mardi 3 juin 2014

Des sœurs cloîtrées (Carmélites) à Dolbeau-Mistassini

Qui sont les Moniales Carmélites?

Monastère actuel des Carmélites
Elles sont des sœurs contemplatives.
Les Carmélites sont retirées afin de s'adonner à la prière continuelle. Elles vivent dans un silence constant.
Par définition, les sœurs cloîtrées se lèvent très tôt, prient beaucoup et s’occupent des tâches du jardin, de la maison et vivent avec leurs revenus qui sont constitués en majeure partie de dons, des travaux de couture, de la confection de chapelets en bois de rose et de la vente de pain d’autel (hosties)  qu’elles distribuent aux paroisses. 

La congrégation de Dolbeau a été fondée en 1957. Le monastère de Dolbeau-Mistassini est  un carmel ‘réfugié’ puisqu’il trouve ses racines au Nord-Vietnam.

Le carmel a occupé trois emplacements différents à Dolbeau depuis sa fondation en 1957. 
Le premier monastère (1957 à 1961) était situé en plein centre-ville, sur la 6ième avenue et le terrain entièrement clôturé attirait                                                   l’attention et différait du voisinage. 


 Le deuxième monastère (1961 à 1967) qui a abrité les Carmélites était à la sortie de Dolbeau vers Albanel, sur le boulevard Wallberg, dans un ancien édifice jusqu’à ce qu’elles fassent construire un tout nouveau bâtiment tout près de leur deuxième monastère.


Présentement situé sur le boulevard Wallberg, à la sortie de Dolbeau-Mistassini vers Albanel, entre la route régionale et la rivière Mistassini,  le  troisième monastère des religieuses Carmélites est visible  de la piste cyclable de la Véloroute des Bleuets ainsi que de la route 169. 

Nouvel emplacement
       
Monastère actuel (3ième)









Les religieuses Carmélites  sortent  rarement  du carmel (leur monastère) du boulevard Wallberg  soit  seulement pour voter, pour aller à l'hôpital...  Une personne extérieure à la communauté s'occupe de l'épicerie et des courses.


Elles vivent donc une vie de prière, de silence et de travail. Elles ne mangent pas de viande, sauf en cas de nécessité. Elles vivent dans la chasteté et la pauvreté.  Elles ont internet (surtout pour envoyer et recevoir des courriels de Rome) et la télévision.  Elles allument la télévision pour les grands événements seulement, comme pour ceux  télévisés au Vatican ou lors du tremblement de terre à Haïti  ou autres faits particuliers.

Un de leur travail (fabrication hosties)

 

Origine de la communauté des Carmélites déchaussées :

Les Carmélites forment un ordre mendiant cloîtré venu d'Europe. Ses origines remontent au XIIe siècle, alors que des pèlerins fondent un établissement d'ermites sur le mont Carmel, en Palestine, où le prophète Élie s'était réfugié selon l'Ancien Testament. Prenant le nom de Notre-Dame du Mont-Carmel, cet ordre quitte la Terre sainte au cours du siècle suivant pour s'établir en Europe. En 1452, l'ordre féminin des Carmélites est organisé. Sa règle monastique est toutefois réformée par sainte Thérèse d'Avila, en 1562. Connues sous le nom des Carmélites déchaussées, ces religieuses contemplatives se consacrent essentiellement à la stricte observance de la prière, du silence et du travail manuel.

Les démarches pour amener les Carmélites déchaussées à Montréal sont entreprises en 1854 par Mgr Ignace Bourget, évêque du diocèse. En 1873, Marie-Luce-Hermine Frémont, une jeune fille de Québec aspirant à la vie contemplative, est envoyée au monastère de Reims, en France, pour être formée. Mais la première carmélite canadienne décède avant de revenir établir un Carmel au pays. C'est donc un groupe de religieuses du monastère de Reims, sous la direction de mère Séraphine du Divin Coeur de Jésus (Adéline Lucas), qui fondera l'ordre à Montréal en 1875. D'abord logées dans un bâtiment de la rue Notre-Dame, les Carmélites emménagent dans un nouveau monastère sur l'avenue du Carmel en 1896.

Au cours du XXe siècle, les Carmélites déchaussées essaiment dans la province de Québec. Elles fondent des monastères à Trois-Rivières (1929), Québec (1950), Danville (1957), Dolbeau (1957) et Tewkesbury (1983).

Bref historique :
La vie des religieuses s'y déroule dans la paix et la contemplation jusqu'en 1931. Le déclenchement de la guerre sino-japonaise en 1931, et les conflits successifs se sont achevés par la signature du traité de Genève en 1954, traité qui allait diviser le Vietnam en deux, toutes circonstances qui obligèrent la communauté à quitter leur beau pays. La communauté se réfugie d'abord en France pour un séjour de trois ans. Voyant l'impossibilité de retourner au Vietnam la communauté cherche un lieu où s'établir et c'est un concours de circonstances tout à fait providentielles qui amène les seize carmélites de Hanoï à Dolbeau, situé dans le diocèse de Chicoutimi, au nord de la province de Québec.
LA COMMUNAUTÉ :
Depuis notre implantation en terre canadienne, les soeurs décédées ont été remplacées au fil des ans par du sang canadien venu de différentes provinces: Québec, Ontario et Alberta, deux soeurs sont originaires de la région du Lac Saint- Jean, et par deux soeurs d'origine vietnamienne. La communauté se compose actuellement de 5 soeurs vietnamiennes et de 7 soeurs canadiennes.  
TRAVAIL :
Notre gagne-pain principal est la cuisson du pain d'autel. D'autres activités sont aussi rémunératrices: la confection de chapelets de rose, la création de cartes, etc... L'été, un grand jardin vient garnir notre garde-manger de légumes et de fruits.
VIE FRATERNELLE :
Notre communauté vit le défi de l'ouverture à l'autre, par l'harmonisation de nos deux cultures : occidentale et orientale. Harmonisation dans tous les domaines de notre vie communautaire, qui demande de constants efforts d'accueil et de respect mutuel. 

Les deux récréations quotidiennes qui réunissent toute la communauté sont l'occasion de partage et d'échange fraternel.. Récréations qui se prolongent à l'occasion des grandes fêtes telles Noël, Pâques et le Têt (Nouvel An chinois)... La joie simple des enfants de Dieu est aussi une caractéristique des colombiers de sainte Thérèse et on peut dire qu'elle est toujours présente lorsque nous nous réunissons "en famille". Théâtre "maison", ski de randonnée, patinage, promenade, ou pique-nique près de la rivière Mistassini qui longe notre grand terrain, sont quelques unes de ces activités qui contribuent à garder notre cœur jeune et vigilant pour le service du Seigneur.




PARTICULARITÉ :
Chaque jour, l'Office de Tierce est récité avec la participation des fidèles avant la célébration de l'Eucharistie. 
Source :  http://www.lecarmel.org/communautes/soeurs/carmelites-de-dolbeau.php






  👉  Un reportage publié par Radio-Canada :  

"Dans l’univers des sœurs cloîtrées"  (lien cliquable)



                                          




Orphelinat agricole à Vauvert au Lac St-Jean ... un peu d’histoire


Le bon chocolat des Pères Trappistes … le monastère d’hier à aujourd’hui.


Épicéa aux saveurs de la Boréalie et le Centre Augustinien…

L'Ermitage Saint-Antoine du Lac Bouchette & Sentier Notre-Dame Kapatakan


Fabrication et réparation de ‘’Jésus de cire’ / transmission du patrimoine religieux

Héritage des communautés religieuses











Mise à jour: Février 2018










lundi 2 juin 2014

La pêche au doré

Crédit photo: Yves Ouellet / Martin Pêcheur et
son superbe doré.





La pêche est une activité populaire au lac Saint-Jean et tout particulièrement celle au doré et à la ouananiche.

L’ouverture de la pêche sportive dans l’AFC (Aire faunique communautaire) du Lac Saint-Jean a eu lieu le vendredi 23 mai 2014.





VIDÉO
 Expédition Faune - Pêche au doré Lac St-Jean 2012

« Le lac Saint-Jean est le troisième plus grand lac
du Québec  (44,378 km par 24,247 km soit 1 076,03 km2) après le lac Mistassini et le lac à l'Eau Claire. À titre de comparaison, le lac Saint-Jean est aussi large que le fleuve Saint-Laurent à la hauteur de Tadoussac.
Il était appelé Piékouagami (lac peu profond ou lac plat) par les montagnais qui se rassemblaient sur ses berges pour y passer la saison chaude. La pêche sportive génère une activité économique importante dans la région. »



La Fête de la pêche; À cette occasion, tout résident du Québec peut pêcher sans permis de pêche et sans autorisation de pêcher de la CLAP(Corporation L’Activité Pêche au Lac-Saint-Jean ), pendant les périodes de pêche prévues selon les espèces et aux endroits où la pêche est autorisée.
Pour obtenir des informations sur les sites, la réglementation, les permis, vous devez vous adresser à La Corporation L’Activité Pêche au Lac-Saint-Jean  (CLAP), corporation publique sans but lucratif mise sur pied en 1996 qui gère la pêche sportive en saison estivale dans l’aire faunique communautaire (AFC) du lac Saint-Jean.
Adresse postale
68, rue Savard
Dolbeau-Mistassini (Québec) G8L 4R3
Téléphone : 418-276-2527
Sans frais: 1-888-866-2527
Télécopieur : (418)-276-8727

Si vous apportez votre embarcation personnelle, il est possible de se mettre à l'eau à plusieurs endroits du Lac Saint-Jean. La plupart des municipalités ont une mise à l'eau gratuite.

Le doré jaune est une espèce de poisson qui est beaucoup pêchée par les amateurs de pêche sportive.  Cette espèce se pêche souvent le soir ou à l'aube.


Quelques extraits de:    http://blog.saguenaylacsaintjean.ca/2011/06/13/la-peche-au-lac-saint-jean-c%E2%80%99est-geant/    +  extrait de wikipedia  et  +



Le Doré Jaune
 
IDENTIFICATION du doré jaune

Forme du corps : Corps allongé, légèrement comprimé latéralement.
Taille moyenne : 30 à 50 cm (0,5 à 1,5 kg).
Coloration : Très variable selon l’habitat, marques plus pâles en eau turbide et plus vives en eau claire. Corps brun olive, jaune ou même gris et bleu; petites taches dorées sur les écailles des flancs; marbrures diffuses sur la première nageoire dorsale et grande tache noire à son extrémité postérieure; taches minuscules en rangées assez régulières sur la deuxième nageoire dorsale et sur la caudale; tache blanche sur le bout du lobe inférieur de la nageoire caudale; yeux argentés dus à la réflexion de la lumière sur la couche de pigments sensibles qui les recouvre.
Traits externes caractéristiques : Gros yeux; joues lisses et presque dépourvues d’écailles; dents nombreuses et aiguës; deux nageoires dorsales distinctes, la première épineuse (12 à 16 épines), la deuxième à rayons mous; deux épines sur la nageoire anale; au moins une épine courte et acérée au bout de l’opercule.

Comment différencier le doré noir du doré jaune :
Le 
doré noir a :
·         corps plus allongé et plus cylindrique;
·         taille plus petite (20 à 30 cm en moyenne);
·         taches noires sur la première nageoire dorsale;
·         joue avec écailles rugueuses.

HABITAT
Eau fraîche (13 à 21oC), peu profonde (moins de 15 m) et turbide. Abondant dans les grands lacs et les grandes rivières, aussi présent dans de plus petits lacs, réservoirs et rivières à courant moyen.
Le doré jaune est plus adaptable pour son habitat que le doré noir et est plus abondant et plus répandu que celui-ci.

ALIMENTATION
Le doré jaune se nourrit principalement de poissons. Il est peut sélectif et s’alimente selon la disponibilité des proies. Cependant, la perchaude et le malachigan sont très importants dans sa diète, lorsque présents. Le cannibalisme est aussi possible. Il mange également insectes, sangsues, écrevisses, limaces, petites couleuvres et salamandres, grenouilles et petits mammifères. En eau turbide, le doré jaune s’alimente tout au long de la journée. Par contre en eau plus claire, étant donné la grande sensibilité de ses yeux à la lumière du jour, il se nourrit en zone peu profonde au lever et au coucher du soleil
REPRODUCTION
Saison : Printemps ou début d’été après la fonte des glaces, début avril jusqu’à fin juin.
Type de frayère : Très variable. Eau peu profonde et bien oxygénée avec fond de gravier. Rivières, pieds des chutes, hauts-fonds et berges des lacs exposés aux vents.

EXTRAIT DE :   http://www.pourvoiries.com/peche-quebec/especes/dore-jaune.html



2019

Fête de la pêche: 7-8-9 juin 2019


2020

✅ Malgré la situation avec la COVID-19, la saison de la pêche est maintenue. Trouvez les réponses à vos questions sur la pratique de la chasse, de la pêche et du piégeage pendant la pandémie. 

Les permis sont toujours obligatoires. Ils sont disponibles chez les commerçants mandataires  dont l’activité figure parmi les services essentiels.

✅ Pêche à la journée permise à partir du 20 mai 2020. (Gouvernement du Québec)

✅ Fête de la pêche 2020 annulée en raison de la pandémie.







Autres billets publiés sur le BLOGUE des Bleuets: 

(liens cliquables)

 La ouananiche


Mise à jour: 13 mai 2020






dimanche 1 juin 2014

Message de bienvenue aux nouveaux inscrits



Bienvenue à la 49ième, au 50ième et à la 51ième abonnée au BLOGUE des Bleuets!

Marlen Bernier, Jean Goulet et Nicole Doucet, vous êtes  tous les bienvenus et c’est avec un grand plaisir que je déroule le tapis rouge pour vous trois.  Vous pouvez parcourir le contenu du blogue à votre convenance et marquer votre réaction suite à la lecture de chacun des billets publiés et laisser vos commentaires si vous le désirez.

Un petit raccourci pratique: Après avoir pris connaissance d'un billet, un seul clique sur la photo de présentation, en haut de la page active (sur la phrase *Le blogue des ‘’Bleuets du Lac Saint-Jean’’) et on revient directement aux publications des plus récentes  aux plus anciennes.

En vous souhaitant une belle visite virtuelle au Lac Saint-Jean. Au revoir et au plaisir de vous lire! 





La Jeannoise



mercredi 28 mai 2014

Jamais se baigner avant la St-Jean-Baptiste; réalité ou superstition? + Message de Bienvenue

Comme plusieurs Bleuets, lorsque nous étions jeunes nos parents nous disaient de ne pas nous baigner dans les eaux du Lac St-Jean avant la Saint-Jean-Baptiste (24 juin de chaque année). 

Malgré l’interdiction, ça nous arrivait de faire ‘trempette’ avant la date  permise et nous étions persuadés que nos parents ignoraient notre désobéissance.

Aujourd’hui, avec le recul, je crois bien que les parents nous avaient observés  et toléraient notre insubordination avec un petit sourire au coin  des lèvres.

À cette époque on ne nous a jamais parlé de stratification thermique.

Voici un article du journal Progrès-Dimanche, daté du 26 avril 1998, qui explique le phénomène printanier qui rendrait la qualité de l’eau plus risquée pour notre santé lors de notre baignade avant la Saint-Jean-Baptiste:


Voici la transcription du texte:

Ne pas se baigner avant la Saint-Jean, réalité ou superstition?

Il vous est sûrement déjà arrivé de vous baigner dans un lac dont l'eau de surface était chaude, mais où vos orteils trempaient dans l'eau beaucoup plus froide.  Les gens disent qu'ils ont "frappé un courant froid".  Les scientifiques parlent plutôt de stratification thermique.  Ce phénomène s'explique du fait que les eaux de surface, réchauffées par le soleil, restent sur le dessus et ne se mélangent pas avec l'eau froide, plus lourde qui se trouve en dessous.  Il en résulte une zone d'eau de surface chaude et une zone d'eau profonde très froide.  Ces deux zones ne se mélangent pas.  L'étroite frontière entre les eaux froides et chaudes s'appelle "thermocline"; ce terme souligne le changement rapide de température.
Les eaux de surface et les eaux profondes sont deux mondes séparés.  Tout ce qui tombe dans les eaux profondes y reste prisonnier et se décompose.  Au printemps et à l'automne , avec le réchauffement et le refroidissement annuels, pendant quelques jours les eaux de surface et les eaux profondes se mélangent.  Ce brassage printanier ou automnal ramène en surface les boues contaminées des zones profondes.  Cette période modifie la qualité de l'eau, rendant la baignade plus risquée.  C'est l'époque des gastro-entérites et des problèmes cutanés.
Après quelques jours, la séparation entre les eaux de surface et les eaux profondes va réapparaître.  Dans nos régions, le brassage printanier des eaux a lieu au mois de mai et dure une dizaine de jours.  En se baignant après le 24 juin, nous sommes donc sûrs que la thermocline est rétablie et que les eaux de surface ont eu le temps de se purifier.

Laval Duchesne, Cégep de Saint-Félicien
Extrait du journal Progrès Dimanche, 26 avril 1998.



Réflexion faite, si nous avions su ça dans notre jeunesse… 
on se serait probablement baigné quand même… lol











Également publié sur le BLOGUE des Bleuets:
























Bienvenue aux nouvelles abonnées au BLOGUE des Bleuets!

Catherine Bluteau et Sylvie Lamothe vous êtes  les bienvenues et c’est avec un grand plaisir que je déroule le tapis rouge pour vous deux. 
 Vous pouvez parcourir le contenu du blogue à votre convenance et marquer votre réaction suite à la lecture de chacun des billets publiés et laisser vos commentaires si vous le désirez.

Un petit raccourci pratique: Après avoir pris connaissance d'un billet, un seul clique sur la photo de présentation, en haut de la page active (sur la phrase *Le blogue des ‘’Bleuets du Lac Saint-Jean’’) et on revient directement aux publications des plus récentes  aux plus anciennes.

En vous souhaitant une belle visite virtuelle au Lac Saint-Jean. Au revoir et au plaisir de vous lire! 



La Jeannoise


Mise à jour: 27 mai 2020.