mercredi 8 mai 2013

Revenons sur "la Tragédie du Lac St-Jean"


Dans le passé, la construction de barrage a causé beaucoup de controverse...

Encore aujourd'hui, la gestion de notre Lac n'est vraiment pas idéale...


Étant donné que l'histoire est ce qu'elle est, voici des extraits de Wikipédia qui nous font bien comprendre l'ampleur de cette "tragédie":


Inondation à Roberval en 1928
Tragédie du lac Saint-Jean
La tragédie du lac Saint-Jean est le nom donné  par les cultivateurs de l'endroit à l'époque aux événements ayant survenu suite à l'érection d'un barrage au niveau de la Grande-Décharge de la rivière Saguenay à la fin des années 1920. Le lac est alors monté à un niveau considérable, inondant à jamais des centaines d'hectares de terres cultivables le long de la rive. La lutte de ces cultivateurs pour revenir au  statu quo a été un échec.


Configuration géographique
À l'endroit où les eaux du lac Saint-Jean pénètrent dans la rivière Saguenay, l'île d'Alma sépare celle-ci en deux bras nommés la Petite-Décharge au sud et la Grande-Décharge au nord. Avant la construction des barrages, les deux Décharges étaient d'étroits goulots parsemés d'îles, de rochers et de chutes d'eau. La Grande-Décharge avait un débit un peu plus important et pouvait donc intéresser particulièrement les compagnies hydro-électriques au début du XXe siècle. Un peu en avant de la Grande-Décharge, se trouvait l'île Maligne, dénommée ainsi à cause des difficultés qu'on avait autrefois à l'aborder. Sa longueur était d'environ 1,5 km de long. La Grande-Décharge se terminait à la Chute-à-Caron à l'extrémité est de l'île d'Alma.

Origines de l'affaire
Préparation de la construction des barrages le long de la Grande-Décharge et  début de l'expropriation des fermiers dont les terres seront affectées par la montée des eaux.



construction centrale Ile Maligne (1924) 


Tragédie de 1926
La centrale hydroélectrique de l'île Maligne est inaugurée au printemps 1926. Elle est constituée de 8 barrages et de 12 turbines que la Duke Price a pu finalement ériger sur la Grande et la Petite-Décharge, et est considérée alors comme la plus grosse usine d'électricité en Amérique du Nord. Une ligne de transmission se dirige vers l'aluminerie d'Arvida, et une autre vers le moulin à papier de Dolbeau. De plus, la Shawinigan Water and Power Company en construira une troisième qui reliera l'usine à la ville de Québec[9].

Les barrages entrent en action le 24 juin 1926, avant même que la compagnie n'ait fait les expropriations nécessaires. En quelques jours, les terres riveraines du lac Saint-Jean sont inondées comme lors des grandes crues du printemps.

 Il y a également de nombreux dégâts dans les paroisses au nord du lac[].

Un comité de défense des cultivateurs est formé….les  propriétaires de terrains demandent réparation. Les villages les plus atteints sont Roberval, Chambord, Saint-Jérôme, Saint-Méthode, Saint-Gédéon et Saint-Prime. Les deux-tiers de la paroisse se Saint-Méthode ont disparu.

Le 7 mars, le gouvernement Taschereau fait adopter une loi donnant les terres inondées à l'Alcan et supprimant tout recours aux anciens propriétaires pour se les faire restituer. La compagnie doit cependant payer un certain dédommagement aux propriétaires lésés. Une commission d'arbitrage est nommée afin de fixer le prix des terres expropriées.

Le comité de défense doit se limiter au problème des compensations. Alcan est prête à offrir la valeur marchande des terres, alors que les cultivateurs demandent la valeur productive. Une partie d'entre eux refusent donc l'offre de la compagnie, qui aurait équivalu environ au quart de ce qu'ils demandaient et préfèrent la poursuivre devant les tribunaux.

La tragédie de 1928
Après un hiver très neigeux, le printemps 1928 est extrêmement pluvieux. Le 23 mai, le maire de Saint-Méthode, qui constate que les eaux montantes du lac peuvent devenir très dangereuses, rencontre un représentant de l'Alcan pour que la compagnie l'aide à évacuer la population menacée. Celui-ci lui répond qu'elle ne fournira rien gratuitement mais qu'elle est prête à lui louer des chaloupes[12]. Le 25 mai, l'échelle du moulin à scie de Roberval indique que les eaux ont monté de plus de 20 pieds. Le lendemain, l'échelle indique 21.5 pieds et le quai de Roberval est à deux pieds sous l'eau

Le 28 mai, l'échelle indique 23 pieds. Plusieurs rues de Roberval sont maintenant submergées. Le lendemain, l'hôpital de la ville est complètement isolé et Saint-Félicien est inondé[17]. L'Alcan consent à ouvrir les vannes de la Grande-Décharge afin de faire baisser le niveau d'eau. Elle ne peut cependant ouvrir celles de la Petite-Décharge car la municipalité voisine d'Alma craint de se faire envahir par les 5 millions de billots de bois qui reposent dans la rivière[2].

Le 30 mai, la pluie continue de tomber et l'échelle de Roberval indique 23,5 pieds. Roberval est maintenant complètement isolée et toute l'économie jeannoise est paralysée[18]. Le 1er juin, il arrête finalement de pleuvoir et les eaux commencent à baisser. Le lendemain, les vents violents indiquent que la menace n'est pas complètement disparue. Le chemin de fer est brisé. Saint-Méthode, que les terres basses rendaient particulièrement fragiles, est complètement évacuée. Toute la récolte riveraine du lac Saint-Jean est perdue. Ce n'est que le 4 juin que l'eau finit par baisser[16].

Après une rapide enquête, le gouvernement Taschereau octroie 28 000 $ au comté pour effectuer les réparations, ce qui sera loin de contenter les cultivateurs lésés[19].

Les suites
Les procès des cultivateurs contre la Duke Price débutent en 1929 et ne sont qu'une source de déception pour eux. En général, les tribunaux rendent en effet un jugement favorable à la compagnie c'est-à-dire qu'elle n'a qu'à payer la valeur marchande des terres disparues et non la valeur productive[19]. Certains cutivateurs emmènent leur cause jusqu'en Comité judiciaire du Conseil privé, qui préfère ne pas rendre de jugement sur cette affaire[19].

Le comité de défense des cultivateurs se retrouve bientôt endetté et en faillite. Onésime Tremblay lui-même, symbole de la défense des intérêts des fermiers jeannois, est obligé de vendre sa terre[].

Aujourd'hui, la tragédie du lac Saint-Jean est l'objet d'une certaine controverse. Les uns croient que le développement hydro-électrique était nécessaire à l'économie de la région; les autres soutiennent que le lac Saint-Jean a perdu ses plus belles terres agricoles dans l'affaire[].

Source:  Des extraits de Wikipedia




 Pour d'autres informations:


lien cliquable





Mise à Jour / 12 mai 2015

Un film de l'ONF "Le combat d'Onésime Tremblay" 
par Jean-Thomas Bédard explique très bien le 
désastre et ses conséquences...




Cliquez ICI pour visionner ce film.


Même s'il  n'est pas récent, on y retrouve plusieurs réponses aux questions et  il dresse un portrait juste d'un  "sujet sensible" aux Jeannois.
Personnellement, j'ai trouvé le film très bien documenté et très bien fait. À voir et à partager!


La Jeannoise







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samedi 27 avril 2013

Bienvenue au 18ième abonné du Blogue des Bleuets!


Bienvenue au 18ième membre du Blogue des Bleuets!

C’est avec un grand plaisir que je déroule le tapis rouge pour  Michelines !
Madame, vous pouvez parcourir le contenu du blogue à votre convenance et vous pouvez marquer votre réaction suite à la lecture de chacun des 217 billets publiés et laisser vos commentaires si vous le désirez.
Vous pouvez également suivre l’actualité  des Bleuets sur la page facebook des Bleuets du Lac St-Jean en suivant ce lien :
Au revoir et au plaisir de vous lire.

 
   
 
 
 

samedi 20 avril 2013

D'hier à aujourd'hui ....sur le site du Trou de la Fée de Desbiens















En 1920 et plus, c’était une centrale hydroélectrique.

Aujourd’hui , c’est site touristique et historique.

Spectaculaire et grandiose, le Parc de la caverne du « Trou de la Fée » est un vaste territoire en pleine nature dont les principaux attraits sont la caverne et le canyon de la rivière Métabetchouane.

Reconnu merveille naturelle, le parc de la caverne « Trou de la Fée », offre un environnement typique des plus beaux paysages du Québec.

 
Il faut se rappeler que le site touristique de la “Caverne du Trou de la Fée” était à l’origine une centrale hydro-électrique.  En 1920 on retrouvait une conduite similaire à celle qu’on peut voir maintenant, pour amener l’eau à la petite centrale hydroélectrique en aval de la chute Martine.
Rappelons qu’au départ, l’attrait principal du site était la fameuse Caverne du Trou de la Fée. Cependant, au fil des années et des visites, plusieurs éléments se sont ajoutés.

C’est donc dans le but d’attirer de nouveaux visiteurs et même d’en faire revenir, que l’on a déboursé quelque 1,5 million de dollars afin de créer de nouvelles installations audacieuses et inventives.  
En 1920, des hommes avec des chevaux ont construit des amenés d’eau et une centrale hydro-électrique afin de produire leur propre énergie.

En 1922, un barrage fut construit sur la chute Martine et la même année, une centrale hydroélectrique fut édifiée en aval du barrage. Le barrage était muni d’une chaufferie au charbon qui servait à contrôler la crue du printemps en dégelant les glaces qui s’accumulaient en bordure des écluses. D’ailleurs, un canal d’amenée d’eau reliait le barrage à la turbine, située dans la centrale. L’électricité produite (100 kilowatts l’heure) était transportée jusqu’à l’usine de la St. Raymond Paper Ltd, servant à alimenter des meuneries ainsi qu’une usine de filtration d’eau.

Plus tard, en 1942, la St. Raymond devient la seule propriétaire de la centrale.

 Les deux employés affectés à la centrale, habitaient avec leurs familles dans le bâtiment qui sert aujourd’hui de maison d’accueil au site.

Tout près de la vieille centrale, le parc de la caverne du Trou de la Fée, situé dans un canyon, offre des plus beaux paysages du Québec. Vous pouvez y découvrez la rivière Métabetchouane avec ses chûtes, ses cascades.  

Depuis 1967, plus rien n’a servi et les vestiges sont restés tandis que les amenés d’eau ont été laissés à l’abandon. On a donc décidé de respecter le même tracé de ces amenés en grossissant le diamètre et les visiteurs pourront maintenant vivre l’expérience de marcher à l’intérieur de ce parcours. Ils auront donc droit à des points de vue de la rivière qui leur étaient jusqu’ici inaccessibles.

Aujourd’hui reconnu merveille naturelle, le parc de la caverne « Trou de la Fée », offre un environnement typique des plus beaux paysages du Québec. Explorez le canyon. Profitez de la promenade de la conduite d’amenée d’eau et des passerelles accrochées aux de caps de roc. Découvrez la rivière Métabetchouane avec ses chûtes, ses cascades, les vestiges d’une centrale hydroélectrique datant des années 20 et la diversité de son couvert forestier. Au parc de la caverne, laissez-vous séduire par le panorama, charmé par nos chauves-souris en captivités et enchanté par le sentier de la coulée verte. Et vivez de belles sensations sur 350 mètres de tyroliennes à 50 mètres de hauteur.  Vous serez étonnés, éblouis et fascinés par les parcours de conception originale.
     




  


Centre d’histoire et d’archéologie de la Métabetchouane:
  



Parc de la Caverne du Trou de la Fée
http://www.cavernetroudelafee.ca/                            
                 







Une cachette pour éviter la conscription… 

et l'apparition d'une image d'une fée...


Dans les débuts de la seconde guerre, celle de 1939-1945, les Canadiens pouvaient se joindre à l’armée sans y être forcé, ils étaient donc des soldats volontaires.  
Plus tard, étant donné le manque d’effectif, le gouvernement obligea les Canadiens à s’enrôler.  
Plusieurs hommes qui ne voulaient pas aller à la guerre se cachaient. Certains se sont cachés dans la grotte à Desbiens au Lac Saint-Jean.

Il y a aussi une légende qui fait référence à une  "coloration sur la paroi rocheuse d’une des trois chambres composantes de cette grotte" qui  aurait été perçue comme une image de fée aux yeux des hommes qui se sont cachés dans la caverne pour éviter la conscription.  Ça serait l’apparition de cette fameuse fée qui leur aurait indiqué la fin des hostilités.





Sur le blogue des Bleuets, vous pourrez lire aussi:
Mise à jour 30 mai 2019.
http://www.facebook.com/LaPageDesBleuetsDuLacSaintJean


mardi 16 avril 2013

Départ des glaces du Lac 2013 ... suivi




Publié le 02 avril 2013
Départ des glaces du lac Saint-Jean
Les prédictions commencent

(Roberval) Guy Simard prédit que le lac Saint-Jean se libérera de ses glaces aux alentours du 8 mai. L'an dernier, il avait «calé» le 18 avril. 
«C'était une situation exceptionnelle. En 2012, on se souviendra qu'il a fait très chaud pendant la dernière semaine du mois de mars et la crue des eaux est arrivée plus hâtivement», mentionne celui qui survole l'immense plan d'eau chaque printemps depuis des lunes.
(photo: M. Guy Simard - - crédit photo Le Quotidien)
Hier matin, le site Internet de Rio Tinto Alcan indiquait que le niveau moyen observé du Piekouagami était de 4,01 pieds. Cette mesure tient compte des trois jauges situées à Saint-Henri-de-Taillon, Saint-Gédéon et Roberval.

«Lorsqu'il atteint un niveau de 10 pieds, c'est signe que ça s'en vient. Mais pour que le lac cale, ça prend du temps chaud et des précipitations. À l'heure actuelle, il doit y avoir encore de 20 à 24 pouces de glace par endroits et sa surface est encore recouverte de blanc. Je vais commencer à faire des survols tranquillement à partir de la semaine prochaine afin de surveiller l'évolution de la situation», souligne l'aviateur.

Pour que le lac soit décrété «calé», 70% de sa superficie doit être à l'eau claire. La date la plus précoce a été enregistrée le 14 avril 1945, mais selon les statistiques, en moyenne, les glaces disparaissent entre le 3 et le 10 mai.

«La tradition ne dément pas. Avec les années, j'ai remarqué que lorsque les glaces de la rivière Ashuapmushuan sont libérées à Saint-Félicien, celles du lac Saint-Jean le sont de sept à dix jours plus tard», pointe celui que les gens surnomment à la blague «le glaciologue du lac Saint-Jean».

Chez les Jeannois, on dit que «l'été peut arriver lorsque les glaces libèrent le lac de leur emprise hivernale et que le plan d'eau prisonnier de celles-ci agit comme une glacière géante pour les habitants des berges». Et pour d'autres, ce moment de l'année signifie que c'est le temps de sortir le BBQ.

Source   http://www.lapresse.ca/le-quotidien/actualites/201304/02/01-4636999-les-predictions-commencent.php 


Mise  à  JouR
Voici  2  photos prises le 17 avril 2013 :

 













 suivi    21 avril 2013:


Voici une photo prise par Christian Taillon; Embouchure de la rivière Péribonka dégagée


Photo satellite 23 avril 2013:



Photo satellite 27 avril 2013:



   ►1 mai 2013 :
Selon le juge officiel Guy Simard, 20% du Lac est libre de glace.
(selon le site du  DÉPART DES GLACES où on retrouve l'histoire et les statistiques, le Lac est considéré  ‘callé’  lorsqu’il est libéré de ses glaces à 70%)

►Suivi   3 mai 2013:    Le lac est libéré de glace à 40%

►Suivi   5 mai 2013:    À 9 hres a.m., libéré de glace à 55%

►Suivi  5 mai 2013:    À 16.30hres p.m., libéré de glace à 60%



Pour plus d'informations sur le même sujet, voir publications antérieures: