mardi 11 mars 2014

Sirop de bouleau… une explosion de saveurs






Sirop de bouleau;  similitudes avec le sirop d’érable :
 

goutte d'eau de bouleau
Le sirop de bouleau est obtenu à partir de la sève du bouleau de la même manière que le sirop d'érable provient de la sève de l'arbre.

Les mêmes conditions météorologiques doivent être réunies pour favoriser la récolte de la sève de bouleau et celle d’érable :   Au printemps, un bon ensoleillement le jour et des températures froides pendant la nuit sont nécessaires pour pouvoir récolter la sève qui pourra être transformée en sirop.



 

Sirop de bouleau; différences avec le sirop d’érable :

La sève de bouleau va commencer à couler après la sève d'érable pendant une période d'environ 3 semaines.


En apparence le sirop de bouleau est d’une couleur très foncée et son goût assez prononcé plutôt  amer et épicé, ce qui  le distingue du sirop d’érable qui est plus sucré en bouche.  En plus de ses vertus thérapeutiques,  on aurait avantage à cuisiner avec le sirop de bouleau plutôt que de le consommer nature pour maximiser sa saveur.

Un producteur artisanal de sirop de bouleau déclare qu'avec 120 litres d'eau de bouleau il obtient 1 litre de sirop de bouleau ce qui justifie son prix qui est deux fois plus cher que le sirop d’érable.



Sirop de bouleau; particularité:


L'odeur du sirop de bouleau est particulière s’apparentant à celle du caramel avec un touche d'épices.  


Sirop de bouleau
(mise à jour 27 février 2020)

La bétulaie du nord   a été un producteur de sirop de bouleau pur, situé à Chibougamau, qui a opéré environ dans les années 2015-2017.   

L'Arboré, entreprise située à Saint-Félicien a également produit et mis en marché du sirop de bouleau dans les années précédentes.









Où se procurer du sirop de bouleau en 2020 ? 
(commande par internet)

* Gourmet Sauvage / sirop de bouleau, cliquez ICI .


* Appalache - Sirop de bouleau, cliquez ICI.




Nouveauté 2020: 

Parallèle 49 , un tout nouveau producteur situé au nord du Lac St-Jean qui  nous offrira son sirop de bouleau dès le mois d'avril prochain. 



Selon M. Carol Martel, propriétaire, le sirop de bouleau étant un produit avant tout destiné à la cuisine, une partie de sa première production sera disponible aux consommateurs dans différents point de vente et environ le quart sera réservé à la restauration de la région.



Bon succès à cette nouvelle entreprise régionale!  Et vive le sirop de bouleau! 

Pour rejoindre Parallèle 49, cliquez ICI.














VidéoComment faire du sirop de bouleau? 




VidéoSirop de bouleau L'Arboré



D’autres billets publiés ayant pour sujet le sirop de bouleau :
         (liens cliquables)

Mise à jour: 27 février 2020 
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lundi 3 mars 2014

Changement d'heure le 9 mars 2014



Changement d'heure au printemps 2014 au Québec: dans la nuit du 8 au 9 mars, on avance l'heure!
Le Huffington Post Québec  |  Publication:


 Source:  http://quebec.huffingtonpost.ca/2014/01/16/changement-heure-printemps-2014-quebec-8-mars-avance-heure_n_4610767.html


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100,000 Mercis!


                                               100,000  Mercis!
                                                                                  La Jeannoise


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mercredi 26 février 2014

Orphelinat agricole à Vauvert au Lac St-Jean ... un peu d’histoire.






Huit Frères Ouvriers de Saint-François-Régis exilés de la France débarquèrent au Québec en 1903.  Ils ont poursuivi leur voyage jusqu’à Roberval, d’où ils s’embarquèrent sur le bateau à vapeur ‘Le Nord’ pour arriver à la maison des colons à Péribonka le 29 juin.  Les frères ont défriché, cultivé les terres tout en étant préoccupés par l’orphelinat à venir qui était le but de leur communauté et leur raison d’être au Québec.  Ils habitaient alors à la ferme Beemer, canton Dalmas à Péribonka.


À l’automne 1905, la communauté a fait l’acquisition de plusieurs lots situés à 5 kilomètres du canton Dolbeau, sur la rive de la Grande Péribonka, face à Pointe-Taillon dans le canton Racine.  Sans tarder ils commencèrent à défricher…

La première bâtisse construite à Vauvert, à l’automne 1906, servait de cuisine, de dortoir et de chapelle.  

Le premier juillet 1907, l’orphelinat était terminé en bonne partie et les Frères pouvaient s’y installer.  Cette date a été reconnue comme celle de la fondation de l’Orphelinat Saint-Joseph-du-Lac situé sur le lot 7 du rang 1 au canton Racine.  À son ouverture officielle cette institution accueillait une douzaine d’enfants et bien d’avantage par la suite.

L’Orphelinat Saint-Joseph-du-Lac avait pour but de recueillir les orphelins et les enfants pensionnaires pour leur donner une éducation chrétienne et les former à la profession agricole ou industrielle.   L’orphelinat accueillait non seulement des orphelins mais aussi des garçons  dont les parents désiraient  faire donner une éducation et une formation professionnelle. L’âge d’admission des élèves variait entre 7 et 13 ans  et plusieurs quittaient vers 18 ans, après leur formation professionnelle.


Après la classe, selon leur force et leurs aptitudes, les élèves étaient formés aux travaux de défrichement,  de construction ainsi qu’aux différentes techniques agricoles, horticulture et soins aux animaux,  la conduite des machines agricoles etc..


En plus de posséder plusieurs bâtisses  dont l’Orphelinat,  le noviciat et des bâtiments de ferme, les Frères avaient la responsabilité du service postal.  C’est d’ailleurs lorsque le gouvernement  a doté l’établissement d’un bureau de poste que les terres des Frères ont pris définitivement le nom de Vauvert, le même nom qu’une région en France bien connue des Frères Ouvriers Saint-François-Régis.

La communauté tirait la majorité de ses revenus des produits de la ferme en faisant la culture de plusieurs variétés de céréales et de légumes, contribuant même à populariser la culture de la pomme de terre au Lac-Saint-Jean.  Ils s’adonnèrent  aussi à l’élevage de vaches, de moutons et de chevaux.


En février 1926, un incendie accidentel  a détruit complètement le bâtiment du juvénat-noviciat qui avait été construit en 1912.  Aucune perte de vie n’a été déplorée.  Les Frères Ouvriers ont entrepris immédiatement la construction d’un nouvel établissement.

À la suite de l’incendie,  Vauvert a subit les difficiles conséquences de la construction des grands barrages et du rehaussement du Lac St-Jean.

L’inondation de 1928 a eu des répercussions importantes pour les Frères.  Les meilleures terres agricoles étaient détruites par la crue des eaux, les Frères pouvaient difficilement subvenir aux besoins de leur communauté.  Ils n’ont pas eu d’autre choix que de penser à changer de lieux.  Ce fut des années de sacrifices et de durs labeurs.

En 1936, la Compagnie Duke-Price a offert une compensation aux Frères Ouvriers Saint-François-Régis.

En 1938,  les frères ouvriers ont déménagé à Saint-Louis-de-Bagot, puis la communauté a fusionné le 21 novembre 1959 à celle des Frères maristes.  Tous les établissements des Frères à Vauvert ont été définitivement fermés, démolis ou vendus. Les Frères Ouvriers ont dû tout recommencer à leur nouvelle demeure de Bagotville.

Par la suite, dans les années 1960 plusieurs terrains de Vauvert se sont vendus pour la villégiature sur le bord du Lac St-Jean. Présentement plus de 500 chalets se regroupent dans ce site naturel enchanteur.

Aujourd’hui,  il  reste seulement quelques sections des fondations  pour témoigner  de l’existence de cet orphelinat des Frères Saint- François-Régis de Vauvert… plusieurs qualifient ces vestiges du passé chargé d’histoire comme étant les ‘ruines des Frères’ situées tout près de la chapelle Notre-Dame de Vauvert.

C’est un bref résumé  du début du XXe siècle lorsque les Frères ouvriers de St-François-Régis, sont venus s’établir et y ont fondé un l’orphelinat agricole au canton Racine  (Vauvert). (Ce secteur fait maintenant partie de la ville fusionnée qu’est Dolbeau-Mistassini)

« Au Lac-Saint-Jean, les garçons orphelins peuvent être envoyés à l’orphelinat agricole des frères de Saint-François-Régis. Cette communauté religieuse arrive en 1903 à Péribonka, mais les frères ne s'installent définitivement sur les terres de Vauvert qu’en 1907. La première année, l'orphelinat reçoit 6 enfants, en 1908-1909 on en compte 14, alors qu'en 1909-1910, le compte passe à trente. Les garçons proviennent de diverses localités de la région. Le programme d'éducation est strict et basé sur une discipline rigoureuse. Pendant l'année scolaire, des cours sont dispensés aux orphelins. Au cours de l’été, ils participent davantage aux divers travaux agricoles.

La communauté tire la majorité de ses revenus des produits de la ferme. Elle fait la culture de plusieurs variétés de céréales et de légumes. Elle contribue même à populariser davantage la culture de la pomme de terre au Lac-Saint-Jean. Dans leur jardin expérimental, où les terres sont sablonneuses, les frères avaient observé les possibilités qu’offrait cette culture. Les frères s’adonnent aussi à l’élevage de vaches, de moutons et de chevaux. Mais bien des difficultés mettent la communauté à l’épreuve. Les années de la Première Guerre mondiale (1914-1918) sont synonymes de grands maux ainsi que les années qui précèdent la grande crise économique des années 1930. Ils sont aussi affectés par le rehaussement des eaux du lac Saint-Jean en 1926. Les difficultés continuelles poussent finalement les religieux à déménager dans le rang Saint-Louis, près de Bagotville et de Chicoutimi. Dès 1938, les bâtiments de Vauvert sont définitivement fermés. » 








Les résidents de Vauvert (Dolbeau-Mistassini) tiennent à  préserver l’histoire.
Chapelle Notre-Dame de Vauvert
Suite à une initiative de feu Donatien Dumais (lequel fut pensionnaire chez les Frères lorsqu’il avait 13-14 ans et témoignait des bons enseignements  reçus) qui a été un donateur majeur pour la préservation et la rénovation de la chapelle de Vauvert, la Ligue des propriétaires de Vauvert parraine l’évènement Un apéro à Vauvert.
Les résidents  de Vauvert veulent conserver leur chapelle et au besoin la rénover. La Ligue caresse aussi le projet de faire de cette chapelle un lieu de rassemblement à l’année, notamment pour l’utiliser aussi comme salle pour des loisirs.
La ligue a la volonté de faire de la chapelle  un lieu récréotouristique grâce notamment à la riche histoire de la communauté des Frères ouvriers Saint-François-Régis.





Tableau de Noël Boily, huile reproduisant la croix construite 
par les Frères Saint-François-Régis de Vauvert:


                              Note de l’artiste :
Cette croix aurait été construit par les Frères de St-François-Régis ;
Cette nouvelle communauté est arrivée en
1903 à Péribonka (secteur Vauvert ) fonder un orphelinat pour garçon; en 1938 ils ont
transféré leur communauté au chemin St-Louis
(aujourd’hui chemin du plateau ) à Ville de la Baie.

Aujourd’hui il reste que cette
croix en haut des terres, à l’orée des bois, isolée oubliée et en voie de
disparition.
Il y a quelques années le dernier
des frères est décédé et cette communauté n’existe plus.
P.S.
À voir en bas du cadre un morceau
de bois de cette croix.

Huile sur panneau de bois signé Noël Boily



Sources :   
L’œuvre des Frères Ouvriers de Saint-François-Régis à Vauvert au Lac-Saint-Jean 1903 à 1938,  des Éditions Déclic enr.






          liens cliquables:

Le bon chocolat des Pères Trappistes … le monastère d’hier à aujourd’hui.



Des sœurs cloîtrées (Carmélites) à Dolbeau-Mistassini












mise à jour: 11 février 2018
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mercredi 19 février 2014

Première traversée hivernale du Lac St-Jean à vélo de montagne; un défi givré!





David Lecointre - crédit photo Tour du Lac St-Jean à vélo.   
David Lecointre, un félicinois a lancé ce défi et une dizaine d’aventuriers s’uniront à lui pour la traversée du Lac, de Péribonka à Roberval en vélo de montagne dans une journée.
(Les lieux de départ et d’arrivée seront les mêmes qu’à la Traversée Internationale du Lac St-Jean à la nage).

David a réussi une première randonnée hivernale, il y a quelques semaines, en faisant le trajet sur la surface glacée du Village Boréal de St-Félicien jusqu’au Village sur Glace de Roberval, ce qui lui a inspiré l’idée du défi de la traversée du Lac à vélo de montagne.

sa première randonnée hivernale - crédit photo Tour du Lac St-Jean à vélo 


La randonnée cycliste hivernale dont la  distance prévue de 32 kilomètres est considérée comme une aventure et non une compétition.  La vitesse moyenne planifiée est de 10 km/hre.
Trajet de la grande traversée du Lac St-Jean à vélo
Crédit photo Traversée du Lac St-Jean à vélo.
Cette grande première que sera la Traversée du Lac St-Jean à vélo de montagne devrait se tenir samedi, le premier mars 2014.


Bonne chance aux courageux aventuriers à vélo!


                                                                             À suivre…

Source https://www.facebook.com/pages/Travers%C3%A9e-du-Lacsaintjean-a-v%C3%A9lo/629533040446812

 



La première édition de la Traversée du Lac en Vélo... le défi difficile à réaliser à cause des caprices de dame météo.

"Publié le 02 mars 2014      
Traversée du lac en vélo
Par Louis Potvin,
Journal le Quotidien

Un très long calvaire
(Roberval) C'est de peine et de misère que sept cyclistes ont réussi à traverser le lac Saint-Jean à vélo hier. Ce qui devait être une randonnée à vélo a été plutôt une longue marche. Ils ont pris neuf heures pour franchir les 32 kilomètres entre Péribonka et Roberval, ce qui est plus lent que les nageurs l'été.
25 cyclistes ont pris le départ de Péribonka hier matin à 8h. Les conditions difficiles, bourrasques de vent et la neige rendaient difficile de rouler à vélo de montagne sur des traces de motoneige qui disparaissaient plus le vent soufflait. D'ailleurs, la moitié du peloton a abandonné après quelques kilomètres. C'est seulement ceux avec des vélos à grosse roue (fat bike) et un seul en vélo de montagne qui ont réussi cet "exploit".
Ce qui aurait pu être une belle randonnée a été un long chemin de Damas. «Nous n'avons roulé en vélo que six kilomètres sur les 32. Ça n'a pas été facile. Je ne pensais pas que ça serait si dur, je suis bien content d'être arrivé", a commenté Roberto Boudreault de Saint-Félicien.
Son ami Jean-Pierre Carlos gardait le sourire même s'il n'a pas eu grand plaisir. «On ne peut pas dire que nous avons eu du fun. Si nous avions roulé au moins au lieu de marcher autant. C'est une expérience que je ne regrette pas, mais il faudrait se préparer et attendre d'avoir de meilleures conditions», a commenté le propriétaire de GFX.

D'ailleurs, des cyclistes aguerris savaient que ce n'était pas le moment idéal pour effectuer cette traversée. La fin mars ou le début avril présente de meilleures conditions à cause de la croûte qui se forme le matin sur la neige. «On s'en doutait, mais David (Lecointre) a travaillé fort pour organiser cet événement. Nous avons complété avec lui, les 32 kilomètres même si ç'a été très exigeant mentalement», a mentionné Clément Ferland.
Un périple que ne regrette pas l'instigateur David Lecointre. «J'aurais préféré de meilleures conditions, c'est sûr, mais c'est ça le lac Saint-Jean, il est imprévisible. Je remercie les gars qui ont embarqué avec moi dans cette folie», a-t-il commenté exténué au Village sur glace de Roberval.
Les cyclistes ont dû composer avec des conditions très difficiles. Le vent et la neige ont compliqué le travail des valeureux cyclistes. «Il y a des grands bouts où on ne voyait rien. On avançait péniblement. À un moment le froid a commencé à me gagner, j'ai décidé d'arrêter avant la fin», a confié Sébastien de Jonquière qui ne pensait pas autant souffrir.
Au départ, David Lecointre croyait réaliser la traversée entre trois et quatres heures. Finalement, ça leur a pris neuf heures. Reste à voir s'il retentera le coup l'an prochain. Chose certaine, sa préparation devra être meilleure et il devra attendre que les conditions soient optimales afin que les cyclistes roulent au lieu de pousser leur vélo dans la neige.

Source:  http://www.lapresse.ca/le-quotidien/actualites/201403/02/01-4743898-un-tres-long-calvaire.php
 









Bravo à tous les participants, aux organisateurs et aux motoneigistes accompagnateurs!



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