Publié le 11 décembre 2012 à 8 h 58
[ Développement durable ]Communiqué de presse
Les opposants au projet de Val-Jalbert reçoivent
des appuis majeurs
« Le Québec est
derrière nous : le gouvernement doit reculer, pour les bonnes raisons »
LBR.ca - Roberval - 11 décembre 2012. La récente
décision du gouvernement Marois de donner le feu vert à la réalisation du
projet de petite centrale sur le site de Val-Jalbert, n’a pas réussi à ébranler
les convictions de ses opposants, qui viennent de recevoir des appuis de taille
provenant de groupes environnementalistes à l’échelle du Québec : le projet ne
passe tout simplement pas le test de l’acceptabilité sociale, tant dans la
région qu’à l’échelle nationale.
Les opposants donnent pour preuves la réception
d’une lettre d’appui de ces groupes, l’opposition croissante des Ilnus de la
communauté de Masteuiash et un récent sondage régional du journal Le Quotidien,
montrant une majorité de citoyens en défaveur de la décision du gouvernement
Marois
Les membres de la Coalition pour la sauvegarde de
la Ouiatchouan à Val-Jalbert (CSOV) ont fait parvenir à la Première ministre du
Québec, Pauline Marois, et au ministre du Développement Durable, de
l’Environnement, de la Faune et des Parcs, Yves-François Blanchet, une lettre
d’appui co-signée par une vingtaine de regroupements nationaux les enjoignant
de revoir leur position dans le dossier Val-Jalbert.
Parmi les signataires de cette lettre, on retrouve
des personnalités connues, comme l’auteur et metteur en scène Dominic Champagne,
le comédien Roy Dupuis, de la Fondation Rivières, et des organisations
environnementalistes regroupant des milliers de membres, dont la Fondation
David Suzuki, Greenpeace-Québec, Québec Meilleure mine !, les Amis de la Terre
de Québec, Eau Secours, le Réseau Québécois des Groupes Écologistes du Québec
ou encore la Société pour la protection de la nature et des parcs du Canada.
« Nous savions que notre cause était et est
encore juste. Mais maintenant, il n’y plus de doute qu’à travers l’appui de ces
organismes, ce sont des milliers de Québécois et de Québécoises qui disent,
comme nous, que ce projet ne doit pas aller de l’avant. Le Québec est derrière
nous, et ce gouvernement doit reculer, pour les bonnes raisons », a déclaré
Marie-Claude Paris-Tanguay, co-porte parole régionale pour la Coalition.
La bataille de l’opinion publique
Elle souligne aussi que ce rejet du projet
s’exprime clairement au sein la population régionale depuis longtemps, encore
plus depuis quelques jours.
La manifestation publique de membres de la
communauté Ilnue de Mashteuiatsh, tenue devant le site de Val-Jalbert vendredi
dernier, a démontré comment les Autochtones ne sont pas dupes face aux
intentions du gouvernement Marois de se servir d’eux pour faire passer le
projet. Ce mécontentement ira croissant, prévient-elle.
Deux sondages récents et crédibles présentés sur
Cyberpresse.ca (Le Quotidien) révèlent aussi que sur 2147 répondants, une
majorité d’entre eux s’oppose actuellement au projet de barrage sur le site
historique et patrimonial de Val-Jalbert. Le projet n’est donc pas appuyé par
le milieu, comme cela est requis par le Ministère des Ressources Naturelles du
Québec en regard du programme des petites centrales.
En effet, tel que mentionné dans le document « Octroi
des forces hydrauliques du domaine de l’État pour les centrales de 50 MW et
moins » du Ministère des Ressources Naturelles du Québec, ces projets
peuvent être réalisés dans la mesure où ils sont appuyés par le milieu, et
qu’ils soient basés sur une collaboration solide avec les nations autochtones.
Ce qui n’est pas du tout le cas, suite à la décision du gouvernement de Pauline
Marois.
Au
cours des prochaines semaines, les membres de la Coalition entendent poursuivre
leurs activités de sensibilisation auprès de la population et d’opposition,
notamment avec la pétition en ligne sur le site de l’Assemblée nationale,
demandant la préservation de la chute Ouiatchouan sur le site.Source http://www.lbr.ca/index.php?pageID=5&idA=19805
Personnellement
je suis contre cette mini-centrale sur la Ouiatchouan pour des raisons évidentes de conserver un de nos principaux sites touristiques historiques.
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