Que ça soit comme mode de déplacement pour marcher sur des couches épaisses de neige molle ou pour pratiquer un sport d’hiver pour garder la forme, faire de la raquette est un sport populaire et accessible. En raquette, il est possible de surmonter des obstacles infranchissables pour les skieurs de fond, comme par exemple les montées très abruptes.
Qu'il s'agisse d'une
randonnée en raquette dans de vastes étendues, en forêt ou sur des lacs gelés,
en montagne ou dans des sentiers balisés des stations de sports d’hiver, cette activité convient aux adeptes de tous âges puisqu'il y a qu'à choisir un circuit qui convient à chacun. Aucun apprentissage n’est nécessaire puisque
si nous pouvons marcher nous pouvons faire de la raquette.
raquette moderne
Les raquettes traditionnelles
Les
raquettes traditionnelles de babiche sont utilisées depuis longtemps. Elles
sont composées d’un cadre en bois léger et de babiche tressée auxquelles sont
fixées des attaches en cuir.
Pour utiliser les raquettes traditionnelles, il est habituellement indiqué de chausser des pichous aussi appelés des "souliers sauvages" ou "souliers mous". C’était à l’origine une chaussure d’hiver des Amérindiens du Canada. Le pichou était fait d'une pièce en cuir d'orignal, de caribou ou de boeuf. La pièce de cuir était habituellement cousue de façon grossière sur le dessus du pied et elle était refermée au moyen d’un lacet sur la jambe.
Aujourd’hui utilisées pour les sports récréatifs par les
randonneurs et les coureurs, les raquettes étaient jadis des outils
indispensables à la survie des coureurs des bois pour la chasse du gibier et
assurer les portages d’hiver en liaison avec le commerce des fourrures dans les
régions recouvertes de neige abondante. Les raquettes
étaient utilisées par toutes les tribus d’Indiens vivant là où les hivers
étaient enneigés et les formes de la raquette ont été définies par l’usage en
fonction de la qualité de la neige, de la taille du marcheur… L’utilisation des raquettes à
neige a grandement facilité la
colonisation de l’Amérique du Nord. Encore aujourd'hui, certains priorisent les raquettes traditionnelles tandis que d'autres recherchent ces raquettes pour la
valeur artisanale liée à leur construction.
Les quatre types de raquettes traditionnelles :
·
·
la queue de castor, utilisée sur
les pistes et espaces découverts ;
·
la queue d'hirondelle, relevée à
l'avant et effilée pour permettre de se déplacer rapidement sur terrain
plat ;
·
le bout rond pour les pays montagneux et
vallonnés ;
·
la patte d'ours, ronde et plate,
pour les terrains boisés et accidentés.
Les matériaux utilisés :
La fabrication des raquettes
traditionnelles est variable. Le bois de mélèze ou de bouleau se retrouve fréquemment pour l'armature, les lanières de cuir en
peau de caribou, voire de phoque, d'ours et récemment de cheval.
Actuellement,
les raquettes qu’elles soient ‘traditionnelles’ ou ‘modernes’ constituent un
équipement indispensable à l’usage des gardes forestiers et de tous ceux qui
doivent se déplacer dans des secteurs inaccessibles aux véhicules motorisés en
saison hivernale. Elles sont aussi pratiques pour les motoneigistes lors de
leurs randonnées en forêt.
Quelle que soit la
configuration, toutes les raquettes en bois sont qualifiées de traditionnelles et toutes les autres, dans d'autres
matériaux, de modernes.
Les raquettes dites modernes :
Caractéristiques : Le dessous
d'une raquette moderne avec une fixation articulée et des pointes de métal pour
l'adhérence dans les montées raides.
Les raquettes
modernes, plus courtes et plus étroites que les anciennes raquettes en bois, facilitent la marche… fini l’allure de cowboy, les jambes écartées.
Toute chaussure
peut être portée avec ces raquettes, même si des chaussures de randonnée sont préférées parmi les pratiquants pour le loisir
(les coureurs préfèrent des chaussures de course).
Trois types de raquettes modernes :
·
Course (petite et
légère ; non destinées à la randonnée)
·
Loisir (un peu
plus large ; pour des marches modérées de 5 à 8 km) ;
·
Alpinisme (la plus
large ; pour des pentes raides, des longs parcours et le hors sentier).
Des accessoires optionnels :
Les raquetteurs
utilisent souvent des bâtons de randonnée comme un accessoire destiné à les aider à s'équilibrer
sur la neige. Il n'est cependant pas nécessaire d'en avoir.
Dans la neige profonde, les raquetteurs porteront souvent des guêtres pour empêcher la neige de rentrer dans leurs chaussures par
le haut.
À Alma :
Parc Régional
des Grandes Rivières Dolbeau-Mistassini
Le Parc régional des
Grandes-Rivières met en valeur les paysages associés aux rivières du Nord du
Lac-Saint-Jean. Été comme hiver, un réseau de sentiers.
Parc de la
Pointe des Pères, Dolbeau-Mistassini
Départ
: au bureau d'accueil, refuge chauffé
Sentiers : en boucles, avec interprétation bilingue, balisés. Longueur : 5 km. Niveau : facile (5 km). Accès gratuit.
Mont Lac-Vert, Hébertville
RAQUETTE
(piste exclusive)
Niveau de difficulté : B1 Longueur totale : 7 km
Services : location d'équipement,
boutique, école, restauration, réparation (garderie les fins de
semaine et journées fériées).
Carte disponible à l'accueil du site.
Centre Vacances Nature – Auberge Éva,
Lac-Bouchette
RAQUETTE
(piste exclusive)
Niveaux de difficulté : A1/B1 Longueur totale : 2 km Location de raquettes. Carte disponible à l'accueil du site. Hébergement et restauration sur place.
Club plein-air Ouiatchouan (Sentiers sur le site de Val Jalbert)
Sentiers de raquettes et de ski de fond. Infos, cliquez ICI
Sentier de Raquette de
Saint-André-du-Lac-Saint-Jean
RAQUETTE (piste exclusive)
Niveau de difficulté : A5 Longueur totale : 11,4 km Service : restauration. Carte disponible à l'hôtel de ville et à l'accueil du site.
Club Tobo-Ski,
Saint-Félicien
RAQUETTE (piste exclusive)
Longueur totale : près de 30 km Services : location d'équipement , restauration, boutiqueService également en anglais selon disponibilité. MISE À JOUR 2021
Sources :
Wikipedia
Également publié sur le BLOGUE des Bleuets:
Mise à jour: janvier 2021
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