faisons un petit détour pour une visite
Population :
397 habitants en 2014
La petite histoire :
"L'arrivée de défricheurs en 1901 et la construction d'une
scierie en 1907 a permis le développement d'une portion de territoire du
Lac-Saint-Jean, située à l'est de Sainte-Jeanne-d'Arc, à une trentaine de kilomètres à l'est de la ville de Dolbeau,
dans le canton de Dalmas."
Extrait de Wikipedia
"La paroisse de Saint-Augustin, constituée civilement le 5 mai
1925, se déploie sur une superficie de 104 kilomètres carrés."
L'Érablière du Lac Ceinture
- relais de motoneige
Principales sources de revenus :
Forêt + fermes
laitières, fermes ovines et bovines + bleuetière (Coopérative Bleuetière de
St-Augustin) + culture de canneberges (Canneberges Maria Chapdelaine).
Le patrimoine :
* Le
calvaire de Saint-Augustin est un monument religieux de tradition catholique
qui nous rappelle la présence d’habitants
sur la section ouest de la Pointe Taillon,
à l’embouchure de la rivière Péribonka, secteur qu’on appelle l’Ile Boulianne. Ces habitants mêmes qui ont été expropriés suite à l’inondation
des terres du Lac St-Jean et c’est l’un deux, Joseph Boulianne, qui a offert ce
monument à la municipalité de St-Augustin.
Le calvaire, maintenant
abrité par un pavillon en tôle coiffé d’un toit à deux versants, est implanté
sur un terrain situé dans le cimetière paroissial de la municipalité de
St-Augustin.
Ce calvaire a été
déclaré immeuble patrimonial.
* À propos de l’inondation des
meilleures terres situées au Lac Saint Jean :
·
· Carte de la SEPAQ montrant l’emplacement de l’Ile Boulianne située à gauche de la Pointe Taillon (actuellement totalement détachée de la Pointe Taillon - côté ouest). Voici une copie de la carte de la SEPAQ:
Historique du calvaire de St-Augustin Dalmas
"Le calvaire de Saint-Augustin est d'abord érigé sur la pointe
Taillon, un territoire situé à l'embouchure de
la rivière Péribonka. Plusieurs chantiers d'exploitation forestière sont
établis dans le secteur. Quelques agriculteurs occupent aussi l'endroit à
partir de la dernière décennie du XIXe siècle. La veuve d'Eugène Roy s'y installe avec ses
fils en 1897. Elle recueille des fonds
dans le diocèse pour faire élever un calvaire. Celui-ci représente un gage de protection pour
sa terre et un acte de réparation pour les blasphèmes proférés dans les
chantiers. Vers 1899, Henri Angers
(1870-1963), statuaire de Québec, réalise le Christ en croix et la Vierge. Le
forgeron Cyrice Dufour fabrique la croix métallique sur laquelle est fixé le
corpus. En juillet 1900, les pièces sont bénies par l'évêque.
En 1905,
la propriété où s'élève le calvaire est acquise par Paul-Auguste Normand.
Ce Français y met sur pied une ferme modèle, pour laquelle il obtient divers
prix. L'ensemble passe en 1909 entre les
mains d'Auguste Gagné, maire et préfet de comté. Il le revend par la suite à Joseph Boulianne, avec l'obligation de
conserver le calvaire.
* En
1926, la fermeture des vannes de la nouvelle centrale électrique d'Isle-Maligne
entraîne l'inondation des meilleures terres des environs.
Les habitants du village de Jeanne-d'Arc, sur la pointe
Taillon, sont forcés de quitter les lieux. Joseph Boulianne s'établit à
Saint-Augustin. Il emporte les statues du calvaire et les offre à la fabrique.
Celle-ci les dispose alors sous un édicule placé en face de l'église. Une
représentation de saint Jean, fabriquée en ciment dans l'atelier Petrucci et
Carli, complète le monument en 1939.
En 1950,
les statues sont installées à l'emplacement actuel, dans le cimetière
paroissial. À l'origine polychromes,
les sculptures sont alors peintes en blanc. Six ans plus tard, la croix se
renverse et le bas des jambes du Christ est brisé. Un nouveau joint est fait et
les pièces sont chevillées."
Publié
sur le Blogue des Bleuets:
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Mise à jour: février 2019