Bienvenue à Normandin!
La ville de Normandin est située au
nord du Lac St-Jean et y habitent environ 3200 Normandinois et Normandinoises.
Normandin est reconnue comme un
territoire agricole où les cultures, principalement fourragères, sont
exceptionnelles étant donné le climat rigoureux. En 1936, Agriculture Canada
construisit à Normandin une ferme expérimentale toujours active aujourd'hui et
maintenant sous la responsabilité du Centre de recherche et de développement
sur les sols et les grandes cultures.
On y trouve aussi des
fermes laitières, des fermes d’élevage d’animaux de boucherie, de porcins, de
bisons, de cervidés, des fermes d’apiculture, de cultures en serres, ainsi que
des bleuetières.
À Normandin, il existe de
grandes possibilités industrielles et commerciales, par exemple l’entreprise
Nature 3M inc Mario Bilodeau qui se démarque dans son domaine.
La rivière Ashuapmushuan et la
célèbre Chute à l’Ours sont des attraits touristiques incontournables.
Un théâtre d’été ainsi que le festival
Dédé Fortin pour le côté culturel et le
site de la Chute à l’Ours
pour le côté plein air ; à Normandin, il y en a
pour tous les goûts.
La rue Principale à Normandin |
bleuetière |
Site de la Chute à l'Ours à Normandin |
Chute à l'Ours sur la rivière Ashuapmushuan (mot d'origine amérindienne qui signifie 'là où on guette l'orignal') |
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lien cliquable
La Ferme
expérimentale de Normandin souffle ses 75 bougies (2011)
La
Ferme du Centre de recherche et de développement sur les sols et les grandes
cultures (CRDSGC) dresse un bilan après 75 ans d’existence.
03 août 2011
C’était en 1936. Agriculture Canada
construisait une ferme expérimentale à Normandin, au nord du Lac-Saint-Jean. À
ce moment, le Canada comptait cinq centres de recherche et avait comme volonté
de couvrir l’ensemble des environnements géoclimatiques du territoire. « Le
Canada constitue un pays vaste et diversifié. En agriculture, ce qui est vrai
au sud-ouest de Montréal, dans les terres noires, ne l’est pas nécessairement
au Saguenay », lance le directeur scientifique du CRDSGC, Claudel Lemieux.
C’est cette ligne de pensée qui a guidé
Agriculture Canada dans l’implantation d’une ferme expérimentale à Normandin,
où les variations climatiques sont prononcées. « Le fait de posséder des
tentacules dans les régions les plus nordiques ne peut être que favorable aujourd’hui.
Surtout dans un contexte de changements climatiques », ajoute M. Lemieux.
Au départ, Normandin était une ferme à
vocations multiples et couvrait plusieurs productions animales et toutes les
productions végétales. En 1992, la filière animale a été abandonnée et
concentrée dans deux fermes au Canada : « Ça nous a permis de focaliser sur
certaines cultures comme les grains, le canola et les plantes fourragères »,
raconte M. Lemieux.
La ferme emploie aujourd’hui 25
personnes, dont quatre chercheurs, ce qui représente une masse salariale
d’environ un million de dollars. Le complexe qui abrite le centre comprend
entre autres trois laboratoires, une bibliothèque, une salle de conférence, des
bureaux, une section consacrée à la machinerie, des chambres à température
contrôlée et des séchoirs. Le tout, situé sur un terrain de 145 hectares.
Parmi les percées réalisées dans les dernières années, la Ferme Normandin est responsable de l’apparition du canola dans les paysages de la région : « Nos chercheurs ont été les pionniers de l’implantation et de la promotion des techniques de production du canola lorsqu’ils ont découvert que la plante se prêtait bien au climat frais et humide de la région », explique M. Lemieux. Outre les avancées au niveau de l’adaptation des cultures, les recherches réalisées à Normandin auront aussi permis d’en apprendre davantage sur certaines maladies, dont la hernie.
Parmi les percées réalisées dans les dernières années, la Ferme Normandin est responsable de l’apparition du canola dans les paysages de la région : « Nos chercheurs ont été les pionniers de l’implantation et de la promotion des techniques de production du canola lorsqu’ils ont découvert que la plante se prêtait bien au climat frais et humide de la région », explique M. Lemieux. Outre les avancées au niveau de l’adaptation des cultures, les recherches réalisées à Normandin auront aussi permis d’en apprendre davantage sur certaines maladies, dont la hernie.
La constante évolution de l’agriculture
a provoqué l’apparition de nouveaux centres de recherche au pays. Le nombre de centres
dédiés à l’agriculture est passé à 19, mais la Ferme Normandin ne s’est pas
retrouvée isolée. Elle fait toujours partie du réseau, mais se trouve
maintenant affiliée au Centre de recherche de Québec. Elle a aussi conservé son
mandat de recherche sur les sols en environnement et les grandes cultures. «
Assurément un plus pour la région », conclut M. Lemieux.
Source :
http://www.laterre.ca/cultures/la-ferme-experimentale-de-normandin-souffle-ses-75/
La Pépinière de Normandin (lien cliquable)
Pour plus d’informations :
Ø Site touristique Chute à l’Ours (camping avec et sans service + location de chalets)
Site internet :
http://www.chutealours.com/
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