Bienvenue sur le blogue des Jeannois!!! - - -
On surnomme les 'Bleuets' les
personnes qui habitent au Lac Saint-Jean, une composante d'une des régions administratives du Québec
soit celle du Saguenay/Lac Saint- Jean(Québec,Canada). - - -
Le Bleuet c'est aussi un petit fruit bleu. - - -
Bienvenue aux 'Bleuets' qui sont nés
ou qui ont déjà habité au lac Saint-Jean! - - -
Bienvenue également à ceux qui s'intéressent à notre région!
Avez-vous déjà remarqué la présence de ‘petits
grains de poivre’ sur la neige ?Leur
taille varie entre un et deux millimètres. On les voit la plupart du temps
lorsque le temps doux hivernal est présent, juste après des périodes de grand froid.Les marcheurs, raquetteurs et les amateurs de skis ont certainement déjà
remarqué leur présence dans nos belles forêts enneigées.
Ce qui nous apparaît comme des grains de poivre
sont des puces des neiges, plus précisément des ‘Collemboles Nivicoles’. Et ces
grains de poivre moulus qui semblent
versés sur la neige…ils bougent… non, je ne blague pas!
Lorsque vous les
verrez, arrêtez vous un moment et observez, vous verrez qu’elles sautent vraiment.
L'ordre des Collemboles
Les
collemboles sont des hexapodes ( hexa=6, pode=pied ), comme tous les insectes.
Ils n'ont pas d'aile, et au bout de l'abdomen, ils ont une petite fourche ( la
furca ) qui leur permet de sauter. Ils mesurent moins de 4 mm.
Au printemps, on les voit sur la neige ( puces des neiges ) autour des arbres.
Les
Collemboles possèdent 2 antennes, chacune constituée de 4 à 6 segments. Ils ont
3 paires de pattes ( HEXAPODES ) ; ce sont des entognathes. Les
collemboles ont 3 segments thoraciques, 6 segments abdominaux ou moins, une
furca ( composée du manubrium, de la
dens et du mucron ), un tube ventral ( pour les échanges hydriques semblerait-il ). De plus,
ils ont des yeux ( ocelles ). Les larves sont semblables aux
adultes.
parJean-Raymond Bilodeau Octobre 1998 Alcan
International Limitée, Jonquière, Québec
L’apparition
hâtive et l’abondance quasi anormale du Collembole
nivicole ont
fait qu’un grand nombre de personnes, non-initiées à la science de
l’entomologie, ont remarqué le phénomène. Pour la majorité de ces observateurs,
le dit phénomène avait un caractère, pour le moins, étrange. Il était question
de « cendres », de« poussières » ou de « grains de poivre » déposés sur la neige.
Certains croyaient voir ces « particules » se déplacer en
vagues. Quelques personnes, à l’imagination fertile, ont saisi l’occasion pour
échafauder les hypothèses les plus incroyables et les plus farfelues pour
trouver une explication… rassurante. Cet article a pour but de démystifier un
phénomène tout à fait naturel.
Qu’est-ce qu’un
collembole ?
Les collemboles, cause réelle de
tous ces émois, sont de très petites bestioles à six pattes (hexapodes) qui ne
présentent aucune métamorphose. Leur taille de 1 à 2 mm est comparable à
celle d'un grain de poivre. Ces petits arthropodes sont très anciens. Ils
existent depuis environ 400 millions d’années!
Lorsque
dérangé, la bestiole se projette dans les airs à quelques centimètres plus
loin.
Ce mécanisme semble un moyen
efficace pour échapper aux prédateurs. En anglais, on désigne communément les
collemboles par le mot « springtails ». Traduit littéralement par « queues-à ressort
», ce nom vernaculaire est très imagé.
Généralement, le collembole vit
dans les sols forestiers et agricoles, les litières de feuilles, sous les mousses,
les écorces ou les pierres. Son¡ rôle écologique est très important, brassant
la matière humique,
véhiculant les spores de champignons, assurant
l’équilibre microbien, etc. Certaines espèces au corps très blanc vivent dans
nos pots de fleurs; d'autres sont aquatiques, sautant et glissant à
la surface de l'eau.
Le Collembole
nivicole
Le
nom vernaculaire du Collembole nivicole est « puce des neiges ». Bien que
sauteur, il ne s'agit pas d'une véritable puce, ni d'un parasite de l’homme ou
des mammifères. Donc, il ne pique pas.
L’adaptation aux températures
froides fait partie de son évolution. Certains écrits révèlent que des espèces
survivent à des températures extrêmes de – 60 °C. La répartition
géographique du Collembole nivicole est générale en Amérique du Nord, là ou il
y a de la neige au cours de l'hiver. Il a une cousine qui vit au nord du
continent européen: Isotoma saltans, la « puce des glaciers ».
Le Collembole nivicole est
souvent trouvé en très grand nombre sur la neige, la plupart du temps à la fin
de l'hiver. Végétation en décomposition, champignons, algues microscopiques,
bactéries, grains de pollen constituent son menu principal. Lors de sorties sur
la neige, il retrouve sûrement un ou plusieurs de ces éléments
nutritifs en assez grande abondance pour subsister; en outre, il peut rester sans
manger pendant de très longues périodes. En plus de s'alimenter, H.
nivicola doit également assurer sa descendance. C'est en effet durant leur
période active que les adultes s'accouplent… à plusieurs reprises. À chaque
mue, la femelle perd son tégument et sa spermathèque qui renferme le sperme
emmagasiné lors d’un accouplement. Elle doit par conséquent s’accoupler de
nouveau après chaque mue.
Abondance remarquable
en Sagamie (1998):
En 1998, au Saguenay—Lac-Saint-Jean,
ce phénomène a provoqué un certain émoi. Une période exceptionnellement chaude
qui a débuté dès la mifévrier a sûrement donné le signal pour cette sortie hâtive
du Collembole nivicole. La longue durée de cette période douce a pu favoriser l’abondance
de l'espèce. Cette sortie en masse est très souvent liée au réveil général de
toute cette nature végétale, après un long sommeil hivernal.
Le collembole H. nivicola ne
cause que des problèmes mineurs. Attiré par la sève d'érable, il crée souvent
des ennuis aux acériculteurs en s'accumulant dans les chaudière de récolte de
l'eau d'érable. Lorsqu'il sont en grande abondance, ils s'accumulent dans les
pistes de ski de randonnée et ralentissent les skieurs, un peu comme les
aiguilles de conifères qui se prennent dans le fart des skis.
Conclusion
Le phénomène climatique El Niño a
probablement joué un rôle primordial parmi les facteurs qui expliquent notre
hiver anormalement doux. Il a hâté
la sortie du Collembole nivicole
et favorisé sa survie comme pour les autres bestioles qui passent l’hiver dans
le sol et les litières de feuilles.
Étant donné qu’il a fait
exceptionnellement doux durant l’hiver, un plus grand nombre de gens ont passé
plus de temps dehors et les observateurs profanes ont ainsi eu l’occasion de
voir, de s’intéresser et de s’émerveiller devant un des innombrables phénomènes
de la Nature. Qu’il est bon d’échapper à la vie trépidante du quotidien pendant
quelques instants !
Depuis la fin du mois de novembre
2013 que la neige agrémente notre décor et encore aujourd’hui, le 4 avril 2014, les
accumulations de neige sont bien présentes et les premiers phénomènes
printaniers se manifestent seulement depuis quelques jours.L’hiver 2013-2014 s’est démarqué autant par sa longévité que par
ses périodes de vent et de froid intense.
Crédit photo: Pêche blanche Lac St-Jean
À la fin du mois de mars,les glaces du Lac Saint-Jean ont été témoins
du départ des cabanes utilisées pour la pratique de la pêche sous la glace
(pêche blanche) pour des questions de sécurité.Ces cabanes sont chaussées de patins (ou lisses) ce qui permet de les traîner avec des
motoneiges ou des véhicules utilitaires pour les ramener sur le ‘plancher des
vaches’.Celles-ci sont des cabanes-traîneaux tandis que d’autres sont munies de roues.
Ces jours-ci, à certains endroits, on pourra observer la présence des puces des
neiges.
Aujourd’hui quelques centres de skis ont
annoncé leur fermeture jusqu’à l’hiver prochain. D’autres sont encore en
fonction et reçoivent encore les adeptes
du plein air.
Les variations de température, les
précipitations de neige, de pluie, de vent et de grésil en alternance avec les journées
ensoleillées, contribuent toutes à la fonte des neiges et au dégel.
Bientôt nous commencerons àfaire nos prédictions sur la date du départ
des glaces du Lac puisque celui-ci est prisonnier de ses glaces depuis la mi-décembre.
crédit photo: destination.ca
Et lorsque le Lac sera calé…. on
ressentira assurément un réchauffement de la température.
Comme à chaque année, on a hâte de
revoir les outardes et les oies blanches, hâte de voir la pelouse reverdir, on espère
qu’il n’y aura pas de période de gel au moment où les bleuets seront en fleurs
et les pêcheurs, eux, rêvent à leurs prochaines prises.
Après cet hiver intense, on admirera le réveil de la nature en espérant
une belle saison estivale…. après tout, on l’aura bien méritée.
La Jeannoise
Suivi du départ des
glaces du Lac St-Jean… pour très bientôt.
Au Lac St-Jean, l’hiver s’est
installé le 17 novembre 2022. Jusqu’à maintenant on a pu profiter du temps doux
en général.Oui, il y a eu quelques fois
où le mercure est descendu aux alentours de -35’C mais les périodes de grands
froids ont été peu nombreuses et courtes, ce qui explique que pendant plusieurs
semaines les surfaces des lacs n’a pas été très sécuritaire à certains endroits ce qui limitait un peu les amateurs de motoneige.Il y a eu certes quelques tempêtes accompagnées de grand vent qui n’ont
pas empêché les braves de laFondation Sur la pointe des pieds de relever leur défi d’aventure thérapeutique,
en traversant le Lac St-Jean, pour les jeunes atteints de cancer.Chapeau à tous ces courageux de la grande
région du Saguenay Lac Saint-Jean pour leurs exploits!(plusieurs témoignages et photos sur leur page fb)
Les adeptes de sports d’hiver
ont été bien servis cette année et le printemps va permettre encore de belles
sorties. Au moment où j’écris, le Lac St-Jean est encore bien garni de plusieurs
cabanes dédiées à la pêche blanche et les festivals d’hiver ont repris leurs
activités.
Les ''gros mois d'hiver'' terminés, les puces des neiges sont bien présentes. La première semaine de mars (relâche scolaire pour plusieurs) a été en harmonie avec l'ensemble de la saison et peut être même plus ensoleillée et agrémentée de temps doux. Une alternance de température plus ou moins froide est toutefois à prévoir dans les prochains jours.
Et
considérant la quantité de neige au sol, ici nous avons une accumulation
moindre cette année par rapport à l’année 2022 à pareille date. Les soubresauts
de fin d’hiver sont à venir la même si la fonte des neiges est débutée.Il y a bien
des prévisions à ce sujet mais la nature fait parfois des surprises… L’hiver s’essouffle mais qui sait lorsqu’il décidera
de tirer sa révérence définitivement pour céder sa place au printemps?
Ici sur le Blogue des Bleuets, nous suivrons l’évolution
du départ des glaces du Lac St-Jean 2023 comme nous l’avons fait les dernières années. Le départ le plus hâtif fut le
14 avril 1945 et les plus tardifs furent les 24 mai 1931 et 24 mai
1947. Pour voir toutes les informations antérieures publiées sur le blogue,
ouvrir l’onglet: Départ des
glaces du lac Saint-Jean.
ACTIVITÉS SAISONNIÈRES :
👉 Nouvelle administration à la Cabane à Sucre en 2023 :
Changement
pour heure du printemps : Dans la nuit du 11 au 12 mars 2023
L’équinoxe
du printemps : 20 mars 2023
Pâques :
9 avril 2023
15 mars de chaque année, au
Québec, c’est légal d’installer des pneus
d’été aux véhicules mais ce n’est pas une obligation de le faire à cette date.
Au Lac St-Jean, il est fréquent que le froid et les averses de neige se
manifestent au-delà de la mi-mars. Les conditions printanières pouvant être
variables, il est recommandé d’attendre quelques semainesaprès la fin decette période avant de poser les pneus d’été ou les pneus quatre-saisons. Source :https://www.quebec.ca/
Merci
beaucoup à ceux qui parcourent ce Blogue, je vois les statistiques et vos
visitent m’encouragent à continuer. Je fais mon possible pour garder les
informations à jour, selon mes disponibilités.Tout ici est gratuit, aucune annonce publicitaire… pour moi aucune rémunération,
mais c’est avec grand plaisir que je viens à votre rencontre.Notez que vos commentaires sont toujours
appréciés.Partagez le Blogue des Bleuets du Lac St-Jean à vos amis et vos contacts. À bientôt! La Jeannoise
Également
publié sur le BLOGUE des Bleuets du Lac Saint-Jean: (liens
cliquables)
Ici, en ce 19 mars, nous
sommes encore en plein hiver bien que l’équinoxe
du printemps serademain, le 20
mars.La fin de semaine dernière nous
avons modifié l’heure pour celle d’été.Les températures ressenties sont à la hausse depuis ces derniers jours.
Après la pluie de jeudi le 17,nous
avons pu profiter d’un vendredi bien ensoleillé qui contribue au passage de l’hiver
au printemps et favorise la fonte de la neige.L’aspect de nos falaises se modifie, nous pouvons observer les puces des neiges à certains endroits et les déneigeurs déjà débordés depuis quelques
temps sont très occupés étant donné la lourdeur de la neige sur les toits des
bâtiments et l’état des rues détériorés à la suite des dernières
précipitations.Viendront aussi les
tempêtes printanières, ces mal aimées.
La fonte des neiges est donc officiellement débutée y compris les soubresauts
météorologiques qui s’y rattachent.Les
adeptes de sport de printemps autant skieurs que motoneigistes profitent des
belles journées avant le grand changement de saison.
Dans quelques semaines le
Blogue des Bleuets du Lac St-Jean suivra l’évolution du départ des glaces du
lac le moment venu, mais ce n’est vraiment pas pour maintenant.
Après un hiver rigoureux, froid et venteux
accompagné d’une quantité de neige au sol considérable en plus du haut niveau d’eau
du lac pour cette période de l’année,
Rio Tinto devra procéder à une gestion du niveau du lac très pointue en prévision de
la crue printanière à venir.
Après deux ans de pandémie
de COVID 19 et de ses variants qui ont
frappé partout sur la planète, au Québec nous vivons actuellement une accalmie
en espérant qu’elle s’installe définitivement.
Depuis les derniers jours de
février que la Russie commet des crimes de guerre en Ukraine.J’offre tout mon respect au peuple ukrainien.Je souhaite que ces attaques et ces injustices
cessent au plus vite.
Malgré toutes les
préoccupations la vie continue, il faut
espérer des jours meilleurs et la nature, elle, continuera à nous surprendre.
À très bientôt pour le suivi et le développement du départ des glaces du Lac Saint-Jean 2022, ici sur le blogue.
Chez nous, janvier et février ont battu des records de froid
intense selon les statistiques enregistrées.
Aucun redoux pendant cette période fut une particularité de cet hiver glacial
2015.
Pendant ce mois de février
et début de mars plusieurs bris de
tuyaux occasionnés par le gel ont été
observés dans plusieurs municipalités; inconvénient occasionné par ces grands froids
persistants.
Par chance, en mars
nous devrions vivre des températures plus clémentes peut-être encore sous les normales saisonnières mais avec un
réchauffement significatif comparativement aux mois précédents.
Même si le printemps se faisait tardif, bientôt la fonte des
neiges… bien qu’au Lac Saint-Jean nous n’avons pas une accumulation record de neige cette année,
nous avons bien hâte de voir disparaître nos ‘bancs de neige’ et retrouver nos
sols colorés. Chaque saison a ses
avantages et avec le printemps nous pourrons modifier notre habillement. Il ne faut cependant pas s’y méprendre puisque comme le printemps
vient avec ses incartades, nous aurons droit aux redoux qui causeront la fonte
des neiges, peut être aussi à des chutes
importantes de température et nous
vivrons fort probablement nos dernières tempêtes de fin d’hiver. Pour terminer cette
période en beauté, vers la fin du mois de mars ou en avril, nous avons l’habitude de vivre
la tempête des poteaux, aussi appelée "la tempête des corneilles","tempête des
sucres" ou "celle de la Saint-Patrick", indépendamment des endroits où nous
habitons au Québec.
Au Lac Saint-Jean
les gens parlent surtout de tempête des poteaux et des corneilles qui nous
laisse habituellement une bonne épaisseur de neige mouilleuse et collante qui
peut rendre plusieurs routes impraticables et glissantes pendant quelques heures. C’est une raison de plus pour garder les
pneus d’hiver sous nos autos jusqu’à la fin de mars, voir même jusqu’en
avril. Le Code de la sécurité routière
du Québec impose l’utilisation de pneus d’hiver sur tout véhicule circulant sur
les routes jusqu’au 15 mars mais cette période peut être prolongée pour plus de
prudence.
Un premier pas vers la
belle saison : Le changement d’heure se fera le 8 mars… un signe de plus
que le printemps est à nos portes et ce changement d’heure sera bon pour le moral!
Ici, nous ferons bientôt
nos prévisions à savoir à quelle date le Lac se libérera de ses glaces.
La
grande question est :
À quelle
date le Lac va-t-il "caller"?
Faites vos prévisions sur
le Blogue des Bleuets, juste en bas de cette publication, dans les "Commentaires".