Delisle (Saint-Coeur-de-Marie) :
Le nom Delisle tire son
origine du canton De l'Ile inscrit par l'arpenteur Duberger dans son rapport
d'arpentage du canton en 1861.
Mistook, nom donné quelquefois
à l'endroit où se situe le territoire de Saint-Coeur-de-Marie vient de la
langue montagnaise et signifie "bois", "morceau de bois".
Les habitants de Delisle s'appellent des Mistoukois.
L'Ascension de
Notre-Seigneur :
Le nom lui a été donné le 8
juin 1916, jour de l'octave de L'Ascension. "Cette dénomination se révèle
d'autant plus justifiée que l'église paroissiale a été érigée sur une
élévation, comme le souligne Hormidas Magnan" (Dict. des noms de lieux, 352).
Saint-Henri-de-Taillon
:
Le nom lui vient du premier
prêtre à desservir la future paroisse, l'abbé Henri Cimon en 1888-1889. Quant
au nom Taillon, du nom du canton, il est nommé en l'honneur de Louis-Olivier
Taillon, premier ministre du Québec en 1887 et en 1892-1896.
Quant au nom
populaire La Pipe …
il signifie une escale
pratiquée par les anciens canotiers. "Cette escale était ce que nos
bateliers appellent "une pipe", c'est-à-dire la distance au bout de
laquelle ils s'arrêtent et se reposent. Ils parlaient de pipe parce que, à
l'instant où ils arrêtent, chaque homme qui fume, et il n'y en a pas qui ne le
font pas, allume aussitôt sa pipe et fume avec vigueur pendant environ cinq
minutes. Puis ils repartent avec une grande ardeur et, apparemment, reposés"
(Jacob Mountain, dans Saguenayensia, mai-juin 1969, p. 76)
Sainte-Monique-de-Honfleur
:
Le nom Honfleur veut rappeler
le nom de la ville de Honfleur d'où parti Samuel de Champlain pour la
Nouvelle-France en 1603.
Il veut perpétuer également la
mémoire du passage en Normandie en 1898, d'Adélard Turgeon, ministre de la
Colonisation de la province de Québec alors en mission de propagande pour la
Société de Colonisation et de Rapatriement du Lac-Saint-Jean en vue d'attirer
de colons français au Québec.
Sainte-Monique est la mère de
Saint-Augustin (nom de la paroisse voisine).
Alma :
C'est pour commémorer la
victoire des Alliés (Français, Anglais, Turcs) contre les Russes sur le fleuve
Alma, en Crimée le 20 septembre 1854 que Duberger l'inscrit dans son rapport
d'arpentage de 1861. Il se rappelle alors qu'il arpentait ce territoire lors de
cette victoire. La bataille s'est déroulée sur les rives du fleuve Alma, près
de Sébastopol dans une région de vergers.
Alma signifie
"pomme" en langue tatare. Les habitants se nomment des Almatois.
Saint-Bruno
:
Le nom de Saint-Bruno évoque
le souvenir de Bruno Leclerc, premier desservant de la future paroisse durant
les années 1885-1891. L'abbé Leclerc est alors curé de la paroisse
d'Hébertville.
Les habitants sont des Brunois.
Hébertville et
Hébertville-Station :
C'est à Nicolas-de-Tolantin Hébert
(1810-1888)que l'on doit le nom d'Hébertville C'est en effet le curé Hébert et
l'Association des comtés de l'Islet-Kamouraska qui, les premiers, sont venus
défricher le territoire.
Quant à Hébertville-Station, on la distingue de sa compagne située à quelques
kilomètres à sa gare le long du chemin de fer Canadien National.
Les habitants sont des Hébertvillois.
Les habitants
d'Hébertville-Station sont des Hébertstalois(se).
Lac-à-la-Croix :
On lui doit ce nom à cause de
l'apparence des quatre lacs situés près du village et qui sont regroupés en
forme de croix.
Les habitants sont des Lacroisiens.
Saint-Gédéon-de-Grandmont :
La municipalité de
Saint-Gédéon doit son nom à Gédéon Ouimet, procureur-général du Québec, lors de
son voyage à cet endroit en 1869. Quant à Grandmont, il évoque le nom d'un
contremaître de Price, Joseph Grandmont, qui y fait des chantiers en 1860.
Les habitants sont des Saint-Gédéonnais.
Métabetchouan : (anciennement Saint-Jérôme) :
Le nom Métabetchouan peut
signifier "arrivée, aboutissement du courant", ou "le gros, le
dernier", la partie de la rivière qui en est la fin, le point où elle a
fini de grossir, meta ayant le sens de "gros", de "fin" où
ça finit, où tout est accumulé.
Ce nom évoque l'idée du fait
de ramasser tout bagage, matériel, où même idée, pensée; avant d'aller plus
loin, de se livrer, de se communiquer. Ceci correspond à la description de la
rivière Métabetchouane dans ce qui caractérise sa dernière partie: un courant
rapide qui ramasse ses eaux en un étang, qui se recueille avant de se verser
doucement dans le lac Saint-Jean. (Tremblay, Victor, Le poste de
Métabetchouan).
A noter que le nom de la
rivière s'écrie avec un "e" à la fin: Métabetchouane.
Les habitants sont des Métabetchouanais.
Desbiens :
Desbiens doit son nom à Louis
Desbiens qui y exploite une scierie dès 1896.
Les habitants sont des Desbienois.
Chambord :
Ce nom de Chambord aurait été
suggéré par l'arpenteur Pascal-Horace Dumais. "Dumais recevait de nombreux
journaux de France et il a pu se passionner pour les manifeste remarquables et
la popularité de Henri de Bourbon (1820-1883), comte de Chambord et prétendant
au trône de France qui, vers 1870, estimait le moment venu de rétablir la
royauté" (Dictionnaire des noms de lieux, p. 118).
Les habitants sont des Chambordais.
Lac-Bouchette :
En 1828, une équipe
d'explorateurs, sous mandat de la Chambre d'Assemblée du Bas-Canada, explore le
Saguenay et le Lac-Saint-Jean pour y tracer les meilleures routes, analyser les
sols, et si elles sont susceptibles de culture, d'inventorier la faune et la
flore ainsi que le potentiel minier. Une partie de l'expédition part de
Trois-Rivières, remonte la Saint-Maurice,franchit la ligne de partage des eaux
et redescend jusqu'au lac Saint-Jean en passant par un lac que l'on nommera
Bouchette en l'honneur d'un membre de l'équipe, Joseph Bouchette ainsi que du
père de ce même Bouchette, également prénommée Joseph, lui aussi arpenteur et
géomètre.
Les habitants se nomment des Lac-Bouchettiens.
Val-Jalbert :
Municipalité nommé en hommage
à Damase Jalbert qui y construit une usine de pulpe au pied de la chute.
Roberval :
Le nom est donné en l'honneur
de Jean-François de la Rocque, sieur de Roberval (1500-1560), premier
lieutenant-général du roi en Nouvelle-France (1541).
Les habitants sont des Robervalois.
Saint-Prime :
Le nom est donné à la paroisse
en l'honneur du curé de Notre-Dame de Roberval, Prime Girard, qui vient y
donner la mission aux nouveaux colons en 1863-1871 Saint-Prime et son frère
Saint-Félicien subiront le martyr à la fin du IIIe siècle.
Saint-Félicien : Frère de Prime, martyrisé sous l'empereur romain
Maximien.
Les habitants sont des Félicinois.
La Doré :
Le doré est un poisson
habitant le lac Saint-Jean et ses tributaires. On a donné son nom à un de ces
tributaires où il est particulièrement abondant : la rivière aux Dorés. Mais
par une contraction admise en géographie, on l'appelle "La Doré"
comme on dira la Mistassini ou la Péribonka. L'article "la" se
rapporte au mot "rivière" qui est sous entendue et "Doré"
est le nom du poisson appliqué à la rivière mais demeurant masculin. La
paroisse catholique prendra le nom de Notre-Dame-de-la-Doré.
Les habitants s'appellent des Doréens.
Saint-Méthode :
La paroisse et la municipalité
seront mises sous le patronage de Saint-Méthode, frère de Saint-Cyrille
(Saint-Cyrille-de-Normandin). Portant le titre d'apôtre des Slaves, les frères
introduiront le christianisme en Hongrie, en Pologne, en Crimée et en Dalmatie.
Il est à noter que Saint-Cyrille est l'inventeur de l'alphabet russe dite
alphabet cyrillique.
Les habitants sont des Méthodois.
Normandin :
La municipalité a été nommée
en l'honneur de Joseph-Laurent Normandin, ingénieur royal, qui trace les
limites du Domaine de Roy (le pays du Saguenay), en 1732.
On nomme les habitants, des Normandinois.
Saint-Thomas-Didyme : Le patronyme Saint-Thomas
origine de Michel-Thomas Labrecque, alors évêque de Chicoutimi. Didyme désigne
le nom du curé de Saint-Cyrille-de-Normandin qui dessert la communauté de 1921
à 1925.
Les habitants s'appellent des Didymiens.
Albanel :
Le nom veut commémorer la
mémoire du père Charles Albanel (vers 1616-1696), missionnaire et explorateur
jésuite . En 1671-1672 il se rend à la Baie James en passant par le Saguenay et
la rivière Mistassini.
Les habitants s'appellent les Albanélois.
Girardville :
La municipalité doit son nom
grâce au canton Girard, du nom d'un ancien député du Lac-Saint-Jean, Joseph
Girard (1853-1933). Il siègera à l'Assemblée législative de 1892 à 1900 et à la
Chambre des Communes de 1900 à 1908.
Les gens se nomment Giradvillois.
Dolbeau :
On a voulu mettre à l'honneur
le père Jean Dolbeau (1586-1652), récollet, premier missionnaire chez les
Montagnais du Saguenay à Tadoussac en 1615.
Les habitants sont des Dolbiens.
Mistassini :
Le nom Mistassini signifie en
langue montagnaise "Grosse roche". Le père Laure, missionnaire au
Saguenay explique le lieu: "C'est dans cet endroit (région du lac
Mistassini) qu'habitent les Mistassinis ou en français les Mistassins. Ce nom,
composé de "Micha", grand et "Assini", pierre, vient d'une
grosse roche qui se rencontre dans la rivière des Mistassins. Les sauvages
avaient en vénération ce rocher. C'eût été un crime pour eux de passer auprès
sans y laisser quelques marques de leur superstition envers
"Tchigishes", le dieu du beau et du mauvais temps qui, selon leurs
fables, y avait sa demeure de prédilection. D'ordinaire, leur offrande
consistait en un peu de tabac, une galette ou quelques os de castors ou de
poissons, qu'ils déposaient respectueusement sur ce rocher. Mais d'autres
sauvages, plus dévots envers leur calumet ou leur pipe qu'envers leur dieu,
enlevaient en passant le tabac offert au bon ou mauvais génie qui n'avait pas
eu soin de profiter de la piété de ses adorateurs".
C'est la aussi qu'ils prétendent que lors du déluge le grand canot vint
s'échouer sur une haute montagne qu'ils montrent. Certains même affirment comme
un article de leur foie y avoir vu souvent un vieil homme d'une hauteur
démesurée, lequel armé d'arcs et de flèches se promène aux environs et semble
garder les respectables débris de ce canot dont, à ce qu'ils prétendent,
restent encore quelques vestiges incorruptibles...
Les habitants sont des Mistassiniens ou
Mistassins.
Sainte-Jeanne-d'Arc
:
Le nom lui est donné en hommage
à Sainte-Jeanne-d'Arc nouvellement canonisée. On nomme les habitants Jeannedarcois.
Péribonka :
Nom d'origine amérindienne
signifiant "rivière qui fait son chemin dans le sable" ou "où le
sable se déplace". En effet, cette rivière est peu profonde surtout à la
hauteur de la ville de Péribonka. Des habitants demeurant anciennement à Jeanne
d'Arc (Pointe-Taillon) pouvait se rendre à Péribonka en traversant la rivière à
cheval ou même à pied durant l'été. L'exhaussement des eaux du lac ne nous
permet plus de vérifier cette constatation, ayant aussi relevé le niveau de la
rivière.
Les habitants s'appellent des Péribonkois.
Extraits de: ‘Je viens du Lac St-Jean, pas du Saguenay’ 14 janvier 2010 et autres.
Mots d'origine amérindienne
Ashuapmuchuan
(rivière)
Là où
l’on guette l’orignal
Babiche :
Petit fil
/ coupé fin / corde
La babiche est constitué d’intestins et autres parties des animaux que les
amérindiens utilisent pour fabriquer les raquettes.
Canada
Village là où j’habiteIlnu / Ilunatsh
(singulier/pluriel)
Ilnu / Ilunatsh (singulier/pluriel)
Nom amérindien des Montagnais, signifie Homme
Mashteuiatsh
(municipalité)
Là où il
y a une pointe
Métabetchouan (rivière
et municipalité)
Courant qui se jette dans le lac
- Mistassini (ville et rivière)
Grosse roche
·
Ouananiche (salmo
salar ouananiche - saumon d’eau douce)
Égaré /
en-dehors de son milieu
(Poisson typique d’ici, truite qui aurait évoluée suite au retrait des eaux
salées pour devenir la Ouananiche. Voir rubrique « Fjord, unique en son genre »
et « Lac Saint-Jean, véritable mer intérieure » pour plus de détails).
·
·
Ouiatchouan (rivière
et ancien nom de la communauté de Mashteuiatsh)
Remous
·
Péribonka (rivière et municipalité)
Rivière
creusant le sable
- Piékuagami (nom amérindien du Lac Saint-Jean)
Lac
peu profond
·
Québec
(province et ville)
Rétrécissement / escarpement
Extraits
de http://www.saguenaylacsaintjean.ca/fr/informations/mots_amérindiens