Aucun message portant le libellé Nos ambassadeurs. Afficher tous les messages
Aucun message portant le libellé Nos ambassadeurs. Afficher tous les messages

samedi 4 août 2012

Marie-Nicole Lemieux ; la Cantatrice internationale ……… la fille sympathique et chaleureuse


Marie-Nicole Lemieux une contralto canadienne, née à Dolbeau-Mistassini au Québec. Elle est reconnue pour sa voix rare et sa personnalité charismatique.


Biographie
Marie-Nicole Lemieux a fait ses études au conservatoire de musique de Chicoutimi et au conservatoire de Montréal. En 1999, elle remporte le Grand prix Hydro-Québec du « Festival de musique du Royaume »1 à Saguenay. Elle connaît le succès en 2000 grâce au Concours musical international Reine Élisabeth de Belgique, où elle remporte le Prix de la Reine Fabiola (1er prix) et le prix spécial du lied. Elle est la première Canadienne à remporter cet honneur, ce qui lui ouvre la reconnaissance internationale. Marie-Nicole Lemieux se produit, en récital, à l’opéra et en concert, partout dans le monde, notamment en Amérique du Nord et en Europe, où elle y connaît un grand succès.
Elle a chanté sous la baguette de chefs réputés, tels qu’Alain Altinoglu, Charles Dutoit, Bernard Haitink, Bernard Labadie, Sir Neville Marriner, Kurt Masur, Marc Minkowski, Kent Nagano, John Nelson, Michel Plasson, Sir Simon Rattle, Marc Soustrot, Jean-Christophe Spinosi, Yoav Talmi, Pinchas Zukerman. En outre, Marie-Nicole Lemieux est fréquemment invitée par de nombreux festivals internationaux de grande renommée.
Sur scène, elle interprète notamment les œuvres de Debussy (Geneviève, dans Pelléas et Mélisande), de Gluck (Orfeo, dans Orfeo ed Euridice), de Haendel (Bradamante, dans Alcina ; Jules César et Cornelia, dans Giulio Cesare; Unulfo et Eduige dans Rodelinda), de Mozart (la Troisième Dame dans Die Zauberflöte), de Rossini (Isaura, dans Tancredi), de Verdi (Mrs. Quickly dans Falstaff), de Vivaldi (Griselda, dans l’œuvre du même nom ; Orlando, dans Orlando furioso), pour n’en nommer que quelques-unes.
En 2005, Marie-Nicole Lemieux a fait ses débuts au Staatsoper Berlin, participant à Il Ritorno d'Ulisse in Patria, de Monteverdi, et a incarné le rôle de Mitrena dans la création mondiale de l’opéra Motezuma, de Vivaldi, au centre culturel De Doelen, à Rotterdam. En 2006, Mme Lemieux a fait ses débuts comme soliste aux États-Unis : d’abord en récital au Kansas puis à titre de soliste invitée avec le Los Angeles Philharmonic Association. En 2007, elle interprète le rôle titre dans le chef-d’œuvre de Händel, Giulio Cesare, à l’Opéra de Nancy, en France. Mme Lemieux a passé la majeure partie de l’année 2008 en Europe, où elle s’est produite notamment au Staatsoper de Berlin (Geneviève, dans Pelléas et Mélisande) ; au Concertgebouw d’Amsterdam (Orlando Furioso avec le Venice Baroque Orchestra) ; au Théâtre des Champs Élysées où elle a reçu un accueil triomphal (Mrs. Quickly, dans Falstaff); au Festival d’Orange (Faust de Gounod) ; au Théâtre de la Monnaie de Bruxelles de nouveau dans Pelléas et Mélisande ; au Capitole de Toulouse dans le rôle de la Sphinge (Œdipe de George Enesco). De retour brièvement au Québec, Mme Lemieux a participé à un concert avec l’Orchestre Symphonique de Montréal et à un récital à la Société musicale André Turp. En 2009, elle chante en Europe (à Vienne, à Munich et au prestigieux festival de Glyndebourne en Angleterre puis a effectué un retour au Canada (Festival de Lanaudière, Opéra de Montréal et divers concerts). Ses nombreux projets de 2010 vont conduire Marie-Nicole Lemieux en Europe et en Amérique du Nord, notamment pour Falstaff au Théâtre des Champs Élysées ; La Passion selon Saint-Mathieu au Concertgebouw, dirigée par Bernard Labadie ; La Messe en si mineur de Bach à Washington avec le National Symphony Orchestra ; Ariane et Barbe-Bleue de Dukas à Amsterdam ; un concert avec Les Violons du Roy à Québec ; et beaucoup d’autres.

En août 2008 elle est dame Marthe dans le Faust de Charles Gounod, aux côtés de Inva Mula (Marguerite), Roberto Alagna (Faust), René Pape (Méphistophélès), donné aux Chorégies d'Orange. À l'été 2010, elle se produit en Espagne en récital ainsi que dans le rôle titre de Orlando Furioso de Vivaldi.
Source:  http://fr.wikipedia.org/wiki/Marie-Nicole_Lemieux 


Honneurs &  Titres des enregistrements





Prix prestigieux

En 2000, la contralto Marie-Nicole Lemieux devient la première canadienne à remporter le Prix de la Reine Fabiola (1er Prix) ainsi que le Prix Spécial du Lied au Concours Musical International Reine Élisabeth de Belgique. Ce prix prestigieux l'a fait connaître du milieu international et lui a permis de se produire tant en récital qu'à l'opéra et en concert avec les plus grands orchestres.
Depuis, elle a interprété des œuvres de Beethoven, Berlioz, Debussy, Gluck, Händel, Haydn, Honegger, Koechlin, Mahler, Monteverdi, Mozart, Rossini, Verdi, Vivaldi et Wagner ainsi que de grandes œuvres du répertoire français. Elle chante sur les plus grandes scènes du monde : le Staatsoper de Berlin et le Staastoper de Vienne; le Concertgebouw d'Amsterdam; le Théâtre des Champs Élysées à Paris; le Walt Disney Concert Hall de Los Angeles; le Théâtre de la Monnaie de Bruxelles; le Staastoper de Munich; Covent Garden à Londres, et sous la direction de chefs tels que (pour ne citer qu'eux) Antonio Pappano, Kurt Masur, Pavo Järvi, Daniele Gatti, Bernard Labadie, Kent Nagano, Yoav Talmi, Fabien Gabel, Alan Curtis et Jean-Christophe Spinosi.
Marie-Nicole Lemieux a reçu au printemps 2010 un Doctorat Honoris Causa de l'Université du Québec à Chicoutimi et en mars 2012, elle a était faite Chevalier de l'Ordre de la Pléiade, ordre de la Francophonie et du dialogue des cultures, par l'Assemblée parlementaire de la Francophonie.

Vidéo: Marie-Nicole Lemieux / La voix humaine  ♥♥♥



La bella canto de Marie-Nicole Lemieux
Le mardi 10 juillet 2012
Le public québécois aura la chance de renouer avec l'une des plus belles voix du Québec ce week-end, celle de la contralto Marie-Nicole Lemieux. La chanteuse lyrique revient chez elle dans sa province natale après une tournée européenne bien remplie. Elle chantera en compagnie de l'orchestre I Musici au Festival international de Lanaudière et au Festival international du Domaine Forget, dont elle est l'ambassadrice.

Elle donne des récitals cet été, mais elle profite aussi de son passage au Québec pour prendre quelques jours de repos. La meilleure façon pour elle de couper avec son monde lyrique, où le décorum est à l'honneur, est de faire du camping en roulotte. « Le camping, c'est le meilleur moyen d'être mobile, tout en étant chez moi. J'ai besoin d'être dans mes affaires, c'est pour cette raison que j'ai une roulotte. Après des tournées sans fin, ça fait du bien d'être chez soi.


 








Marie-Nicole Lemieux, la divine diva
À 31 ans, la contralto séduit les foules à travers le monde. Pourtant, la star de l'art lyrique s'étonne encore du glamour entourant sa carrière.
PAR  Mariève Desjardins
«C'était un rêve de fillette d'avoir des robes de princesse», admet en rigolant cette magasineuse invétérée. Tantôt frivole, tantôt intense, Marie-Nicole Lemieux est une femme caméléon: «Je peux écouter du Malher et ensuite danser la salsa. Et je peux être aussi débordante de joie que tourmentée. Chanter la douleur me permet d'explorer mes zones d'ombre.»

Jeune, elle écoutait des airs d'opéra en cachette. C'était son petit morceau de paradis, sa nourriture spirituelle. Déjà, ce qui la touchait le plus n'était pas la pureté de l'organe vocal des cantatrices. «J'aime mieux entendre une voix éraillée où on sent des tripes. Tu as beau avoir une voix parfaite, si tu n'as pas d'âme, reste chez toi!» déclare avec fougue la chanteuse, qui vibre aussi en écoutant les chansons de Ferré.

  

Site web de Marie-Nicole Lemieux :

      

Publié le 27 février 2013, Journal de Montréal
Après Londres et Milan
Marie-Nicole Lemieux séduit Paris



Marie-Nicole Lemieux incarne Mrs Quickly dans l’opéra Falstaff de Verdi, présenté à l’Opéra Bastille de Paris jusqu’au 24 mars.

C’est avec un rôle qu’elle connaît bien que Marie-Nicole Lemieux a fait sa rentrée à l’Opéra Bastille à Paris lors de la première de Falstaff, de Verdi. La contralto québécoise reprend son rôle fétiche de Mrs Quickly dans le célèbre opéra comique du compositeur italien.

Après Covent Garden à Londres et La Scala à Milan, Marie-Nicole Lemieux incarne à nouveau l’espiègle Mrs Quickly dans cette comédie lyrique mise en scène par Dominique Pitoiset à l’Opéra Bastille et présentée jusqu’au 24 mars prochain (pour neuf représentations).

Une nouvelle production pour la Québécoise donc, présentée pour la première fois en 1999 à Paris, mais un même rôle avec lequel elle évolue avec une aisance déconcertante. Tantôt mutine et taquine, tantôt malicieuse et joueuse, son rôle de Mrs Quickly lui permet de jouer beaucoup sur scène avec des mimiques et une gestuelle qui font souvent rire.

Faire rire en chantant

Ça tombe bien parce que c’était justement le but de Verdi en composant cet ultime opéra: faire rire en chantant. Ce que Marie-Nicole Lemieux réussit haut la main avec cette voix chaude et profonde qui s’amuse au gré des situations improbables dans lesquelles se retrouvent les différents personnages.

Cet opéra de Verdi qui se déroule à Windsor en Angleterre raconte l’histoire de Sir John Falstaff qui, ruiné et pour se procurer de l’argent, décide de séduire deux riches bourgeoises en même temps. Il leur écrit donc à chacune une lettre, mais les deux femmes se connaissent et s’aperçoivent qu’elles ont reçu la même missive.

Elles décident alors de se venger en mandatant leur confidente, Mrs Quickly, pour remettre à Falstaff un message où elles lui font croire qu’elles sont éprises de lui. Mais le mari jaloux de l’une d’elles découvre la lettre et décide de rendre visite à Falstaff sous une fausse identité.

De la vengeance à la farce

La pièce devient donc une vraie farce où chacun souhaite se venger pour sauver son honneur. Mais comme le chante le chœur à la fin du spectacle, face au public : «Tout dans le monde est farce. L’homme est né farceur; dans son cerveau vacille toujours sa raison. Tous dupés!»

Marie-Nicole Lemieux n’incarne peut-être pas le premier rôle féminin, mais son interprétation a particulièrement séduit le public parisien.

Des plus aimées

À la fin du spectacle, lorsque les artistes se présentent sur scène à tour de rôle pour saluer, on peut facilement entendre au nombre d’applaudissements les préférences des spectateurs. Mercredi soir, Marie-Nicole Lemieux a été sans contredit l’une des plus applaudies, avec Ambrogio Maestri qui incarne le rôle-titre et Elena Tsallagova (Nannetta).

Falstaff sera diffusé en direct le 12 mars prochain dans plusieurs salles de cinéma en France et dans le monde et sera également projeté dans les cinémas français UGC en juillet prochain.

Marie-Nicole Lemieux présentera également un récital à l’Amphithéâtre de l’opéra Bastille, le 7 mars prochain, avec des œuvres de Lekeu, Chausson, Mahler et Elgar. Alors que son nouveau disque d’airs d’opéra de Gluck, Haydn et Mozart, enregistré à Québec avec les Violons du Roy sortait hier en France, la chanteuse lyrique sera l’invitée de France Musique toute la journée du 14 mars prochain. La Québécoise a manifestement le vent en poupe en ce début 2013.
Source :  http://www.journaldequebec.com/2013/02/27/marie-nicole-lemieux-seduit-paris




Marie-Nicole Lemieux est une fille de chez-nous, une fille  aimable et cordiale dont le sourire est contagieux.  Malgré son  grand talent de cantatrice  de renommée mondiale, elle demeure une fille toute simple  et sympathique.

En plus d’avoir un horaire professionnel très chargé et d’être une maman, elle veille à entretenir les liens avec ses proches, soit sa famille et ses amis personnels.

Elle continue à récolter des hommages et des récompenses, et elle est vraiment une femme de cœur  avec une personnalité très attachante.

Marie-Nicole est une ambassadrice pour sa région natale et nous la remercions sincèrement.


Tous les Jeannois sont fiers de toi Marie-Nicole!  xx








mardi 5 juin 2012

André Dédé Fortin de Normandin ... le festival et la fondation...

Cette année, le Festival Dédé Fortin  récidive du 7 au 9 juin, situé sur la rue Saint-Cyrille, la rue Principale de la «petite» ville de Normandin, sous le chapiteau Desjardins.

Ce concours de groupes auteurs-compositeurs-interprètes d'expression française sera parrainé par le groupe Bodh'aktan, qui revient tout juste d'une tournée en Europe.

«C'est avec beaucoup de fierté que Bodh'aktan a accepté l'invitation du Festival Dédé Fortin d'agir en tant que parrain», expliquent les membres du groupe. «C'est un réel honneur pour nous d'être associés à la deuxième édition d'un festival qui existe pour les bonnes raisons : donner de la visibilité aux jeunes groupes et leur offrir du soutien et de précieux conseils professionnels.»


Chanson  La Rue Principale  
(Les Colocs)


Des spectacles professionnels seront présentés chaque soir:

Le 7 juin avec le groupe Raffy
Le 8 juin avec le groupe Bodh'aktan
Le 9 juin avec Racine Rose, le gagnant de l'édition 2011.

La sélection des groupes qui participeront au deuxième Festival Dédé Fortin est maintenant terminée. Les candidatures proviennent des quatre coins du Québec et même de la France.

Les groupes sélectionnés sont les suivants:
- Matante Mutante
- Shékélé
- Mordicus
- Chambarde
- St-Pid'vache
- Vanupied
- Effet Domino
- Alter Égo
- Exutoire
- St-Folie
- Tirebouchons
- Renouveau 


Avec cette sélection de douze groupes représentant une vaste gamme de styles musicaux, la programmation sera des plus diversifiées.

Pour ne rien manquer, il vous suffira d'être parmi la foule sur la rue Principale à Normandin.


 (Source:   http://quebec.huffingtonpost.ca/2012/03/16/dede-fortin-festival_n_1353845.html )




 FESTIVAL DÉDÉ FORTIN 
cliquez  ICI







 "Les Colocs" sur facebook:    
https://www.facebook.com/OeuvreDedeFortin/








FONDATION ANDRÉ DÉDÉ FORTIN
(sur facebook)  / cliquez  ICI.



Mise à jour: 17 avril 2020


dimanche 3 juin 2012

Pierre Lavoie…..l’homme au grand cœur et au grand défi


Petite histoire du Grand défi




Du Saguenay-Lac-Saint-Jean au Québec tout entierEn 1999, Pierre Lavoie lance le premier Défi Pierre Lavoie au Saguenay-Lac-Saint-Jean dans le but de sensibiliser la population de sa région à l’acidose lactique, la maladie qui a lui a ravi deux enfants, et d’amasser des fonds pour la recherche. Il pédale en solo 650 km en 24 heures sur un parcours ceinturant la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean.

Grâce à son incroyable endurance et à ses talents de communicateur, Pierre fait de son Défi un événement majeur dans sa région. Des centaines d’adultes et d’enfants l’attendent sur son passage pour lui remettre l’argent qu’ils ont recueilli. L’événement connaît un tel succès que Pierre le répète en 2000, en 2002 et en 2005.





Fais ton kilomètre avec Pierre connaît un succès retentissant :

En 2005, alors qu’il donne des conférences dans les écoles, Pierre constate le vif intérêt des élèves pour son Défi. L’idée lui vient de s’associer aux écoles afin de créer l’activité Fais ton kilomètre avec Pierre. Lancée dans le cadre de la quatrième édition du Défi Pierre Lavoie, cette activité permet aux jeunes de se joindre à Pierre lorsqu’il passe dans leur municipalité, en plein jour ou en pleine nuit, pour rouler un kilomètre magique et inoubliable. Pour se préparer à l’activité, les jeunes doivent inscrire leur école et s’engager à faire trois séances d’activité physique de 15 minutes par semaine pendant un mois.
40 écoles inscrites, 6 300 jeunes participants, plus de 235 000 périodes de 15 minutes actives enregistrées. Tout cela sans qu’aucune publicité ne soit faite pour promouvoir l’événement.


Rêver encore plus grand

Pierre se dit alors qu’il faut exposer plus de jeunes à cette activité. Il se met à rêver encore plus grand avec Germain Thibault, un réalisateur de Radio-Canada que Pierre a rencontré dans le cadre d’un reportage sur l’Ironman d’Hawaï en 1999. Tous deux partagent les mêmes préoccupations pour la santé des jeunes. Ensemble, ils ont l’idée d’étendre le Défi Pierre Lavoie à l’échelle de la province pour sensibiliser les élèves de niveau primaire à adopter de saines habitudes de vie. Le projet voit finalement le jour en novembre 2008. Il s’appellera désormais le Grand défi Pierre Lavoie.
Le succès est au rendez-vous dès la première édition en 2008-2009. Lors du concours Lève-toi et bouge ! du mois de mai, les jeunes et leur famille accumulent 16 970 866 cubes énergies. L’événement du 1000 km, quant à lui, est applaudi partout au Québec.
Pour sa deuxième édition en 2009-2010, le Grand défi Pierre Lavoie rallie encore plus d’écoles et de jeunes qui accumulent au total 22 millions de cubes énergie — quelque 5 millions de plus que l’année précédente ! Le nombre d’équipes inscrites au 1000 km passe de 90 à 150 !
La troisième édition rassemble toujours plus d’écoles et de familles qui accumulent 37 millions de cubes énergie. L’événement du 1000 km regroupe, pour sa part, 185 équipes qui parrainent autant d’écoles afin de les motiver à participer au concours Lève-toi et bouge !
L’aventure se poursuit pour une quatrième année et continue de gagner en popularité.



Vidéo / Invitation de Pierre Lavoie aux '24 hres de Tremblant'


ACTUALITÉ

Le Grand Défi Pierre Lavoie s’arrêtera à Dolbeau-Mistassini

Dolbeau-Mistassini figure parmi les villes-étapes du Grand Défi Pierre Lavoie.
LBR.ca - Dolbeau-Mistassini, le 31 mai 2012 – Dolbeau-Mistassini figure parmi les villes-étapes du Grand Défi Pierre Lavoie.  Le 15 juin, à 16h, la caravane qui aura pris le départ en matinée à La Baie fera escale sur les terrains situés près de l’église du secteur Mistassini et de la salle de spectacles.
La population de la MRC est invitée à venir encourager les 195 équipes de cyclistes qui seront sur place, dans le cadre de la quatrième édition du Grand Défi Pierre Lavoie. En plus de féliciter les sportifs, jeunes et moins jeunes pourront participer aux diverses activités qui ont été mises en place pour souligner leur passage.
On souhaite que cet arrêt du Grand Défi Pierre Lavoie donne lieu à un rassemblement monstre dont les cyclistes se souviendront longtemps. Les gens de tous âges sont conviés pour 15h30. En plus d’avoir la chance de rencontrer le grand manitou de ce grand défi à vélo, Pierre Lavoie, il sera également possible de voir les vedettes qui font partie des cyclistes: Guy Carbonneau, Stéphane Quintal, Jean-Luc Brassard, Gino Chouinard et Patrice Brisebois. Souper de hot-dog, friandise glacée, pomme et eau seront offerts gratuitement aux personnes présentes.Le tirage d’un vélo sera également fait parmi les gens qui se seront déplacés pour donner une dose d’encouragement au convoi de cyclistes. Tous ceux et celles qui auront remplis le coupon de participation se retrouvant dans le journal Nouvelles Hebdo seront éligibles. Le dépôt du coupon devra se faire le 15 juin, dans le baril prévu à cet effet qui se retrouvera près de la scène.
Le vendredi 15 juin sera une occasion unique d’accueillir la caravane des cyclistes, dont le périple de1 000 kilomètres les amènera, pour une première fois, à découvrir les municipalités qui ceinturent le lac Saint-Jean. Ainsi, après une halte de 45 minutes, les cyclistes chevaucheront à nouveau leur monture en direction d’Albanel, Normandin et La Doré, pour atteindre, par la suite, Saint-Félicien où la caravane est attendue vers 19h. Les athlètes y feront un arrêt d’une heure avant de pédaler vers la réserve faunique des Laurentides.
Les organisateurs du Grand Défi Pierre Lavoie s’attendent à ce que la population de Dolbeau-Mistassini fasse du bruit pour les accueillir. On demande également à ceux et celles qui le souhaitent de porter du jaune pour l’événement.
Vidéo /  Grand Défi Pierre Lavoie -- émission R.C. Découverte

http://www.facebook.com/LaPageDesBleuetsDuLacSaintJean





dimanche 22 janvier 2012

Sébastien Pilote, réalisateur / Le film Le Vendeur, tourné au Lac St-Jean




Du réalisateur Sébastien Pilote et tourné au Lac St-Jean principalement  à Dolbeau-Mistassini, il nous montre le quotidien d’un vendeur de voitures. Le comédien principal, Gilbert Sicotte excelle dans son rôle. Le film est un récit humain qui provoque des émotions.   
Le long métrage récolte des prix dans les festivals internationaux.

Coïncidence :
Dolbeau-Mistassini étant une ville mono industrielle qui a subi la fermeture de la papetière en 2010.  La nouvelle de la fermeture permanente de l’usine a surpris autant les travailleurs que les élus.

Dans sa recherche d’un garage de vente d’automobiles où il tournerait son film, Sébastien Pilote a retenu un garage du secteur Mistassini….un garage situé dans une région éloignée...dans une situation économique difficile.




SYNOPSIS
Marcel Lévesque, un habile et facétieux vendeur d’automobiles en fin de carrière ne vit que pour trois choses : son travail, sa fille unique Maryse, et son petit-fils Antoine. Il est le meilleur vendeur du mois depuis des années chez le concessionnaire où il a passé sa vie, dans une petite ville mono-industrielle en déclin. Durant un hiver qui n’en finit plus, et pendant  que l’usine de pâtes et papiers vit une autre fermeture temporaire, Marcel Lévesque ne pense qu’à sortir ses américaines chéries de la cour enneigée. Un jour, le vendeur fait la rencontre de François Paradis, un travailleur de l’usine au chômage… Un film qui parle de l’homme aliéné, de culpabilité, de religion et de vente automobile.
Durée : 1h 45 minutes
Sortie en salle : 11 novembre 2011




Équipe
Réalisateur et scénaristeSébastien Pilote
Producteurs Bernadette Payeur et Marc
Directeur de la photographie Michel La Veaux
Directeur artistique Mario Hervieux
Monteur Michel Arcand
Musique originale Pierre Lapointe, Philippe Brault
Son Gilles Corbeil, Olivier Calvert, Stéphane Bergeron




Comédiens
Marcel Lévesque Gilbert Sicotte
Maryse Nathalie Cavezzali
Antoine Jérémy Tessier
François Paradis Jean-François Boudreau
Le directeur des ventes Pierre Leblanc

Récompenses bien méritée pour le film ‘Le Vendeur’
 « Le vendeur, du réalisateur québécois Sébastien Pilote, a ajouté dimanche un autre prix à sa récolte dans les festivals internationaux. Le long métrage a remporté le prix Cipputi du Festival du film de Turin, en Italie. Un prix qui récompense le meilleur film sur le thème du travail.
Présenté en première mondiale au prestigieux Festival du film de Sundance, en Utah, en janvier dernier, il avait déjà obtenu des prix à Mumbai, en Inde, à Mannheim-Heidelberg, en Allemagne, et à San Francisco (Fédération internationale de la presse cinématographique), aux États-Unis.
Tourné à Dolbeau-Mistassini, au Saguenay-Lac-Saint-Jean, Le vendeur raconte l'histoire d'un vendeur. d'automobiles en fin de carrière dans une petite ville mono industrielle qui se vide de sa population. »
Par Radio-Canada, www.radio-canada.ca   4 décembre 2011. 



7 nov. 2011

Entrevue avec Sébastien Pilote 

(réalisateur du film Le vendeur)

 Jean-Marie Lanlo
 
À quelques jours de la sortie du film Le vendeur (dans les salles le 11 novembre, lire notre critique), nous avons eu le plaisir de rencontrer son réalisateur Sébastien Pilote, qui signe un des très bons premiers films québécois de cette année 2011, décidemment généreuse en nouveaux talents.
Le vendeur est votre premier long métrage, pourriez-vous brièvement présenter votre parcours jusqu’à maintenant?
J’ai grandi entre le Saguenay et le Lac Saint-Jean, dans un petit village qui s’appelle Saint-Ambroise. J’ai étudié en arts, concentration cinéma, à Chicoutimi, ville où je suis resté toute ma vie. Avec un ami, on a créé le Festival Regards sur le court métrage. Je voulais déjà faire des films, mais c’est en voyant les films des autres que j’ai appris mon métier. J’ai aussi réalisé beaucoup de reportages pour la télévision, avec des petites équipes, dans un esprit cinéma direct. C’est comme ça que j’ai grandi comme cinéaste. Et il y a quatre ou cinq ans, j’ai réalisé un court métrage qui s’appelle Dust Bowl Ha! Ha! (et qui peut être vu sur tout.tv). Le vendeur est vraiment dans la continuité de ce film, qui avait beaucoup circulé en festival, qui m’avait mené à Locarno ou Toronto par exemple. J’ai voulu continuer sur la même veine avec Le vendeur, trouver une voie de cinéaste avec ce film.
Le vendeur aussi a beaucoup tourné en festivals : Sundance, un prix FIPRESCI à San Francisco…
Et nous sommes allés à Los Angeles. Nous venons de gagner à Mumbai un grand prix, c’est bien parce que c’est un festival émergent…
Et un prix d’interprétation aussi...
Oui, pour Gilbert (Sicotte, ndlr), aux côtés d’Isabelle Huppert! Il y avait un jury solide, avec de grosses pointures, et surtout une grosse compétition, avec des films comme Sleeping Beauty, Ma petite princesse de Ionesco, la caméra d’or du dernier festival de Cannes, Las Acacias… je me trouvais tout petit, et on a gagné le Grand prix du jury et le prix d’interprétation! Et là, l’Europe commence. Dans deux semaines je vais à Thessalonique, puis à Mannheim, au cinéma du Québec à Paris, et le film va aller à Rio, à Denver…
Et pouvez-vous nous dire en quelques mots de quoi parle le film?
C’est l’histoire d’un vendeur de voitures en fin de carrière, qui a vendu toute sa vie pour le même concessionnaire. Il habite juste en face de son lieu de travail, dans une petite ville mono industrielle en déclin, car l’usine de pâtes et papier, qui est un peu le poumon de la ville, est fermée pour une durée indéterminée. Ce vendeur est meilleur vendeur du mois depuis quinze ans! (…) Il est veuf et les choses les plus importantes de sa vie sont sa fille unique et son petit-fils. Il fait la rencontre d’un travailleur au chômage…
Qu’est-ce qui vous a donné envie d’avoir comme héros un vendeur de voitures?
Ce sont mes souvenirs d’enfance. Je me rappelle aller chez le concessionnaire avec mon père. J’étais vraiment fier car mon père était l’ami de tous les vendeurs d’auto. (…) Puis, il y a quelques années, lorsque je suis allé m’acheter une voiture, je me suis aperçu que j’étais également l’ami du vendeur. J’ai alors pris conscience que mon père ne les connaissait pas. J’ai alors compris pourquoi ils ne venaient jamais à la maison alors que j’étais certain qu’ils étaient bon amis! En plus, j’ai choisi le vendeur d’auto car c’est mythique… et tellement un personnage important dans notre société capitaliste. Il est un peu la courroie de transmission entre le citoyen, c'est-à-dire le consommateur, et le système lui-même. On pourrait presque le mettre au top de la hiérarchie de la société. Et au niveau des sondages, c’est le personnage le moins aimé avec le politicien. J’ai trouvé que c’était un beau défi d’essayer d’en faire un personnage en chair et en os, sympathique et attachant, sans tomber dans la caricature.
Justement, à partir de cette histoire, assez simple, vous abordez de nombreux sujets, sans jamais en imposer un. Je pense que chaque spectateur peut trouver des thèmes plus ou moins intéressants en fonction de sa personnalité. Quel est pour vous le thème le plus important du film?
Le thème, c’est de montrer que c’est très difficile de changer notre manière de vivre, en tant qu’individu, mais aussi en tant que société, que communauté. C’était de montrer un personnage qui est pris dans des ornières très profondes. Je décris tout le temps mon film avec d’autres histoires qui ne sont pas reliées au film. Pour moi, c’est comme si un astéroïde se dirigeait vers la planète... tout le monde le sait, mais personne n’en parle. On aurait peut-être les moyens d’éviter la catastrophe, mais on a peur de changer notre manière de vivre. On n’a pas la capacité d’imaginer qu’on peut vivre notre vie différemment. Dans le film, Marcel Lévesque (le personnage du vendeur, ndlr) dit à François Paradis (le personnage de l’ouvrier / acheteur, ndlr): "Ne t’en fais pas. L’usine a toujours été là... elle va rester là, c’est certain!". Mais c’est possible que l’usine ne soit plus là! C’est possible que le système crashe totalement! C’est ce que je voulais montrer!
Justement, pour vous, c’est donc un film sur la difficulté d’imaginer le changement... mais on peut aussi le voir comme un regard sur la société occidentale, qui évolue. Nous sommes passés d’une société où la richesse passait par la production (l’usine) à une société ou la richesse passe par la vente (le vendeur de voitures).
En effet, Je voulais parler de la situation planétaire. Mais j’ai écrit le film avant la crise économique! C’était mon appréhension, un malaise, ce vers quoi on se dirigeait. Mais aussi sur le fait qu’on a les mains sur le volant, mais on n’est pas capable de tourner.
Le fait que le film ait déjà beaucoup voyagé est intéressant. Comment a été perçu votre film à l’étranger (pas d’un point de vue cinématographique, mais surtout par rapport aux thèmes abordés)?
Il parait que le film a été beaucoup apprécié en Inde... mais je n’étais pas là. Aux États-Unis, les gens s’identifiaient beaucoup au film. Ils venaient me voir très émus, très touchés, la gorge nouée parfois! Ça m’a surpris... les gens me disaient à quel point la situation du film ressemble à celle de leurs villes, qu’elle soit grande comme Détroit, ou plus petite. Ils avaient l’impression que c’était un film sur les États-Unis, sur la crise économique américaine! (...) Et je vais le présenter à Thessalonique dans deux semaines... et tout de suite après en Allemagne! (...) J’ai hâte de voir la réaction des gens!
Votre film aborde des thèmes qu’on retrouve souvent dans le cinéma québécois: la famille, la religion, le quotidien, etc. Mais contrairement à 95% des films québécois, il a un regard beaucoup plus universel. Au moment de l’écriture, y avez-vous pensé? Vous êtes-vous dit "attention à ne pas tomber dans l’écueil du film québéco-québécois"?
Je voulais faire quelque chose de tellement simple pour que ça devienne universel. Je voulais avoir un message philosophique, sociologique... avec une portée forte. J’espérais faire un film avec une résonance. Bien évidemment, c’est présomptueux... mais j’aimerais qu’avec le temps et les années, mon film gagne en force. Qu’on puisse le revoir dans vingt ans et qu’il soit peut-être meilleur qu’aujourd’hui! Je ne voulais pas faire un film nécessairement agréable à regarder, mais que le lendemain, il trotte dans la tête du spectateur. De la même manière qu’un poème, qui peut te frapper, te happer... qu’il ait une certaine complexité dans le fond...
En plus, c’est un film qui est très riche. Il y a beaucoup de thèmes. Pensez-vous qu’avec le temps, certains pourront prendre le dessus sur d’autres? Que la perception qu’on aura du film évoluera?
Moi-même, il m’arrive d’avoir des surprises. Je découvre des trucs... on sème des graines... il y en a qui ne poussent pas... et d’autres poussent!
Des choses vous ont échappé?
Quand tu écris, que tu fais un peu de poésie, il y a des choses qui t’échappent inévitablement. Si tu contrôles ta poésie, c’est que tu fais quelque chose de mathématique, de plate! Pour moi, ce film, c’est un peu du réalisme poétique (sans faire de lien avec le courant français): utiliser des affaires banales, mais essayer de leur donner une portée poétique difficile à expliquer, à analyser, qui ouvre les portes à toutes sortes d’interprétations. Des choses qui ont une subtilité aussi, une complexité au niveau de la psychologie. Marcel Lévesque n’est pas noir ou blanc. C’est une espèce de gris bizarre, un personnage très difficile à juger. Est-il mauvais ou bon? C’est un peu les deux à la fois, comme la plupart du monde! (...)
Ce personnage, interprété par Gilbert Sicotte, est plutôt sympathique au premier abord. On n’a pas l’impression qu’il pense à mal lorsqu’il essaie de vendre une voiture à quelqu’un qui est en train de perdre son emploi!
Il ne sait pas quoi faire d’autre!
Le sentiment qu’on ressent est très amer. Il se comporte d’une manière que je trouve assez lamentable, sans qu’il en soit vraiment conscient.
Je voulais qu’il y ait un peu de conscience. On en voit un peu chez lui. Il ressent un malaise...
Il veut se voiler la face en même temps...
Il se méfie. Un peu comme nous, comme consommateur, quand on achète un produit qui n’est pas nécessairement bien à acheter, mais on le fait... et en même temps, qu’est ce qu’il peut faire d’autre...
C’est son travail en effet! Il y a un autre aspect très désabusé sur la vie. Cela concerne l’amitié. Il n’a pas d’ami! Il se fait passer pour un ami, et le personnage de l’ouvrier joue le jeu... pour se sentir moins seul!
L’idée était vraiment que cet homme le prenne au mot!
Chacun joue le jeu... c’est assez terrible! Ça m’a fait penser à une publicité pour une chaîne de pharmacie (On y trouve de tout... même un ami!).
De la bullshit! Je n’avais pas pensé à cette publicité, mais ça montre bien le côté aliéné, au niveau spirituel, mais aussi social...
On est manipulé par ce genre de messages...
C’est un peu relié... si on est aliéné dans le travail, on ne sait plus pourquoi on travaille, ni pourquoi on achète... C’est complètement débile, cette société de consommation dans laquelle on vit! Il y a quelque chose qui ne tourne pas rond. Nous ne sommes plus des citoyens... nous ne sommes plus que des consommateurs! On est vus comme ça! À un moment donné, il faut se voir comme des êtres humains... c’est mon message aussi! C’est assez relié à la spiritualité (je ne parle pas du petit Jésus ou de la religion): être capable de revenir à une conscience de ce que l’on est comme être humain. Pour moi, Cassavetes a dit la plus belle affaire à propos du cinéma: pour la plupart des gens qui vont au cinéma, la vie de tous les jours, c’est plate et le cinéma fait rêver. Pour lui, c’est le contraire: la vie de tous les jours nous fait oublier, et on a besoin d’aller au cinéma pour se ramener les deux pieds sur terre, pour nous rappeler qui nous sommes comme êtres humains.
Pour finir, pouvez-vous nous dire deux mots sur votre prochain projet: Le démantèlement?
Après une fermeture d’usine... il y a un démantèlement!
Justement, on sera toujours dans la critique sociale?
En fait, ça sera le démantèlement d’un individu et de sa firme familiale. Un homme vivant en région éloignée décide de tout démanteler pour subvenir aux besoins de ses deux filles qui vivent dans la bonne société montréalaise. C’est la région ressource qui subvient au besoin de ses deux filles... ces deux princesses. C’est un peu le père Goriot de Balzac...
(Entrevue réalisée par Jean-Marie Lanlo à Montréal le 26 octobre 2011)

Un film à voir!!!





Des images de Mistassini pendant le tournage du film....