vendredi 1 décembre 2017

Héritage des communautés religieuses. / Message de bienvenue.



Partout au Québec les communautés religieuses ont joué un rôle indéniable au sein de la société.   Au Lac Saint-Jean la présence des religieuses et  des religieux a aussi marqué des pages d’histoire et leurs contributions continuent à rayonner sur le  développement de la région.


Qu’ils aient défriché, travaillé en agriculture ou œuvré dans les hôpitaux et dans l’enseignement, fondé des orphelinats, initié les gens aux chorales ou opéré des lieux de ressourcement… il faut se souvenir que plusieurs religieux ont participé à l’évolution de notre secteur et leurs réalisations passées ainsi que les plus récentes contribuent à faire connaître notre coin de pays.





Voici quelques exemples :


 Les Ursulines établies à Roberval en 1882.

Mission première : Éducation

Couvent des Ursulines Roberval
Réalisations : École ménagère – École normale – Création de 3 écoles de villages, soit celle de Chambord (1945 à 1970), celle de Saint-Eugène-d’Argentenay (1946 à 1959) ainsi  qu’à Sainte-Croix (1949 à 1964) – Maison de prières et de réflexion ‘La Source d’eau vive’ à Roberval.


Enfants devant l'école des Ursulines Roberval









►  Les Pères Trappistes, implantés dans la région 

depuis 125 ans.



Missions premières :   Vie monastique et travail manuel pour garder l'équilibre humain et spirituel.

Réalisations : Colonisation  au nord du Lac afin de créer un village au confluent des
rivières Mistassini et Mistassibi.  –  Fondation de l’abbaye Notre-Dame-de-Mistassini en 1892 –  Église – Hôtellerie du Monastère -  Retraite -  
Création d’une Chocolaterie (Une entreprise monastique québécoise unique et traditionnelle depuis 1939)




















►  Frères Ouvriers Saint-François-Régis arrivés au Lac- 

St-Jean en 1903.


Missions premières : Agriculture, Éducation, Noviciat, Orphelinat


Réalisations :    En 1905, ils ont défriché plusieurs lots sur la rive de la Grande Péribonka, face à Pointe Taillon afin de réaliser leur première bâtisse à Vauvert  -  Noviciat - Ferme-école agricole avec élevage des animaux et  culture de légumes; les frères ont contribué à populariser la culture de la pomme de terre au Lac St-Jean  -  Orphelinat Saint-Joseph-du-Lac  et  formation agricole ou industrielle offerte aux orphelins ainsi qu’aux enfants pensionnaires dont les parents voulaient leur faire bénéficier d’une éducation spécialisée.







►  Les Pères Capucins de l'Ermitage Saint-Antoine


Missions premières : Évangélisation et services pastoraux.

Réalisations : L’abbé Elzéar DeLamarre, fondateur de l’Ermitage Saint-Antoine à Lac Bouchette et de la communauté des Antoiniennes de Marie. 

L'Ermitage Saint-Antoine, sanctuaire national fondé en 1907 est un oasis de paix, de prières et d’accueil  - C'est un lieu de pèlerinage et de ressourcement  – Hébergement  -  Musée  - Tourisme  - Sentier Notre-Dame-de-Kapatakan (notre petit Compostelle).    






►  Les Moniales Carmélites  (Carmélites déchaussées)


Missions premières : Ces religieuses contemplatives se consacrent essentiellement à la stricte observance de la prière, du silence et du travail manuel.  


Réalisations : Fondation du premier Carmel à Dolbeau en 1957  - Lieu de ressourcement. Leur gagne-pain principal est la cuisson du pain d’autel (hosties).  

Disponible en boutique : retailles d’hosties, chapelets de roses, cartes, objets religieux  confectionnés par les religieuses cartes. 






►  Les Sœurs Augustines de la miséricorde de Jésus


Mission première : Être à l’écoute des pauvres et des malades.

Réalisations : Dès 1918, les Augustines de Roberval se sont organisées à l’image d’une communauté quasi-autonome. - Elles ont fondé le département St-Antoine, à l’hôpital de Roberval,  destiné aux personnes alcooliques pour ensuite ouvrir un centre de réadaptation pour le traitement des alcooliques à leur monastère de Roberval. -  Fondatrices de l’Hotel-Dieu-St-Michel de Roberval.
Les 6 sœurs Augustines fondatrices de l'Hotel-Dieu St-Michel de Roberval. 

Les sœurs Augustines de Dolbeau-Mistassini  ont  également construit un monastère canonial où se trouve un noviciat.  Celles-ci ont soigné les malades et opère maintenant  le Centre Augustinien dont le Cristal qui est un Centre de rétablissement et d’intégration en santé mentale.
Les produits Épicéa  aux saveurs de la Boréalie, réalisés par le Cristal, où des hommes, femmes, enfants et familles qui fréquentent le Centre de rétablissement et d’intégration en santé mentale, sous la supervision des sœurs Augustines,  produisent des vinaigrettes et gelée qui répondent à toutes les normes imposées par le MAPAQ.






►  L’abbé Raymond Tremblay, fondateur du Camp 

musical du Saguenay/Lac St-Jean en 1964.


Mission première : Ouverture sur la diversité musicale et stages de perfectionnement en musique classique, en période estivale. L'abbé Raymond Tremblay fondateur du Camp musical.


Réalisations :  Le Camp musical du Saguenay/Lac St-Jean est une institution régionale sans but lucratif. Formation et diffusion musicale à l’échelle du Québec et hors Québec et reconnu pour la qualité de son enseignement
auprès des jeunes et des adultes  -  Concerts variés durant la saison estivale  – Salle de concert 320 places  -  Plusieurs pavillons dédiés aux  stagiaires ainsi qu’aux professeurs de musique. Bistro et Terrasse ‘Le Belvédère’ située au dessus du pavillon qui offre une vue imprenable sur le Lac et la région.

                                             








                                               Bravo à vous tous!


Sources :





Déjà publié sur le Blogue des Bleuets:


L'Ermitage Saint-Antoine du Lac Bouchette & Sentier Notre-Dame Kapatakan


Orphelinat agricole à Vauvert au Lac St-Jean ... un peu d’histoire

Le bon chocolat des Pères Trappistes … le monastère d’hier à aujourd’hui.

Des sœurs cloîtrées (Carmélites) à Dolbeau-Mistassini

Épicéa aux saveurs de la Boréalie et le Centre Augustinien…
Fabrication et réparation de ‘’Jésus de cire’ / transmission du patrimoine religieux
http://lesbleuetsdulacst-jeanqc.blogspot.ca/2012/06/fabrication-et-reparation-de-jesus-de.html








Bienvenue à la nouvelle abonnée au Blogue!

Merci à Ginette Nadeau pour avoir pris le temps de vous inscrire à ce site et  c’est avec un grand plaisir que je  déroule le tapis rouge pour vous y accueillir.

Vous pouvez prendre connaissance du contenu de ce blogue à votre convenance et marquer votre réaction suite à la lecture de chacun des billets publiés (en cochant une des trois cases, juste en bas de cette publication) ainsi que laisser vos commentaires si vous le désirez. Ceux-ci se font rares mais sont toujours très appréciés.

Un petit raccourci pratique: Après avoir lu un billet, un seul clique sur la photo de présentation, en haut de la page active (sur la phrase *Le blogue des Bleuets du Lac Saint-Jean*) pour revenir directement aux publications des plus récentes  aux plus anciennes.  Vous remarquerez aussi les divers onglets, en haut de cette même page, pour rejoindre plus facilement certains thèmes.

À bientôt,

La Jeannoise





lundi 27 novembre 2017

Bienvenue aux nouveaux abonnés du BLOGUE des Bleuets!



Bienvenue aux trois nouveaux abonnés à ce Blogue!

Merci à carole.gagnon6, à Francine Saint-Pierre ainsi qu’à Albert Bastarache  pour avoir pris le temps de vous inscrire à ce site et  c’est avec un grand plaisir que je  déroule le tapis rouge pour vous y accueillir.

La grande famille du blogue compte maintenant 179 membres……😲

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Au Lac, l’hiver semble s’être installé le 16 novembre cette année. Malgré la pluie verglaçante de ces derniers jours, une bonne quantité de neige recouvre quand même le sol.  Alors bon début d’hiver et joyeuses préparations pour 'le temps des fêtes' qui s’en vient à grands pas. 

N’oublions pas de visiter les Salons des Artistes & Artisans et les Marchés de Noël pour encourager les gens de chez-nous.

Surveillons aussi l’ouverture de la Maison du Père Noël à Girardville. (Horaire   @+


La Jeannoise





jeudi 16 novembre 2017

Jean-Paul Desbiens alias le frère Untel

Bien des gens d’un certain âge se souviennent du Frère Untel, d’autres un peu plus jeunes qui s’intéressent à l’histoire du Québec en ont peut être entendu parler puisqu’il a laissé sa marque dans notre système d’éducation en plus d’avoir provoqué des changements avec ses critiques constructives.



Jean-Paul Desbiens est né en 1927 à Métabetchouan. Il est entré en communauté pour devenir frère mariste en 1944 où il a porté le nom de frère Pierre-Jérôme. Diplômé en philosophie de l’Université Laval, il a enseigné par la suite dans sa région natale, au Lac Saint-Jean et ailleurs.

Il a fait ses débuts comme écrivain sous le pseudonyme de Frère Untel.  Son livre  "Les insolences du frère Untel" a été une critique sur la langue, la religion  et l’enseignement québécois en plus de proposer des pistes de solution. Malgré que le clergé ait essayé d’empêcher la publication de son livre, celui-ci fut bien accueilli auprès de la population et un succès de librairie.

Passionné de la langue française, il déplorait le fait que le "joual" était la langue parlée et écrite au Québec et il n’hésitait pas à dénoncer ce fait  par ses écrits. Il critiquait également l’Église tout en étant profondément croyant.


Les autorités religieuses réagissaient mal aux affirmations du frère Untel et le clergé  l’obligea à s’exiler outremer où  il poursuivit  par la suite ses études de doctorat en Suisse. À son retour d’Europe en 1964, le ministère de l’éducation québécois lui a offert un poste de conseiller spécial.  Il contribua à plusieurs changements dans le système d’éducation ainsi qu’à la création des Cégeps.

L'année 1960 fut le début de ce qu’on appelle la "révolution tranquille" et le frère Untel en tant que philosophe, enseignant, écrivain, critique, religieux… a pu participer aux grands changements et son œuvre a été reconnu pour sa grande valeur historique tout en étant encore actuel.


Jean-Paul Desbiens s’est mérité plusieurs récompenses, doctorats honorifiques ainsi que l’Ordre du Gouverneur du Canada.


Décédé à Château-Richer en 2006, à l’âge de 79 ans  à la suite d’une longue maladie et fut inhumé dans le lot des frères maristes de Desbiens au Lac Saint-Jean.







crédit VIDÉO: webtélé ECDQ
"Appartenance et liberté;la pensée du frère Untel"



Sources :


mercredi 1 novembre 2017

Le projet d'un pont ferroviaire à Dolbeau-Mistassini… suivi du "projet"


À Dolbeau-Mistassini / crédit photo Le Quotidien
La portion de la  ligne ferroviaire à Dolbeau-Mistassini n’était plus entretenue et non fonctionnelle depuis la fermeture temporaire de l’usine Résolu en 2009. 

Ces dernières semaines, le CN vient tout juste de remettre en état les rails qui relient l’usine Résolu jusqu’à Normandin pour permettre de nouveau le transport de marchandises.

Cette réalisation est de toute évidence très intéressante pour la papetière de Dolbeau et la scierie de Mistassini qui pourront réduire les coûts d’expédition pour leurs produits et leur permettra de demeurer concurrentielles sur le marché.  

Intéressante également pour le milieu  puisque des emplois sont conservés dans le secteur. 

La reprise du transport par train pourrait aider également à concrétiser le projet de pont ferroviaire sur la rivière Mistassini, projet évalué à 35 millions, tel que proposé il y a plusieurs années ainsi que celui d’aluminerie et de transport de minerai… 

Avec ou sans aluminerie, avec ou sans le transport de minerai, la réalisation du pont ferroviaire  aiderait grandement plusieurs aspects de développement du milieu.   

D’ailleurs le maire de Dolbeau-Mistassini, M. Richard Hébert, avait déclaré en  août 2015 que "en cas d’urgence, le pont ferroviaire pourrait être utilisé par les automobilistes.  La Ville et la MRC voudraient que les motoneigistes et quadistes s’en servent". 

Comme l’industrie touristique du secteur aurait grand avantage à faciliter l’accès aux adeptes de motoneige et de quad, cette proposition du maire n’est pas négligeable. 

Soulignons également  le fait que les villes fusionnées de Dolbeau et de Mistassini sont reliées par 2 ponts qui traversent les deux grandes rivières Mistassibi et Mistassini.  
Si par exemple, la fermeture du pont de Dolbeau devait se produire, une complication certaine pour la circulation serait à prévoir au nord du Lac.  Dans ce cas, pour une question de sécurité, un pont ferroviaire qui traverserait la Mistassini pourrait empêcher des problèmes de circulation automobile éventuels.

Plusieurs autres services pourraient également aller de l'avant si ce pont ferroviaire devenait une réalité...




Souhaitons que les gouvernements autorisent  très bientôt la construction du pont ferroviaire sur la Mistassini.  
            
…à suivre



Sources :
Le Quotidien


14 juin 2018  

"Le projet de construction d’un pont ferroviaire au-dessus de la rivière Mistassini aurait obtenu le feu vert des gouvernements provincial et fédéral, selon ce qu’a appris le préfet de la MRC Maria-Chapdelaine, Luc Simard. Il ne resterait maintenant qu’à attendre l’annonce officielle de Québec et d’Ottawa."
Extrait de   https://www.lequotidien.com/actualites/feu-vert-au-pont-ferroviaire-au-dessus-de-la-riviere-mistassini-5743426ae0cead7d6114c052bf554efc?utm_source=dlvr.it&utm_medium=facebook

À suivre...
                                                             7 juin 2019

Où en sont les grands projets? cliquez  ICI

Un article du journal Nouvelles Hebdo, signé Serge Tremblay




Retour du train; 
GAIN ÉCONOMIQUE ET ENVIRONNEMENTAL

Le train du CN fait son retour dans la semaine du 4 décembre 2017.  
Le train de 8 wagons passera 3 fois par semaine (secteur Dolbeau) ce qui retirera 75 camions par semaine de nos routes.


En complément, des photos et vidéo de Mme Manon Tremblay "publiées sur Facebook".  
Voici les liens "Facebook" cliquables:







 

       Également publié sur le Blogue des Bleuets:


Le pont ferroviaire de Dolbeau-Mistassini.... pour bientôt? (projet2013)





Mise à jour 15 juin 2019.




mercredi 18 octobre 2017

A l'agenda...



Au Lac St-Jean,  ÉLECTIONS PARTIELLES (FÉDÉRAL)
23 octobre 2017



HALLOWEEN
31 octobre 2017 / Certains événements en lien avec cette coutume se déroulent dans les journées précédentes.

- Cette année, Décorez une citrouille turquoise et Offrez des gâteries non alimentaires.

Citrouille turquoise:   l'initiative pour les enfants allergiques. À   l'halloween, les enfants atteints d'allergies alimentaires visiteront les maisons qui ont une citrouille turquoise.



CHANGEMENT D'HEURE 
Le retour à l'heure normale se fera dans la nuit du 4 au 5 novembre 2017 au Québec.  À 2h du matin, nous reculerons donc l'heure pour un retour à l’heure normale de l’est (ou heure d’hiver) et gagnerons une heure de sommeil.



ÉLECTIONS MUNICIPALES
5 novembre 2017


PNEUS D'HIVER
Jusqu'au 15 décembre pour équiper  tous les véhicules de promenade immatriculés au Québec de pneus d'hiver.
OBLIGATOIRES DU 15 DÉCEMBRE AU 15 MARS INCLUSIVEMENT










Déjà publié sur le BLOGUE des Bleuets du Lac St-Jean :






lundi 9 octobre 2017

Souvenirs d'une première vacance estivale au Lac St-Jean / Témoignage





Un grand merci à  Pégé, un Saguenéen qui a l’amabilité de nous partager quelques souvenirs de son enfance lors d'un séjour de vacance familial à Chambord.   

 Voici son témoignage :





Souvenirs de ma première vacance estivale au Lac-St-Jean

Je devais être âgé de 11-12 ans et avec  la complicité de mes parents, j’allais faire une première visite chez mon grand-père paternel.  Je me préparai donc fébrilement à réaliser ce court mais combien merveilleux voyage qui comblait l’imaginaire d’un jeune avide de grands espaces et de nouvelles découvertes.

Le temps venu, un premier circuit d`autobus m’amenait d`Arvida à Jonquière, puis une petite marche jusqu`au terminus de la rue St-Hubert afin de débuter mon périple estival au Lac St-Jean.  Sur le parcours, les nombreux paysages campagnards me fascinaient  et me faisaient rêver. Le temps n`existait plus pour moi  et soudain après une longue courbe routière, le petit village de Chambord devenait réalité et semblait m`accueillir à bras ouverts...

Chambord   /   crédit photo: révolution saglac
Premier arrêt chez des parents du côté de ma mère, dans une immense maison, située en face de l`église, malheureusement maintenant disparue.  Un premier contact familial et ensuite une visite gourmande obligée dans le grand jardin afin d’y savourer quelques belles framboises bien mûres et de délicieuses gadelles rouges (groseilles).  Un cousin de mon âge me fait visiter l`étable  avec ses animaux et sa senteur particulière et inhabituelle qui chatouille inévitablement mes narines citadines. Je me souviens aussi de la cage aux renards, vestige semble-t-il d`une mode à aspect financier qui aurait ‘’mal tourné’’ où deux, trois bêtes prisonnières semblant bien malheureuses. Par la suite, une promenade dans le ¨chemin des vaches¨ d’où on pouvait admirer tout au loin le majestueux Lac et  poursuivre notre trajet jusqu’au cimetière du village afin d`y sentir quelques belles fleurs odorantes.


Vers la fin de l`après-midi, un oncle du côté paternel arrive en voiture tirée par un cheval et rien de moins.  Tranquillement, à petits trots, je quitte ce coin hospitalier pour me retrouver à nouveau en pleine campagne et apercevoir, déjà au loin, la maison située du côté droit de la route, juste avant le chemin menant à ce que l`on appelle la Pointe de Chambord, là où habitait  mon grand-père Cénérus Girard.


Ligne de chemin de fer à Chambord /
photo archives nationales

En arrivant, des accolades de circonstance avec mes hôtes accueillants qui habitaient une bâtisse sombre entourée de quelques rosiers anciens odorants suivies d’une promenade pour découvrir l’existence d’une ancienne  et minuscule chapelle  qui leur servait alors à entreposer des grains pour ensuite observer des porcs se vautrant avec bonheur dans une petite marre de boue tout près ainsi  qu’un grand jardin bien entretenu et juste à côté de longs plants de tabac que mon grand père cultivait, avec amour,  pour ses besoins personnels. Il y avait aussi  une grande et belle étable, toujours avec sa senteur de purin, mais très propre, un poulailler où jacassaient à qui-mieux-mieux des dizaines de poules et des champs à perte de vue limités par  une ligne de chemin de fer et tout près, cette fois-ci,  j’ai pu admirer la beauté hypnotique et l’immensité du Lac-St-Jean !





Je me souviens aussi  d’un beau dimanche matin lumineux où  des paroissiens endimanchés, à bord de bogheis ou grandes calèches à doubles sièges recouverts de toile, venaient de la Pointe de Chambord se dirigeant, à petits trots, vers l`église du village. 


De beaux souvenirs heureux et inoubliables malgré les nombreuses années écoulées qui continuent toujours à me faire rêver de ce beau coin de pays que j’ai fait le mien, appelé le Lac-St-Jean...

Pégé



Photo de famille Girard  - 1930
Cénérus Girard: dernier à droite de la deuxième rangée (encadré).
P.-S.  Anecdote cocasse et inédite rapportée par l’auteur du texte,  Pégé :   
 5 filles Girard, au milieu de la troisième rangée,
mariées avec 5 frères Tremblay de la 4ième rangée…
un fait quand même assez rare.

Sources:
-Texte signé Pégé.




Encore une fois merci à Pégé pour m’avoir fait confiance en me permettant de publier une partie de ses souvenirs d’enfance, ici, sur le Blogue des Bleuets.

Le Saguenay / Lac Saint-Jean est une grande région où les racines des Saguenéens et celles des Bleuets s’entremêlent et permettent aux souvenirs du passé d’agrémenter notre présent et favorisent ainsi son développement.