant la Deuxième Guerre mondiale.

Depuis la centrale, on va tirer une ligne à haute tension jusqu’à l’usine d’aluminium d’Arvida, près de Chicoutimi, et une autre vers Québec, pour mieux éclairer la ville.

Cette première fait suite à la décision prise par le ministère des Terres et Forêts en 1922 de concéder un territoire important à la Quebec Development de Duke-Price dans le but d'installer un barrage électrique au Saguenay-Lac-Saint-Jean.

L'usine hydroélectrique d'Isle-Maligne peut produire plus de 720 mégawatts. Cette énergie servira à alimenter la nouvelle usine de pâtes et papier Price située à Riverbend, près d'Alma. Le surplus sera utilisé par l'Alcan d'Arthur Vining Davis à laquelle la Price s'associera. À la suite de la réorganisation à la Duke-Price, en 1935, c'est la Saguenay Power qui exploitera le barrage d'Isle-Maligne. 
La Centrale de l’Isle-Maligne appartient depuis 2007 à Rio Tinto Alcan (fusion de Rio Tinto et Alcan)[1]. En juin 2008, sa puissance a été augmentée à 448 mégawatts[2] et, avec d’autres centrales de la région, elle sert à produire plus d'un million de tonnes d’aluminium par an.


Source :    





Configuration géographique :


À l'endroit où les eaux du lac Saint-Jean pénètrent dans la rivière Saguenay, l'île d'Alma sépare celle-ci en deux bras nommés la Petite-Décharge au sud et la Grande-Décharge au nord. Avant la construction des barrages, les deux Décharges étaient d'étroits goulots parsemés d'îles, de rochers et de chutes d'eau. La Grande-Décharge avait un débit un peu plus important et pouvait donc intéresser particulièrement les compagnies hydro-électriques au début du XXe siècle. Un peu en avant de la Grande-Décharge, se trouvait l'île Maligne, dénommée ainsi à cause des difficultés qu'on avait autrefois à l'aborder. Sa longueur était d'environ 1,5 km de long. La Grande-Décharge se terminait à la Chute-à-Caron à l'extrémité est de l'île d'Alma.





Répertoire des barrages : Saguenay / Lac-Saint-Jean;
   (Publié par le gouvernement du Québec)

Cliquez  ICI 














La Tragédie du lac Saint-Jean en bref:




À Roberval - 30 mai 1928



À la fin des années 1920, a la suite de la construction d'un barrage à la hauteur de la Grande Décharge à Alma, le niveau du lac a été monté de façon considérable. 


Ce qui a eu pour effet que des centaines d'hectares de terres cultivables ont été inondées à jamais. 

Les cultivateurs représentés par M. Onésime Tremblay ont tenté tout ce qui était en leur pouvoir pour rétablir ce qui n'aurait jamais dû être fait. 

Ce fut un échec et les cultivateurs établis sur les rives du lac Saint-Jean ont été les grands perdants.

Plus d'infos sur la "Tragédie du Lac Saint-Jean" en cliquant  ICI.









Sur le blogue des Bleuets, une autre publication sur la Tragédie du Lac St-Jean:

    Revenons sur "la Tragédie du Lac St-Jean"  (cliquable)






http://www.facebook.com/LaPageDesBleuetsDuLacSaintJean?ref=hlX"*