Bienvenue à Normandin!
La ville de Normandin est située au
nord du Lac St-Jean et y habitent environ 3200 Normandinois et Normandinoises.
Normandin est reconnue comme un
territoire agricole où les cultures, principalement fourragères, sont
exceptionnelles étant donné le climat rigoureux. En 1936, Agriculture Canada
construisit à Normandin une ferme expérimentale toujours active aujourd'hui et
maintenant sous la responsabilité du Centre de recherche et de développement
sur les sols et les grandes cultures.
On y trouve aussi des
fermes laitières, des fermes d’élevage d’animaux de boucherie, de porcins, de
bisons, de cervidés, des fermes d’apiculture, de cultures en serres, ainsi que
des bleuetières.
À Normandin, il existe de
grandes possibilités industrielles et commerciales, par exemple l’entreprise
Nature 3M inc  Mario Bilodeau qui se démarque dans son domaine.
La rivière Ashuapmushuan et la
célèbre Chute à l’Ours sont des attraits touristiques incontournables.
Un théâtre d’été  ainsi que le festival
Dédé Fortin  pour le côté culturel et le
site de la Chute à l’Ours 
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| La rue Principale à Normandin  | 
pour le côté plein air ; à Normandin, il y en a
pour tous les goûts.
 
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| bleuetière  | 
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| Site de la Chute à l'Ours à Normandin  | 
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Chute à l'Ours sur la rivière Ashuapmushuan (mot d'origine 
amérindienne qui signifie 'là où on guette l'orignal') | 
            

 
 
 
  
   
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    Nature 3M inc. (Mario Bilodeau) = une belle réalisation entreprenariale!
     
 
Dès son enfance, Mario Bilodeau se passionnait
    déjà pour tout ce qui a trait au commerce des fourrures, une passion qui le
    conduisit à l’excellence dans ce domaine. D’abord initié à la trappe et à
    la taxidermie, il allait développer avec les années une grande expertise
    dans le domaine de la confection d’accessoires de fourrure. 
     
    C’est en 1985 que débute sa carrière dans le commerce de la fourrure brute
    qui le mènera à 
    lancer Nature 3M en 1997 avec la collaboration de Marcel Laplante,
    spécialisé en affaires et 
    en production industrielle. 
     
    Ayant pour mission de prendre un produit brut acheté dans notre région et
    d’en faire un 
    produit fini de qualité, l’entreprise voit à l’utilisation de produits non
    polluants et provenant 
    d’une ressource naturelle et renouvelable conformément aux lois et
    règlements 
    gouvernementaux en vigueur. Utilisant la presque totalité de la matière
    première, l’entreprise 
    achète la peau d’un animal sauvage ou d’élevage, à l’état brut, l’apprête,
    la naturalise ou la 
    transforme en divers produits finis. Elle utilise également les
    sous-produits de l’animal tels 
    poils, plumes, os, dents et griffes pour en faire des pièces d’artisanat. 
     
    Avant-gardiste et fondée sur des valeurs de développement local et de
    respect de la 
    ressource faunique, Nature 3M a connu une croissance rapide. En plus de la tannerie et de la 
    taxidermie, elle intègre dans ses installations de Normandin la presque
    totalité des opérations 
    de traitement et de confection d’accessoires de fourrure et vêtements de
    plein air. La 
    collection Bilodeau comprend, en autres, des bottes de plein air en
    fourrure, testées et 
    gradées pour un froid rigoureux pouvant aller jusqu’à — 100 degrés Celsius.
    On y retrouve 
    aussi des chapeaux, des mitaines, des foulards, des cache-oreilles, des
    bandes de fourrure, 
    des coussins, etc. La collection
    Amishk quant à elle, comprend des vestes et pantalons très 
    chauds, légers et confortables.
     
    Aujourd’hui, Mario Bilodeau et Marcel Laplante embauchent 40 personnes. 
     
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lien cliquable
La Ferme
expérimentale de Normandin souffle ses 75 bougies (2011)
La
Ferme du Centre de recherche et de développement sur les sols et les grandes
cultures (CRDSGC) dresse un bilan après 75 ans d’existence.
03 août 2011
C’était en 1936. Agriculture Canada
construisait une ferme expérimentale à Normandin, au nord du Lac-Saint-Jean. À
ce moment, le Canada comptait cinq centres de recherche et avait comme volonté
de couvrir l’ensemble des environnements géoclimatiques du territoire. « Le
Canada constitue un pays vaste et diversifié. En agriculture, ce qui est vrai
au sud-ouest de Montréal, dans les terres noires, ne l’est pas nécessairement
au Saguenay », lance le directeur scientifique du CRDSGC, Claudel Lemieux.
C’est cette ligne de pensée qui a guidé
Agriculture Canada dans l’implantation d’une ferme expérimentale à Normandin,
où les variations climatiques sont prononcées. « Le fait de posséder des
tentacules dans les régions les plus nordiques ne peut être que favorable aujourd’hui.
Surtout dans un contexte de changements climatiques », ajoute M. Lemieux.
Au départ, Normandin était une ferme à
vocations multiples et couvrait plusieurs productions animales et toutes les
productions végétales. En 1992, la filière animale a été abandonnée et
concentrée dans deux fermes au Canada : « Ça nous a permis de focaliser sur
certaines cultures comme les grains, le canola et les plantes fourragères »,
raconte M. Lemieux. 
La ferme emploie aujourd’hui 25
personnes, dont quatre chercheurs, ce qui représente une masse salariale
d’environ un million de dollars. Le complexe qui abrite le centre comprend
entre autres trois laboratoires, une bibliothèque, une salle de conférence, des
bureaux, une section consacrée à la machinerie, des chambres à température
contrôlée et des séchoirs. Le tout, situé sur un terrain de 145 hectares.
Parmi les percées réalisées dans les dernières années, la Ferme Normandin est
responsable de l’apparition du canola dans les paysages de la région : « Nos
chercheurs ont été les pionniers de l’implantation et de la promotion des
techniques de production du canola lorsqu’ils ont découvert que la plante se
prêtait bien au climat frais et humide de la région », explique M. Lemieux.
Outre les avancées au niveau de l’adaptation des cultures, les recherches
réalisées à Normandin auront aussi permis d’en apprendre davantage sur
certaines maladies, dont la hernie.
La constante évolution de l’agriculture
a provoqué l’apparition de nouveaux centres de recherche au pays. Le nombre de centres
dédiés à l’agriculture est passé à 19, mais la Ferme Normandin ne s’est pas
retrouvée isolée. Elle fait toujours partie du réseau, mais se trouve
maintenant affiliée au Centre de recherche de Québec. Elle a aussi conservé son
mandat de recherche sur les sols en environnement et les grandes cultures. «
Assurément un plus pour la région », conclut M. Lemieux.
Pour plus d’informations :
Ø  Site touristique Chute à l’Ours (camping avec et sans service + location de chalets)
Aussi publié sur le blogue des Bleuets :